Airbus doit bénéficier d’une commande de 16 milliards de dollars pour 36 nouveaux A380 et Boeing de 15 milliards de dollars pour 40 B787-10 Dreamliner à livrer en 2022 - DR Emirates
Ça laisse rêveur, on se croirait même dans un conte des "Mille et une Nuits" : 30e année (sur combien ?) de rentabilité, 1,1 milliard de dollars de bénéfice. Ça, c’est pour le Groupe...
Quant à Emirates, compagnie aérienne, le bénéfice net n’est « que » de 762 millions de dollars, un chiffre d’affaires en hausse de 9% à 25,2 milliards de dollars.
Inutile d’aller plus loin. Les résultats sont là, "hénaurmes". Les actionnaires vont récolter quelques millions de dividendes, les passagers sont en constante augmentation et les avionneurs enregistrent de nouvelles commandes.
Que demande le peuple ?
Ainsi, selon Emirates, Airbus doit bénéficier d’une commande de 16 milliards de dollars pour 36 nouveaux A380 et Boeing de 15 milliards de dollars pour 40 B787-10 Dreamliner à livrer en 2022. Ce qui met quand même le 787 nettement moins cher que le A 380…
En Europe, même si British ou Lufthansa s’en tirent plutôt pas si mal, on compte les points. Et Air France en est au point où, sérieusement, on se demande quelles chances de survie lui sont encore dévolues…
Quant à Emirates, compagnie aérienne, le bénéfice net n’est « que » de 762 millions de dollars, un chiffre d’affaires en hausse de 9% à 25,2 milliards de dollars.
Inutile d’aller plus loin. Les résultats sont là, "hénaurmes". Les actionnaires vont récolter quelques millions de dividendes, les passagers sont en constante augmentation et les avionneurs enregistrent de nouvelles commandes.
Que demande le peuple ?
Ainsi, selon Emirates, Airbus doit bénéficier d’une commande de 16 milliards de dollars pour 36 nouveaux A380 et Boeing de 15 milliards de dollars pour 40 B787-10 Dreamliner à livrer en 2022. Ce qui met quand même le 787 nettement moins cher que le A 380…
En Europe, même si British ou Lufthansa s’en tirent plutôt pas si mal, on compte les points. Et Air France en est au point où, sérieusement, on se demande quelles chances de survie lui sont encore dévolues…
Dominique Gobert - DR
Les compagnies américaines sont aussi inquiètes et tentent, par tous les moyens, de juguler l’irrésistible ascension, non seulement d’Emirates, mais de toutes ces compagnies du Moyen-Orient qui viennent, régulièrement, tailler des croupières à l’ensemble du transport aérien mondial.
Y compris aux compagnies asiatiques, lesquelles voient régulièrement leurs parts de marché se faire grignoter lentement mais sûrement !
Certes, il est tout à fait vrai que les compagnies dites « du Golfe » sont des privilégiées, appuyées et aidées par leurs gouvernements respectifs. Peu ou pas de taxes, peu ou pas de charges salariales, peu ou pas de conflits sociaux…
La faute à qui ?
Essentiellement à l’alliance Europe-Amérique, laquelle, a considéré une fois pour toutes que ces nouvelles compagnies (dites du Golfe) ne risquaient guère de mettre en péril leur suprématie. Et, tellement imbues de leur supériorité qu’elles ont ouvert leurs cieux respectifs, en rigolant doucement sous cape.
Je me souviens de la rapide déconvenue d’Air France, il y a de ça une bonne dizaine d’années, face à Emirates qui raflait (et continue à rafler) des passagers à son détriment.
A tel point que, lors d’un débat tenu à Cannes, lors de ces fameux Cannes Airlines Forum, organisés par Jean-Louis Baroux et APG, entre Jean-Cyril Spinetta et Tim Clarks, ce dernier avait proposé au patron d’Air France d’échanger « leurs comptes », afin de démontrer qu’Emirates était bien gérée… Sans appuis financiers !
Tim Clark a ouvert ses livres à Spinetta. Le contraire ne s’est jamais produit !
Y compris aux compagnies asiatiques, lesquelles voient régulièrement leurs parts de marché se faire grignoter lentement mais sûrement !
Certes, il est tout à fait vrai que les compagnies dites « du Golfe » sont des privilégiées, appuyées et aidées par leurs gouvernements respectifs. Peu ou pas de taxes, peu ou pas de charges salariales, peu ou pas de conflits sociaux…
La faute à qui ?
Essentiellement à l’alliance Europe-Amérique, laquelle, a considéré une fois pour toutes que ces nouvelles compagnies (dites du Golfe) ne risquaient guère de mettre en péril leur suprématie. Et, tellement imbues de leur supériorité qu’elles ont ouvert leurs cieux respectifs, en rigolant doucement sous cape.
Je me souviens de la rapide déconvenue d’Air France, il y a de ça une bonne dizaine d’années, face à Emirates qui raflait (et continue à rafler) des passagers à son détriment.
A tel point que, lors d’un débat tenu à Cannes, lors de ces fameux Cannes Airlines Forum, organisés par Jean-Louis Baroux et APG, entre Jean-Cyril Spinetta et Tim Clarks, ce dernier avait proposé au patron d’Air France d’échanger « leurs comptes », afin de démontrer qu’Emirates était bien gérée… Sans appuis financiers !
Tim Clark a ouvert ses livres à Spinetta. Le contraire ne s’est jamais produit !
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Depuis, Emirates a été rejointe par d’autres compagnies golfiques, telles Qatar ou Etihad, ou encore Oman Air…
Si certaines bénéficient indéniablement du pétrole et de la richesse de leurs Etats, Emirates poursuit sa croissance, avec malgré tout le souci du client… et du service.
Étonnant d’ailleurs, dans un contexte géopolitique de ces régions particulièrement tendu. Pourtant, Emirates qui n’est pas « riche » au sens strict du terme, a toujours su « maîtriser ses coûts ».
Mais il est vrai que chez eux, le SNPL n’est pas en vogue. Et pourtant quelque 160 nationalités collaborent chez Emirates…
Les pilotes ne semblent d'ailleurs pas malheureux dans ce qui ressemble à un conte des Mille et une Nuits".
Si certaines bénéficient indéniablement du pétrole et de la richesse de leurs Etats, Emirates poursuit sa croissance, avec malgré tout le souci du client… et du service.
Étonnant d’ailleurs, dans un contexte géopolitique de ces régions particulièrement tendu. Pourtant, Emirates qui n’est pas « riche » au sens strict du terme, a toujours su « maîtriser ses coûts ».
Mais il est vrai que chez eux, le SNPL n’est pas en vogue. Et pourtant quelque 160 nationalités collaborent chez Emirates…
Les pilotes ne semblent d'ailleurs pas malheureux dans ce qui ressemble à un conte des Mille et une Nuits".