La Case de l'Oncle Dom : entre TO et distributeurs c'est "le silence des agneaux..."

N'en déplaise à Rick qui me semble sombrer dans la plus grande mélancolie d'un avenir passé, le résultat des élections à l'APST est un excellent indicateur de l'état de la profession.

Et laisse présager que les choses, contrairement aux propos unionistes des uns et des autres, vont plutôt vers une scission irréparable que vers l'apaisement.

Quelle surprise, en effet, de constater que les "sortants" à l'APST n'ont pas tous été reconduits.

Et quelle formidable aveu de puissance de la part des réseaux qui ont, chacun de leur manière (et avec leurs moyens) soutenu leurs candidats.

Et quel silence de la part des producteurs-tour-opérateurs, que, par commodité, j'appellerai producteurs. C'est plus simple, chacun comprend et moi, ça m'arrange !

Chaque réseau, (je parle des élections APS) avait son candidat. Les producteurs avaient, je suppute pour mon camarade Gallo, aussi leur candidat en la personne de Richard (le bon) Soubielle.

Résultat flagrant: Annie Porot, Manor, sortante… et battue.

A moins que des tractations aient été engagées afin de lui conserver une place au sein du Snav IdF en échange d'un retrait de l'APS, qui sait ?

En revanche, Didier Calas, fidèle parmi les fidèles du clan Afat, battu d'une ou deux voix l'an dernier, passe haut la main.

Bertrand Billerey, nouvelle génération montante, a bénéficié du soutien massif de TourCom. Là, chapeau, comme d'habitude, une organisation aux ordres qui vote d'une seule main.

Mais, en même temps, c'est bien pour le Billerey, entrepreneur nouvelle génération qui ne peut qu'apporter un sang neuf à l'APST.

Antoinette Raymond, également TourCom aura, quant à elle, poursuivi sa route sereine, mais elle n'a rien à prouver et c'est aussi une bonne chose.

Je ne ferai pas l'injure au Cediv d'avoir voté massivement pour sa Présidente. Normal, logique et plein de bon sens, ce qui correspond parfaitement aux objectifs de l'APST. En plus le Cediv fait quand même partie de la nouvelle génération.

Et les producteurs ? Quel silence. Quelle absence. Manque de préparation ?

Aveu d'impuissance face à une distribution de plus en plus résistante ? Mauvaises estimations ?

Je reste perplexe, face à la défaite (j'ai pas d'autre mot) de Richard Soubielle. D'accord, seul avantage, les choses sont claires et les positions bien établies. On verra bien pour la présidence future du Snav…

Reste maintenant à savoir si tout ceci est bien raisonnable. J'entends sans arrêt parler d'union, de travail collectif, de "parler d'une seule voix". J'entends plutôt le grand silence…