Une simple mais pourtant belle histoire que celle d'Air France, née peu de temps après la guerre, à une période où nos grands-parents croyaient encore en l'avenir, en la prospérité, en la paix. En clair, pour un esprit simpliste, au bonheur ! /photo JDL
Une simple mais pourtant une belle histoire que celle d'Air France, née peu de temps après la guerre, à une période où nos grands-parents croyaient encore en l'avenir, en la prospérité, en la paix.
En clair, pour un esprit simpliste, au bonheur !
C'était une belle compagnie, Air France, pionnière en quelque sorte dans son domaine, avec le "petit plus" qui traduisait le charme et le mode de vie à la française.
Hélas, aussi, l'arrogance et l'esprit du Coq Gaulois.
Dans ces années où peu 'entre nous étions nés, la Compagnie représentait le pays à travers ce monde qui, lui aussi, renaissait.
Et peu importe la rentabilité, l'important était le prestige.
Le Commandant de bord, dans son bel uniforme galonné, était un héros, l'hôtesse de l'air (eh oui, c'était l'appellation) faisait fantasmer les riches passagers mâles (et les autres ?), bien sûr.
Parce que oui, il fallait avoir certains moyens pour voyager en aéroplane…
Le monde a continué à évoluer. L'économie aussi et, des grands rêves passés, on en est venu à quelques notions de rentabilité, de "retour sur investissement", bref..
D'une économie passée, surannée, on a découvert le mondialisme.
Enfin, quand je dis "on", pas Air France !
Et ce qui se passe aujourd'hui n'est pas surprenant. Depuis au moins vingt ans, je ne crois pas me tromper, je n'ai jamais connu Air France en position flamboyante.
Les pilotes ont toujours considéré que la Compagnie leur appartenait.
Je ne suis pas un spécialiste, mais entre la gestion d'une compagnie qui, au fil des ans, a connu une masse salariale ahurissante, tandis que la technologie diminuait l'intervention humaine et le pilotage d'un aéronef, il y a une fracture inversement proportionnelle...
En clair, pour un esprit simpliste, au bonheur !
C'était une belle compagnie, Air France, pionnière en quelque sorte dans son domaine, avec le "petit plus" qui traduisait le charme et le mode de vie à la française.
Hélas, aussi, l'arrogance et l'esprit du Coq Gaulois.
Dans ces années où peu 'entre nous étions nés, la Compagnie représentait le pays à travers ce monde qui, lui aussi, renaissait.
Et peu importe la rentabilité, l'important était le prestige.
Le Commandant de bord, dans son bel uniforme galonné, était un héros, l'hôtesse de l'air (eh oui, c'était l'appellation) faisait fantasmer les riches passagers mâles (et les autres ?), bien sûr.
Parce que oui, il fallait avoir certains moyens pour voyager en aéroplane…
Le monde a continué à évoluer. L'économie aussi et, des grands rêves passés, on en est venu à quelques notions de rentabilité, de "retour sur investissement", bref..
D'une économie passée, surannée, on a découvert le mondialisme.
Enfin, quand je dis "on", pas Air France !
Et ce qui se passe aujourd'hui n'est pas surprenant. Depuis au moins vingt ans, je ne crois pas me tromper, je n'ai jamais connu Air France en position flamboyante.
Les pilotes ont toujours considéré que la Compagnie leur appartenait.
Je ne suis pas un spécialiste, mais entre la gestion d'une compagnie qui, au fil des ans, a connu une masse salariale ahurissante, tandis que la technologie diminuait l'intervention humaine et le pilotage d'un aéronef, il y a une fracture inversement proportionnelle...
En même temps, et à la décharge des navigants, les présidents successifs de la compagnie n'ont pas été particulièrement brillants…
Toujours cette arrogance insupportable.
Même Christian Blanc, lequel en son temps, avait réussi à apporter un regain de productivité (avec quand même l'aide des contribuables et 20 milliards de francs à l'époque), n'aura pas été à la hauteur.
D'ailleurs, après quelque passage peu reluisant en politique et une consommation (exagérée) de cigares aux frais du contribuable, il aura quand même réussi à prendre la direction de la compagnie tunisienne Syphax.
Normal, il possède une très jolie propriété dans les Iles Kerkennah et puis, ça continue à payer les cigares…
Apparurent alors les compagnies low cost, les easyjet et autre Ryanair. C'était l'époque de J.-C. Spinetta, accompagné de son factotum, l'inénarrable PH Gourgeon.
Le mépris, de la part des dirigeants d'Air France envers ces compagnies, n'avait pas de limite : "Nous n'évoluons pas dans le même monde", se plaisaient à clamer dirigeants et personnels d'Air France.
Ben, on a vu...
Avec une bonne décennie de retard, Air France, dirigée maintenant par Alexandre de Juniac, veut enfin créer sa compagnie court courrier, low cost pour enfin s'adapter aux réalités du monde économique.
Trop tard.
Pas question pour les pilotes de devoir conduire leurs avions comme des conducteurs de train.
Mieux vaut continuer à creuser les pertes, dans ce monde où le travail se raréfie. Pitoyable...
Je ne sais pas ce que va donner la situation aujourd'hui, mais c'est pas brillant.
Et pourtant, Jean-Cyril Spinetta est toujours conseiller du Président actuel et PH Gourgeon dispose toujours d'un beau bureau aux Invalides, avec voiture de fonction et chauffeur.
Les voyageurs, eux, restent au sol… et vogue la galère !
Toujours cette arrogance insupportable.
Même Christian Blanc, lequel en son temps, avait réussi à apporter un regain de productivité (avec quand même l'aide des contribuables et 20 milliards de francs à l'époque), n'aura pas été à la hauteur.
D'ailleurs, après quelque passage peu reluisant en politique et une consommation (exagérée) de cigares aux frais du contribuable, il aura quand même réussi à prendre la direction de la compagnie tunisienne Syphax.
Normal, il possède une très jolie propriété dans les Iles Kerkennah et puis, ça continue à payer les cigares…
Apparurent alors les compagnies low cost, les easyjet et autre Ryanair. C'était l'époque de J.-C. Spinetta, accompagné de son factotum, l'inénarrable PH Gourgeon.
Le mépris, de la part des dirigeants d'Air France envers ces compagnies, n'avait pas de limite : "Nous n'évoluons pas dans le même monde", se plaisaient à clamer dirigeants et personnels d'Air France.
Ben, on a vu...
Avec une bonne décennie de retard, Air France, dirigée maintenant par Alexandre de Juniac, veut enfin créer sa compagnie court courrier, low cost pour enfin s'adapter aux réalités du monde économique.
Trop tard.
Pas question pour les pilotes de devoir conduire leurs avions comme des conducteurs de train.
Mieux vaut continuer à creuser les pertes, dans ce monde où le travail se raréfie. Pitoyable...
Je ne sais pas ce que va donner la situation aujourd'hui, mais c'est pas brillant.
Et pourtant, Jean-Cyril Spinetta est toujours conseiller du Président actuel et PH Gourgeon dispose toujours d'un beau bureau aux Invalides, avec voiture de fonction et chauffeur.
Les voyageurs, eux, restent au sol… et vogue la galère !