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La Grèce du nord et Thessalonique, voyage en Macédoine

Une destination de court séjour


La seconde ville de Grèce se veut une destination de court séjour. Les visiteurs seront sensibles à son histoire romaine, byzantine et ottomane et à son atmosphère jeune et conviviale. A proximité, les célèbres mont Athos et Olympe, ainsi que les sites liés à Alexandre le Grand, constituent autant d’alibis incontestés au voyage.


Rédigé par Jean-François RUST le Vendredi 19 Août 2016

Thessalonique, la capitale de la Macédoine grecque, court de la Thrace turque jusqu’à la frontière albanaise. Cette très vieille cité est aujourd’hui la seconde métropole du pays - DR : J.-F.R.
Thessalonique, la capitale de la Macédoine grecque, court de la Thrace turque jusqu’à la frontière albanaise. Cette très vieille cité est aujourd’hui la seconde métropole du pays - DR : J.-F.R.
Chalcidique, Kassandra, Halkidiki, Sithonia… Ces noms peu connus prouvent que les territoires grecs du Nord n’ont pas encore la notoriété du Péloponnèse, de la Crète et des Cyclades, où se rendent chaque été des millions d’Européens.

C’est pourtant ici, dans ces régions proches de la Bulgarie et de la Turquie, que se trouvent deux des sites les plus emblématiques de l’identité grecque : les monts Athos et Olympe. Encore faut-il pouvoir les situer sur la carte du pays des Dieux…

S’il y a bien une ville dans la région dont tout le monde a entendu parler, c’est Thessalonique.

La capitale de la Macédoine grecque, territoire qui court de la Thrace turque jusqu’à la frontière albanaise, s’étale au bord de la mer Egée, protégée au fond d’un golfe.

Portuaire et industrielle, cette très vieille cité est aujourd’hui la seconde métropole du pays, dotée d’une agglomération de plus d’un million d’habitants.

Une ville étudiante

En avion, on survole un tissu urbain plutôt bien ordonné. Il est composé d’une myriade de petits immeubles blancs à balcons, encerclant la tâche rouge des toits de tuiles du quartier central et historique d’Ano Poli, perché sur sa colline.

La crise grecque ? En ville, on ne la perçoit pas.

Sur le Nikis et ses rues adjacentes, quartier de front de mer où toute la population semble converger à un moment ou à un autre de la journée, les restaurants et les cafés branchés, lounge, arty, design… - appelons-les comme on veut ! - sont quasiment à touche-touche.

Envahies par une jeunesse bruyante, les terrasses rappellent que 10% de la population de la ville, soit 120 000 personnes, est étudiante, un record dans le pays.

Certes, la pauvreté existe et le chômage est ici au plus haut. Mais la sociabilité grecque habituelle rend sans doute mieux supportables les maux dont la Grèce souffre.

Et puis Thessalonique n’est-elle pas aussi la ville des créateurs, celle où poussent start-ups et ateliers de design ?

Le tourisme, quant à lui, est loin d’être au niveau de celui qui est en vigueur au sud du pays et dans les îles. 1,5 million de Français sont venus en Grèce en 2014, mais seulement… 24 300 à Thessalonique.

Eglises byzantines, couvents orthodoxes

Pourtant, la ville dispose de plusieurs hôtels d’excellent confort, de plus de cent monuments (dont 15 classés au patrimoine mondial par l’Unesco), de 30 musées et d’une vie nocturne qui est entrée en 2015 dans le top 10 mondial, selon National Geographic.

La traversée pédestre de la ville depuis Ano Poli jusqu’à la mer dit bien l’intérêt historique de la visiter. Fondée en 315 avant J.-C., elle cumule les vestiges.

Remparts et arc romain, tours et bains ottomans, mémoire juive, églises byzantines, couvent orthodoxes, architecture balkanique…

Thessalonique se trouve au carrefour de l’Histoire européenne. Turque jusqu’en 1912, elle n’est redevenue grecque que depuis un siècle.

Et c’est ici qu’est né, en 1881, Atatürk, père de la nation turque. Sa maison natale se visite.

Athos, république monastique

La Grèce du Nord, ce sont aussi les régions et les côtes voisines, avec leurs hôtels et leurs plages.

Parmi les attractions, le mont Olympe, celui des Dieux grecs, est le point culminant du pays, à 2 917 m d’altitude. On peut atteindre son sommet en 6h, mais l’excursion s’effectue généralement en deux jours, avec nuit en refuge.

Il est aussi possible de se balader sur ses versants et dans des gorges, comme celles de l’Enipeas, corridor cheminant entre de hautes falaises ouvertes au loin vers la Méditerranée.

Au nord, les amoureux d’Histoire partiront sur les traces d’Alexandre le Grand, pour voir les sites de Pella (ancienne capitale macédonienne) et de Vergina (vestiges de l’ex-palais du Royaume).

Surtout, ils inscriront au programme la visite du mont Athos, en Chalcidique, seule république monastique au monde.

La réservation, longtemps à l’avance, est obligatoire. 220 personnes peuvent y accéder par jour… dont seulement 20 non-orthodoxes. Et les femmes y sont interdites, une vieille tradition…

La vue en bateau sur les côtes et les monastères perchés reste toutefois possible pour tous et demeure l’un des moments forts d’un voyage en Grèce du Nord.

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