D’un côté une direction qui, ne voulant pas annuler au dernier moment un vol, argue du fait que le chef de cabine « remplaçant » était parfaitement formé, de l’autre un commandant de bord, seul maitre à bord après Dieu, qui craint pour la sécurité de ses passagers - Crédit photo : Air France
Moi, vous me connaissez, comme l’écrivait très souvent mon vieux maitre Frédérique Dard, alias San Antonio. Et l’on ne pourra surement pas me taxer de sympathie vis-à-vis des syndicats de pilotes d’Air France, particulièrement le SNPL.
D’autant et je persiste, que cette organisation tient une grande part de responsabilité dans la mauvaise santé financière de notre compagnie française.
Néanmoins et pour une fois, l’appel à la grève « nationale » chez Air France jeudi prochain ne me parait pas tout à fait incongru, même si, compte tenu de la situation toujours fragile de la compagnie, il aurait été plus opportun que direction et pilotes puissent échanger entre « gens de bonne compagnie », entre « responsables ». Mais c’est un autre et vaste sujet !
Les pilotes appellent à cesser le travail afin que leurs « prérogatives », en tant que commandants de bord responsables de la sécurité à bord de leurs aéronefs soient respectées.
D’autant et je persiste, que cette organisation tient une grande part de responsabilité dans la mauvaise santé financière de notre compagnie française.
Néanmoins et pour une fois, l’appel à la grève « nationale » chez Air France jeudi prochain ne me parait pas tout à fait incongru, même si, compte tenu de la situation toujours fragile de la compagnie, il aurait été plus opportun que direction et pilotes puissent échanger entre « gens de bonne compagnie », entre « responsables ». Mais c’est un autre et vaste sujet !
Les pilotes appellent à cesser le travail afin que leurs « prérogatives », en tant que commandants de bord responsables de la sécurité à bord de leurs aéronefs soient respectées.
Autres articles
-
Air France : le contenu NDC disponible chez Supertripper
-
Liban : Air France et Transavia quid des vols ?
-
Air France : des prestations payantes en classe économique ?🔑
-
Programme hiver Air France : découvrez les nouveautés 2024 - 2025
-
NDC Air France : retrait des tarifs TO et VRF d'Edifact au 1er janvier 2025 🔑
Dominique Gobert - DR
Pour mémoire, le 2 janvier dernier, un commandant de bord sur un vol Air France avait refusé d’assurer cette rotation au prétexte qu’un chef de cabine, malade, avait été remplacé par un autre membre de l’équipage « faisant fonction de chef de cabine ». Intolérable avait expliqué le Commandant de bord, lequel avait été « débarqué » par son directeur des opérations et remplacé par un commandant plus « docile ».
Comme quoi, la solidarité des pilotes, c’est comme la queue de Chien Charly : ça va, ça vient !
Forcément, pour les pilotes, (ce qui serait marrant c’est que le pilote remplaçant fasse aussi grève), cette atteinte à leurs prérogatives de la part de la direction est « intolérable », d’où cet appel à l’arrêt de travail de jeudi prochain.
Et, dans ce cas, j’avoue ma perplexité. D’un côté une direction qui, ne voulant pas annuler au dernier moment un vol, argue du fait que le chef de cabine « remplaçant » était parfaitement formé, de l’autre un commandant de bord, seul maitre à bord après Dieu, qui craint pour la sécurité de ses passagers.
Comme quoi, la solidarité des pilotes, c’est comme la queue de Chien Charly : ça va, ça vient !
Forcément, pour les pilotes, (ce qui serait marrant c’est que le pilote remplaçant fasse aussi grève), cette atteinte à leurs prérogatives de la part de la direction est « intolérable », d’où cet appel à l’arrêt de travail de jeudi prochain.
Et, dans ce cas, j’avoue ma perplexité. D’un côté une direction qui, ne voulant pas annuler au dernier moment un vol, argue du fait que le chef de cabine « remplaçant » était parfaitement formé, de l’autre un commandant de bord, seul maitre à bord après Dieu, qui craint pour la sécurité de ses passagers.
Si tel est le véritable prétexte de ce conflit, il me semble très sincèrement qu’avec un peu de bonne volonté, de part et d’autre, on pouvait arriver à trouver une solution.
Hélas, tel n’a pas été le cas, ce qui reflète bien, encore et toujours, l’état de « faillite sociale » (et accessoirement économique) dans lequel évolue cette compagnie.
D’autant que les conflits, à l’aube de cette nouvelle année, se profilent tels des ouragans chez Air France et ses pilotes : revalorisation (!!!) de leurs salaires, remise en question de leurs régimes de retraites, travail à temps partiels ne sont que quelques sujets dignes de grèves à répétition…
Et de déficit pour Air France.
Mais finalement, l’ouverture d’un immense boulevard pour les concurrents d’Air France, particulièrement de ces nouveaux qui veulent faire du low-cost long-courrier.
Tel Norwegian, cette compagnie qui se veut « la troisième compagnie aérienne européenne en termes d’importance » (mais surement l’une des premières en termes de pertes financières), laquelle entend bien tailler des croupières à notre pavillon français, sur des routes telles que les Antilles Françaises, Tahiti ou l’Amérique, du nord au sud !
Ce qui, malgré cette attitude de pirates, me parait hélas de très bonne guerre. Face à des Level ou autres Norwegian, que pourra faire Air France et sa malheureuse Joon Koun-Koun, engluée dans ses vieilles rancœurs d’un autre siècle ?
Hélas, tel n’a pas été le cas, ce qui reflète bien, encore et toujours, l’état de « faillite sociale » (et accessoirement économique) dans lequel évolue cette compagnie.
D’autant que les conflits, à l’aube de cette nouvelle année, se profilent tels des ouragans chez Air France et ses pilotes : revalorisation (!!!) de leurs salaires, remise en question de leurs régimes de retraites, travail à temps partiels ne sont que quelques sujets dignes de grèves à répétition…
Et de déficit pour Air France.
Mais finalement, l’ouverture d’un immense boulevard pour les concurrents d’Air France, particulièrement de ces nouveaux qui veulent faire du low-cost long-courrier.
Tel Norwegian, cette compagnie qui se veut « la troisième compagnie aérienne européenne en termes d’importance » (mais surement l’une des premières en termes de pertes financières), laquelle entend bien tailler des croupières à notre pavillon français, sur des routes telles que les Antilles Françaises, Tahiti ou l’Amérique, du nord au sud !
Ce qui, malgré cette attitude de pirates, me parait hélas de très bonne guerre. Face à des Level ou autres Norwegian, que pourra faire Air France et sa malheureuse Joon Koun-Koun, engluée dans ses vieilles rancœurs d’un autre siècle ?