Le Havre muscle son jeu. En juin prochain, le port sera en capacité d’accueillir 13 500 passagers grâce aux trois nouveaux terminaux qui bénéficieront aussi de parkings pour taxis, autocars, vélos.
Les deux premiers, situés quai Pierre Callet, seront livrés en décembre 2025 pour une mise en service en janvier 2026 ; le troisième, quai Roger Meunier, suivra au printemps. L’inauguration officielle de l’ensemble est prévue à l’été 2026.
Au-delà des infrastructures portuaires, le projet comprend 4,5 hectares de renaturation, une première en Europe : « Nous voulons redonner la pointe de Floride aux habitants, avec des espaces de promenade et de loisirs », souligne d’Alexandra Ruiz, directrice générale du GIP Le Havre. Ces aménagements paysagers s’achèveront début 2027.
Autre levier majeur : l’électrification des quais, menée par HAROPA Port. « Les premiers essais ont déjà eu lieu ; à la fin de l’année, nous pourrons raccorder les premiers navires », poursuit la responsable. Objectif : supprimer les émissions à quai et le bruit des moteurs, anticipant ainsi l’obligation européenne de 2030.
Les deux premiers, situés quai Pierre Callet, seront livrés en décembre 2025 pour une mise en service en janvier 2026 ; le troisième, quai Roger Meunier, suivra au printemps. L’inauguration officielle de l’ensemble est prévue à l’été 2026.
Au-delà des infrastructures portuaires, le projet comprend 4,5 hectares de renaturation, une première en Europe : « Nous voulons redonner la pointe de Floride aux habitants, avec des espaces de promenade et de loisirs », souligne d’Alexandra Ruiz, directrice générale du GIP Le Havre. Ces aménagements paysagers s’achèveront début 2027.
Autre levier majeur : l’électrification des quais, menée par HAROPA Port. « Les premiers essais ont déjà eu lieu ; à la fin de l’année, nous pourrons raccorder les premiers navires », poursuit la responsable. Objectif : supprimer les émissions à quai et le bruit des moteurs, anticipant ainsi l’obligation européenne de 2030.
Le Havre : 135 escales attendues en 2025
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Si le départ de CFC Croisières a déçu les agents de voyages, MSC Cruises, Norwegian Cruise Line, AIDA Cruises ou encore Princess Cruises confirment leur fidélité. « Nous prévoyons environ 135 escales cette année, contre 140 déjà programmées pour 2026 », indique la directrice, qui se félicite d’un premier semestre solide malgré l’immobilisation d’un quai.
Les futurs terminaux devraient pouvoir renforcer les têtes de ligne, en offrant un accueil fluide et sécurisé : « Au Havre, tout est en place pour gérer les opérations de sûreté, d’avitaillement, de bagages… dans un écosystème portuaire complet. » Et « compte tenu de nos bonnes relations avec le groupe Ambassador, nous espérons bien pouvoir accueillir de nouveau très vite CFC Croisières ».
Les arguments ne manquent pas : « Nous accueillons les paquebots dans un port conçu pour les paquebots, loin des riverains et des sites classés », rappelle Alexandra Ruiz. La ville assume son héritage maritime : « François Iᵉʳ a créé d’abord le port, puis la ville. Ici, le bateau fait partie de l’ADN. »
Les futurs terminaux devraient pouvoir renforcer les têtes de ligne, en offrant un accueil fluide et sécurisé : « Au Havre, tout est en place pour gérer les opérations de sûreté, d’avitaillement, de bagages… dans un écosystème portuaire complet. » Et « compte tenu de nos bonnes relations avec le groupe Ambassador, nous espérons bien pouvoir accueillir de nouveau très vite CFC Croisières ».
Les arguments ne manquent pas : « Nous accueillons les paquebots dans un port conçu pour les paquebots, loin des riverains et des sites classés », rappelle Alexandra Ruiz. La ville assume son héritage maritime : « François Iᵉʳ a créé d’abord le port, puis la ville. Ici, le bateau fait partie de l’ADN. »
Un financement original et équilibré

Alexandra Ruiz, DG du GIE Le Havre Croisière @Le Havre Croisière
Plutôt que de multiplier les escales simultanées, Le Havre mise sur la montée en puissance progressive de tout le territoire : « Il ne s’agit pas d’organiser des triples escales sans disposer de taxis, cars ou guides en nombre suffisant.»
D’un coût total de 60 millions d’euros, le projet est financé à parts égales par des fonds publics (Région Normandie, Le Havre Seine Métropole) et par un emprunt de 30 millions d’euros auprès de la Banque des Territoires et d’une banque privée. Celui-ci sera remboursé via une taxe passager : « Les compagnies contribueront directement, et non le seul contribuable », insiste Alexandra Ruiz.
Enfin, pour la patronne du GIE, l’impact économique de la croisière est tangible : « Il y a deux grands blocs : les emplois portuaires - lamanage, pilotage, sécurité, avitaillement - qui sont non délocalisables, et les emplois touristiques - guides, agents d’accueil - qui vivent au Havre. »
Afin de mieux mesurer les retombées côté visiteurs, une étude est menée en ce moment avec la Région Normandie.
D’un coût total de 60 millions d’euros, le projet est financé à parts égales par des fonds publics (Région Normandie, Le Havre Seine Métropole) et par un emprunt de 30 millions d’euros auprès de la Banque des Territoires et d’une banque privée. Celui-ci sera remboursé via une taxe passager : « Les compagnies contribueront directement, et non le seul contribuable », insiste Alexandra Ruiz.
Enfin, pour la patronne du GIE, l’impact économique de la croisière est tangible : « Il y a deux grands blocs : les emplois portuaires - lamanage, pilotage, sécurité, avitaillement - qui sont non délocalisables, et les emplois touristiques - guides, agents d’accueil - qui vivent au Havre. »
Afin de mieux mesurer les retombées côté visiteurs, une étude est menée en ce moment avec la Région Normandie.