La Jordanie veut reconquérir les voyageurs français - Photo J.D.L.
La Jordanie perd du terrain sur le marché français.
Après des années de croissance à 2 chiffes entre 2007 et 2010, la fréquentation de nos compatriotes a chuté de 30,6 % en 2011 et de 19,8 % en 2012, passant de 51 900 à 41 700.
Pour 2013, le recul est moins marqué mais il reste tout de même de 13,7 % sur les 8 premier mois de l'année.
Deuxième du top 4 des principaux marchés sources européens, avec la Grande Bretagne, l'Allemagne et l'Italie, la France est le seul à connaître une baisse de sa fréquentation depuis le début du "Printemps arabe".
Après des années de croissance à 2 chiffes entre 2007 et 2010, la fréquentation de nos compatriotes a chuté de 30,6 % en 2011 et de 19,8 % en 2012, passant de 51 900 à 41 700.
Pour 2013, le recul est moins marqué mais il reste tout de même de 13,7 % sur les 8 premier mois de l'année.
Deuxième du top 4 des principaux marchés sources européens, avec la Grande Bretagne, l'Allemagne et l'Italie, la France est le seul à connaître une baisse de sa fréquentation depuis le début du "Printemps arabe".
Le circuit attire 58 % des touristes français
Alors que la Jordanie échappe encore à la violence qui secoue la région, le phénomène reste difficile à expliquer, même en se disant que les Français ne s'enferment pas dans leurs hôtels et qu'en ne passant pas toutes leurs vacances à dorer sur la plage, ils prennent peut-être plus de "risques" que leurs homologues européens.
58 % des ventes, par exemple, se font sur les circuits ; et 44 % des producteurs sont des spécialistes de niches, comme l'aventure, la plongée ou encore le voyage culturel.
Et dans tous ces cas, sans doute, le consommateur qui rêve de se balader tranquillement, doit être plus sensible que le client balnéaire aux troubles politico-sociaux qui touchent une destination.
Quoi qu'il en soit, la Jordanie veut retrouver son niveau de 2010, année record où 75 000 Français s'étaient envolés pour Amman.
C'est d'autant plus important pour elle que le panier moyen du client français tourne autour de 1 700 €.
Première cible de ce travail de reconquête, les médias dont l'influence pèse énormément sur le choix des clients potentiels.
58 % des ventes, par exemple, se font sur les circuits ; et 44 % des producteurs sont des spécialistes de niches, comme l'aventure, la plongée ou encore le voyage culturel.
Et dans tous ces cas, sans doute, le consommateur qui rêve de se balader tranquillement, doit être plus sensible que le client balnéaire aux troubles politico-sociaux qui touchent une destination.
Quoi qu'il en soit, la Jordanie veut retrouver son niveau de 2010, année record où 75 000 Français s'étaient envolés pour Amman.
C'est d'autant plus important pour elle que le panier moyen du client français tourne autour de 1 700 €.
Première cible de ce travail de reconquête, les médias dont l'influence pèse énormément sur le choix des clients potentiels.
Les marchés de niches à haute valeur ajoutée
Depuis de longs mois déjà, le Jordanian Tourism Board multiplie ainsi les voyages de presse et devrait poursuivre ses efforts pour la saison à venir afin de montrer au public hexagonal que le pays est calme, hospitalier et plein de ressources touristiques.
Sur le plan marketing, la communication engagée l'an dernier va se focaliser davantage sur la publicité en ligne, sur les réseaux sociaux et sur les blogueurs, dont l'influence grandit tellement qu'on leur a récemment consacré un voyage de découverte spécifique.
Quatre segments vont être plus particulièrement mis en avant : l'aventure, la famille, le MICE et la gastronomie.
De niches où la concurrence est moins dure, mais aussi des marchés à haute valeur ajoutée qui captent une clientèle moins sensible aux crises.
Le pari n'est pas simple, mais comme dit le proverbe : "pour réussir, il faut persévérer".
Sur le plan marketing, la communication engagée l'an dernier va se focaliser davantage sur la publicité en ligne, sur les réseaux sociaux et sur les blogueurs, dont l'influence grandit tellement qu'on leur a récemment consacré un voyage de découverte spécifique.
Quatre segments vont être plus particulièrement mis en avant : l'aventure, la famille, le MICE et la gastronomie.
De niches où la concurrence est moins dure, mais aussi des marchés à haute valeur ajoutée qui captent une clientèle moins sensible aux crises.
Le pari n'est pas simple, mais comme dit le proverbe : "pour réussir, il faut persévérer".