Selon une source interne, l’actionnaire allemand aimerait également réintégrer Corsair au sein du pôle tour-opérating, sur le même modèle que les autres compagnies du groupe. Une stratégie qui ne satisferait pas Pascal de Izaguirre, le PDG, qui préférerait garder la compagnie indépendante. - DR
Quelques mois après l’échec de son rachat par le groupe Dubreuil (Air Caraïbes), la compagnie Corsair n’est plus à vendre.
Les actionnaires auraient également décidé de ne pas renouveler sa flotte, préférant offrir à ses Boeing 747 un coup de jeune.
Une grande visite (D-check) pour un budget de 8 à 9 millions d’euros a été programmée. Le premier module pourrait partir en mars 2017.
Autre bonne nouvelle, le groupe accepte enfin d’ajuster le prix des loyers des avions, passant de 300 000$ à 100 000$.
Des tarifs plus en phase avec la réalité du marché et qui pourraient peut-être lui permettre d’alléger ses pertes.
En effet, la direction financière prévoyait de finir l’année avec une perte de 2 à 3 millions d’euros, sans compter l’impact de la grève, d’environ 4,5 millions d’euros.
Mais les excellents chiffres de vente de l’été pourraient lui permettre de retrouver l’équilibre.
Les actionnaires auraient également décidé de ne pas renouveler sa flotte, préférant offrir à ses Boeing 747 un coup de jeune.
Une grande visite (D-check) pour un budget de 8 à 9 millions d’euros a été programmée. Le premier module pourrait partir en mars 2017.
Autre bonne nouvelle, le groupe accepte enfin d’ajuster le prix des loyers des avions, passant de 300 000$ à 100 000$.
Des tarifs plus en phase avec la réalité du marché et qui pourraient peut-être lui permettre d’alléger ses pertes.
En effet, la direction financière prévoyait de finir l’année avec une perte de 2 à 3 millions d’euros, sans compter l’impact de la grève, d’environ 4,5 millions d’euros.
Mais les excellents chiffres de vente de l’été pourraient lui permettre de retrouver l’équilibre.
Corsair indépendante ou intégrée au tour-operating ?
Autres articles
-
FNAM : "Nous voulons un environnement réglementaire et fiscal simple"
-
Air Caraïbes : une nouvelle ère commence en 2024🔑
-
LATAM : les créanciers approuvent le plan de réorganisation de la compagnie
-
Recrutement : l’emploi redécolle dans l’aérien français
-
Aérien : avis de tempête dans le ciel austral ! 🔑
Selon une source interne, l’actionnaire allemand aimerait également réintégrer Corsair au sein du pôle tour-operating, sur le même modèle des autres compagnies du groupe.
Une stratégie qui ne satisferait pas Pascal de Izaguirre, le PDG, qui préférerait garder la compagnie indépendante.
Peut-être pour mieux contrôler son réseau de destinations, notamment sur l’Afrique.
Ce désaccord témoigne-t-il d’une certaine défiance de la part des actionnaires allemands envers la direction française ?
La filiale tricolore semble en effet perdre chaque jour un peu plus son indépendance.
Depuis l’annonce de la nouvelle réorganisation du groupe, la France est désormais sous la coupe d’une direction Western Europe, conduite par le belge Elie Bruyninckx, ancien directeur de Jetair.
Le département marketing vient d’être confié à Frans Leenaars, un Hollandais qui travaillait pour Disney Parks & Resorts.
De telles annonces prouvent qu'il est aujourd'hui difficile de comprendre où va le groupe et d'évaluer la marge de manœuvre de l’équipe française pour mener à bien la politique de développement des marques Nouvelles Frontières, Marmara et Aventuria dans l’Hexagone.
Une stratégie qui ne satisferait pas Pascal de Izaguirre, le PDG, qui préférerait garder la compagnie indépendante.
Peut-être pour mieux contrôler son réseau de destinations, notamment sur l’Afrique.
Ce désaccord témoigne-t-il d’une certaine défiance de la part des actionnaires allemands envers la direction française ?
La filiale tricolore semble en effet perdre chaque jour un peu plus son indépendance.
Depuis l’annonce de la nouvelle réorganisation du groupe, la France est désormais sous la coupe d’une direction Western Europe, conduite par le belge Elie Bruyninckx, ancien directeur de Jetair.
Le département marketing vient d’être confié à Frans Leenaars, un Hollandais qui travaillait pour Disney Parks & Resorts.
De telles annonces prouvent qu'il est aujourd'hui difficile de comprendre où va le groupe et d'évaluer la marge de manœuvre de l’équipe française pour mener à bien la politique de développement des marques Nouvelles Frontières, Marmara et Aventuria dans l’Hexagone.