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La case de l'Oncle Dom : il n'est pire sourd... que celui qui ne veut pas entendre !

L'édito de Dominique Gobert


Bon, d'accord, la révision de la Directive Européenne sur les voyages à forfait n'interviendra, dans le meilleur des cas, qu'en 2017… si tout va bien. C'est un sujet sensible pour la plupart des professionnels du tourisme en France. Mais, curieusement, j'ai l'impression que la plupart s'en foutent…


le Jeudi 5 Décembre 2013

La Directive Européenne sur les voyages à forfait est un sujet majeur pour la profession. Pourtant, j'ai l'impression que tout le monde s'en fout.  © koya979 - Fotolia.com
La Directive Européenne sur les voyages à forfait est un sujet majeur pour la profession. Pourtant, j'ai l'impression que tout le monde s'en fout. © koya979 - Fotolia.com
La Directive Européenne sur les voyages à forfait est, je n'ai pas peur (d'ailleurs, contrairement à ce que certains croient, je n'ai peur de rien) de le dire, un sujet majeur pour la profession, particulièrement en France.

Pour mémoire, dans notre chère Europe, à Bruxelles, on directive sur tout.

Parfois avec bon sens, parfois (souvent ?) selon le sens du vent ou de l'humeur d'une commission improbable.

En ce qui concerne le Tourisme, il s'agira, dans la nouvelle directive, de déterminer une bonne fois pour toutes, la responsabilité, en cas de litige : soit du vendeur, soit de l'organisateur !

Certains pays, tels les Teutons, défendent avec âpreté leur position : c'est l'organisateur qui est responsable… C'est aussi celui qui touche le pognon du client !

Et Bruxelles aurait tendance à préférer cette position, qui n'est pas celle de la France, pas plus que celle du kamasutra… Si je puis me permettre cette guillerette opinion !

Dominique Gobert - DR
Dominique Gobert - DR
En France, Snav et APST, main dans la main et bientôt logés sous le même toit, défendent, becs et ongles la responsabilité du vendeur, associé à l'organisateur.

Le Seto, jusqu'alors pas franchement enthousiaste, vient de se rallier (et je vous l'avais annoncé en exclu, si je ne me fais pas de bien, personne ne le fera) à la position commune.

Vont bientôt récupérer le 1er étage de l'APST, non ?

En soi, c'est pas véritablement un problème. Maintenant qu'en France, tout le monde est d'accord…

Seulement, c'est faire fi de Bruxelles. Parce que, chez ces gens-là, Monsieur, faut légiférer, plus exactement faut directiver.

Harmonisationner… sauf pour la TVA, mais ça, c'est le problème de Mademoiselle !

Jusqu'à présent, la Directive donnait à chaque pays la possibilité de faire comme il lui semblait bon.

C'était trop bien. Dans son immense sagesse, les sbires de la Grande Commission (et oui, y'a la petite et la grosse, désolé !) veulent encore défendre davantage le consommateur et décréter que c'est l'organisateur qui sera responsable…

Et qui, accessoirement, prendra le pognon du client à la source… Comme dans la plupart de ces pays, ce sont des agences quasi intégrées, où est le problème ?

En France, c'est pas la même chose…

Pourtant, si j'en crois le nombre (réduit) de lecteurs que nous avons eu après la publication du papier hier matin (lire), on peut pas dire que ça intéresse beaucoup la profession.

Ça a pas fait péter l'audimat, hein !

J'ai même l'impression que tout le monde s'en fout. C'est pourtant l'avenir et ce serait un peu dommage que Snav, APST et Ceto se décarcassent pour rien. C'est pas Ducroc, mais quand même, non ?

Ces derniers étaient d'ailleurs, sont même aujourd'hui encore à Bruxelles, afin de rencontrer le rapporteur du projet à la Commission (c'est pas beau de cafter). Ils ont l'espoir d'être "entendus".

Evidemment, si le cafteur est sourd, ça va être compliqué… Et, franchement, je ne vois pas, pour le consommateur, comment il peut être mieux protectionné.

Que ce soit le vendeur ou l'organisateur, la loi est claire en France, alors faudrait peut-être s'attaquer à des sujets plus graves. L'harmonisation des taxes, par exemple, nein ?

Quant au problème, engendré plus ou moins en loucedé par cette directive, le fameux problème de "qui prend le pognon le premier" et gère ainsi sa tréso, ça concerne que les professionnels entre eux.

Ce sont des relations commerciales qui ne peuvent quand même pas être légitifées (ou, je sais, mais je suis en pleine relecture de Frédéric Dard, San Antonio) ?

Enfin, ce que j'en dis… Mais faudrait être plus vigilants, les gars, c'est de votre avenir qu'on cause... A bon entendeur, salut !


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Commentaires

1.Posté par LESAGE le 05/12/2013 09:39 | Alerter
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Il va falloir apprendre a travailler sans la trésorerie tourisme ... c'est pas gagné

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