
Finis donc les mariages truqués, les pauvres gamines obligées de finir dans le lit d'un vieux pervers pépère, sale et barbu. Vive la liberté des femmes tunisiennes et l'égalité des sexes ! /photo JDL
C'est une première.
Et ça se passe en Tunisie, cette destination délaissée par les touristes français… qui ont peur d'une révolution qui s'est pourtant déroulée sans grande violence et qui se poursuit... dans le bons sens !
C'est en effet, je n'hésite pas à le dire, une vraie révolution dans cette partie du monde.
L'Assemblée Constituante de Tunisie vient en effet de voter à une large majorité, avec l'appui des barbus d'Enadha, un projet de Constitution unique dans le monde arabe.
La Tunisie, décidément, nous réserve encore bien des surprises et c'est un véritable plaisir, ce soir, de l'écrire !
Et tout d'abord, parmi tous les articles de cette future Constitution, qui, si tout va bien, devrait être votée (et adoptée !) le 14 janvier prochain, le plus bel article qui, résolument, balaye l'obscurantisme profond de certains barbus vers les poubelles de l'histoire.
Que dis-je ? Cet article le néanti (oui, l'obscurantisme est masculin, sinon j'aurais écrit La Néanti… D'accord, c'était juste pour rire...)
L'article en question ? Pour la première fois dans un pays arabe, la Femme est considérée comme l'égale de l'homme !
Oui, ça parait normal, il n'empêche que, jusqu'à présent, la Femme n'était tout au plus considérée que "comme le complément de l'homme".
Quand je parle d'obscurantisme, le mot n'est quasi pas assez fort !
Et donc, si la nouvelle Constitution est adoptée par le peuple, citoyennes et citoyens tunisiens seront "égaux devant la loi sans discrimination".
Et ça se passe en Tunisie, cette destination délaissée par les touristes français… qui ont peur d'une révolution qui s'est pourtant déroulée sans grande violence et qui se poursuit... dans le bons sens !
C'est en effet, je n'hésite pas à le dire, une vraie révolution dans cette partie du monde.
L'Assemblée Constituante de Tunisie vient en effet de voter à une large majorité, avec l'appui des barbus d'Enadha, un projet de Constitution unique dans le monde arabe.
La Tunisie, décidément, nous réserve encore bien des surprises et c'est un véritable plaisir, ce soir, de l'écrire !
Et tout d'abord, parmi tous les articles de cette future Constitution, qui, si tout va bien, devrait être votée (et adoptée !) le 14 janvier prochain, le plus bel article qui, résolument, balaye l'obscurantisme profond de certains barbus vers les poubelles de l'histoire.
Que dis-je ? Cet article le néanti (oui, l'obscurantisme est masculin, sinon j'aurais écrit La Néanti… D'accord, c'était juste pour rire...)
L'article en question ? Pour la première fois dans un pays arabe, la Femme est considérée comme l'égale de l'homme !
Oui, ça parait normal, il n'empêche que, jusqu'à présent, la Femme n'était tout au plus considérée que "comme le complément de l'homme".
Quand je parle d'obscurantisme, le mot n'est quasi pas assez fort !
Et donc, si la nouvelle Constitution est adoptée par le peuple, citoyennes et citoyens tunisiens seront "égaux devant la loi sans discrimination".
Finis donc les mariages truqués, les pauvres gamines obligées de finir dans le lit d'un vieux pervers pépère, sale et barbu.
Vive la liberté des femmes tunisiennes et l'égalité des sexes !
Ça, c'était le plus fort, mais le reste de ce projet de Constitution est aussi une véritable avancée dans cette région du monde.
Je cite, en vrac : "Les libertés d'opinion, de pensée, d'expression, d'information et d'édition sont garanties", le droit de grève, comme le droit syndical sont préservés, la torture, morale comme physique devient un crime imprescriptible…
Fini la loi de la Charia, ce droit islamique venu d'un autre temps : "L'Etat est le gardien de la religion. Il garantit la liberté de conscience et de croyance et le libre exercice du culte" !
Il aura fallu pas loin de trois ans avant que la Tunisie prenne conscience que la liberté n'était pas un vain mot, mais une réalité qui devrait être universelle.
Trois ans, c'est finalement peu, comparé à des décennies de dictature et d'iniquités flagrantes…
Vive la liberté des femmes tunisiennes et l'égalité des sexes !
Ça, c'était le plus fort, mais le reste de ce projet de Constitution est aussi une véritable avancée dans cette région du monde.
Je cite, en vrac : "Les libertés d'opinion, de pensée, d'expression, d'information et d'édition sont garanties", le droit de grève, comme le droit syndical sont préservés, la torture, morale comme physique devient un crime imprescriptible…
Fini la loi de la Charia, ce droit islamique venu d'un autre temps : "L'Etat est le gardien de la religion. Il garantit la liberté de conscience et de croyance et le libre exercice du culte" !
Il aura fallu pas loin de trois ans avant que la Tunisie prenne conscience que la liberté n'était pas un vain mot, mais une réalité qui devrait être universelle.
Trois ans, c'est finalement peu, comparé à des décennies de dictature et d'iniquités flagrantes…
Je n'ai qu'un vœu, pour cette région du monde : c'est que beaucoup des voisins de ce pays "ami" se penchent d'un peu plus près sur cette (r)évolution.
Que certains, tels ces petits roitelets bourrés de pétrole, esclavagistes encore pour leurs immigrés, dispendieux de richesses pétrolières qui n'auront qu'un temps, regardent leur avenir d'un œil un peu plus curieux.
Ils y verront un avenir plus serein.
La Tunisie a montré la voie. Il faudra surement encore affiner le texte… Mais c'est un grand pas et je suis assez content de propager cette nouvelle.
Il ne reste plus maintenant à la Tunisie qu'à retrouver ses touristes français, ceux qui l'ont boudé depuis trois ans.
Néanmoins, je crois qu'on tient le bon bout… et c'est bien !
Que certains, tels ces petits roitelets bourrés de pétrole, esclavagistes encore pour leurs immigrés, dispendieux de richesses pétrolières qui n'auront qu'un temps, regardent leur avenir d'un œil un peu plus curieux.
Ils y verront un avenir plus serein.
La Tunisie a montré la voie. Il faudra surement encore affiner le texte… Mais c'est un grand pas et je suis assez content de propager cette nouvelle.
Il ne reste plus maintenant à la Tunisie qu'à retrouver ses touristes français, ceux qui l'ont boudé depuis trois ans.
Néanmoins, je crois qu'on tient le bon bout… et c'est bien !