Michael O'Leary, Pdg de Ryanair est un personnage hors du commun. On aime ou on n'aime pas, mais ça fait quand même trente ans que ça dure. Photo Ryanair Media Center
C'est pourtant pas ma tasse de thé, mais c'est un fait : Ryanair, juste derrière easyjet, du moins en France, est devenue quasi incontournable.
Il est vrai que l'Irlandaise a toujours porté son attention sur le client… et le prix !
Une notion impossible à détourner en ces moments de crise et d'austérité économique.
Et faut dire aussi que Michael O'Leary, Pdg de Ryanair est un personnage hors du commun. On aime ou on n'aime pas, mais ça fait quand même trente ans que ça dure.
Et apparemment, il n'a pas envie d'arrêter, malgré des méthodes pour le moins "limites" et une certaine indifférence pour tout ce qui a trait à l'environnement social.
C'est d'ailleurs en France où la compagnie a eu le plus de mal à résister et a même été condamnée.
Michael O'Leary n'est pas très copain avec la législation française sur le droit du travail… ou sur la fiscalité !
Apparemment, d'ailleurs, il aurait plutôt tendance à faire un joli bras d'honneur à tout ça.
Il est vrai que l'Irlandaise a toujours porté son attention sur le client… et le prix !
Une notion impossible à détourner en ces moments de crise et d'austérité économique.
Et faut dire aussi que Michael O'Leary, Pdg de Ryanair est un personnage hors du commun. On aime ou on n'aime pas, mais ça fait quand même trente ans que ça dure.
Et apparemment, il n'a pas envie d'arrêter, malgré des méthodes pour le moins "limites" et une certaine indifférence pour tout ce qui a trait à l'environnement social.
C'est d'ailleurs en France où la compagnie a eu le plus de mal à résister et a même été condamnée.
Michael O'Leary n'est pas très copain avec la législation française sur le droit du travail… ou sur la fiscalité !
Apparemment, d'ailleurs, il aurait plutôt tendance à faire un joli bras d'honneur à tout ça.
A chaque nouvelle grève des contrôleurs aériens en France, Ryanair se fend d'un communiqué et en appelle à l'Union Européenne pour protéger les survols de la France.
Que veut ce brave homme ? Confier à des contrôleurs européens la prise en charge les opérations de survol dans le ciel français pendant que les syndicats font grève.
La France c'est son truc et c'est pas son truc à O'Leary.
Rappelez-vous, déjà l'an dernier cette interview accordée à nos confrères du JDD qui vaut vraiment son pesant de steak. J'aurais même pu en rire…
Parce qu'il ne manque vraiment pas d'air, si je puis me permettre, l'excellent O'Leary.
A la question de mon confrère du JDD, concernant les "conditions de travail et les salaires des employés de Ryanair", l'Irlandais malin balaye la question d'une pichenette : "Toutes les choses que l'on entend sur Ryanair sont des inepties. (…)
Nous, nous créons des emplois, nous augmentons les salaires et nous payons nos cotisations retraites".
Ah bon ? Ben, à Marseille, c'était surement une erreur alors ?
Non, c'est pas une erreur, répond O'Leary, c'est juste une grosse cabale contre Ryanair et je cite : "Tout a été fait contre nous : des enquêtes, des procès, des recours au niveau de l'Union européenne pour des questions de concurrence.
Je ne vois pas pourquoi on doit payer des impôts dans le pays où on travaille et pas dans le pays du groupe qui vous emploie.
L'Europe est pourtant un marché ouvert à la libre circulation des travailleurs… Il n'y a qu'en France où c'est comme ça. Voilà pourquoi le modèle Air France est cassé".
Que veut ce brave homme ? Confier à des contrôleurs européens la prise en charge les opérations de survol dans le ciel français pendant que les syndicats font grève.
La France c'est son truc et c'est pas son truc à O'Leary.
Rappelez-vous, déjà l'an dernier cette interview accordée à nos confrères du JDD qui vaut vraiment son pesant de steak. J'aurais même pu en rire…
Parce qu'il ne manque vraiment pas d'air, si je puis me permettre, l'excellent O'Leary.
A la question de mon confrère du JDD, concernant les "conditions de travail et les salaires des employés de Ryanair", l'Irlandais malin balaye la question d'une pichenette : "Toutes les choses que l'on entend sur Ryanair sont des inepties. (…)
Nous, nous créons des emplois, nous augmentons les salaires et nous payons nos cotisations retraites".
Ah bon ? Ben, à Marseille, c'était surement une erreur alors ?
Non, c'est pas une erreur, répond O'Leary, c'est juste une grosse cabale contre Ryanair et je cite : "Tout a été fait contre nous : des enquêtes, des procès, des recours au niveau de l'Union européenne pour des questions de concurrence.
Je ne vois pas pourquoi on doit payer des impôts dans le pays où on travaille et pas dans le pays du groupe qui vous emploie.
L'Europe est pourtant un marché ouvert à la libre circulation des travailleurs… Il n'y a qu'en France où c'est comme ça. Voilà pourquoi le modèle Air France est cassé".
Et il y va, en rajoutant une sacrée couche : "Mais qui veut employer des salariés en France ? Vous avez vu la fiscalité, le droit du travail ?
Nous avons du personnel en Espagne, Italie, Allemagne, mais pas chez vous à cause de cette folie administrative… Ou, plus exactement, nous en avons à Marseille, mais seulement six mois par an, en emplois saisonniers, pour ne pas tomber sous le coup de la législation".
A l'heure où les préavis de grève s'abattent comme la vérole sur le bas clergé, ses propos prennent un écho particulier.
De toute façon, d'après O'Leary, tout ce qui n'est pas Ryanair, c'est pas bon : Air France ? Le "modèle est cassé" !
Easyjet ? "Ce n'est plus une compagnie low cost, elle est juste moins chère qu'Air France" !
Allez, tout le monde est habillé pour l'été.
Même la France, bien que l'Irlandais provocateur s'en défende : "J'adore la France et les Français.
Je méprise juste sa classe politique qui détruit avec beaucoup d'application l'économie française en pensant qu'on peut répondre à la mondialisation par le protectionnisme. (…) Si cela ne change pas, la France va vers la faillite".
Et là, il n'a peut-être pas tout à fait tort…
Nous avons du personnel en Espagne, Italie, Allemagne, mais pas chez vous à cause de cette folie administrative… Ou, plus exactement, nous en avons à Marseille, mais seulement six mois par an, en emplois saisonniers, pour ne pas tomber sous le coup de la législation".
A l'heure où les préavis de grève s'abattent comme la vérole sur le bas clergé, ses propos prennent un écho particulier.
De toute façon, d'après O'Leary, tout ce qui n'est pas Ryanair, c'est pas bon : Air France ? Le "modèle est cassé" !
Easyjet ? "Ce n'est plus une compagnie low cost, elle est juste moins chère qu'Air France" !
Allez, tout le monde est habillé pour l'été.
Même la France, bien que l'Irlandais provocateur s'en défende : "J'adore la France et les Français.
Je méprise juste sa classe politique qui détruit avec beaucoup d'application l'économie française en pensant qu'on peut répondre à la mondialisation par le protectionnisme. (…) Si cela ne change pas, la France va vers la faillite".
Et là, il n'a peut-être pas tout à fait tort…