Les pilotes du SNPL attaquent Air France au prud'hommes - DR : © pixel974 - Fotolia.com
Alors que dans la froidure parisienne l'aéroplane de Royal Air Maroc décollait fort agréablement d'Orly (j'ai du faire trois fois le tour de l'aéroport à bord de mon automobile pour trouver le nouveau P6, le P3 étant fermé !), que vois-je dans les gazettes du matin ?
Encore les pilotes d'Air France, plus exactement, ceux du SNPL, qui, non contents d'avoir provoqué une grève qui a coûté, au bas mot, plus de 300 millions d'euros à la compagnie, emmerdé clients, agents de voyages et tour-opérateurs, attaquent devant les prud'hommes leur entreprise... afin de se faire payer une partie de leurs jours de grèves.
On croit rêver !
Et pourtant, telle est la réalité. Ces messieurs-dames du SNPL, décidément, n'ont rien compris à la vraie vie.
Bien évidemment, malin, le SNPL réfute l'idée de se "faire payer les jours de grève", mais simplement de "faire respecter la loi et l'accord de stabilité des plannings".
Une tentative minable, alors que finalement les pilotes n'ont strictement rien obtenu de leurs revendications durant la grève, pour amener Air France quasiment au fond du trou.
Mais il est vrai que les élections professionnelles approchent et que le SNPL entend, une nouvelle fois, garder son entreprise à sa botte !
Je ne sais pas si cette tentative aura une chance d'aboutir. Mais sincèrement, il faut quand même espérer que les juges, dans leur grande sagesse, sauront juger cette affaire avec toute la rigueur qu'elle mérite.
Et, pour tout vous dire, y'a vraiment des coups de pieds au cul qui se perdent !
En attendant, ça va pas ramener la sérénité dans la compagnie, ce qui ne pourra d'ailleurs, que fortifier les concurrents qui, eux, vivent déjà l'avenir !
Encore les pilotes d'Air France, plus exactement, ceux du SNPL, qui, non contents d'avoir provoqué une grève qui a coûté, au bas mot, plus de 300 millions d'euros à la compagnie, emmerdé clients, agents de voyages et tour-opérateurs, attaquent devant les prud'hommes leur entreprise... afin de se faire payer une partie de leurs jours de grèves.
On croit rêver !
Et pourtant, telle est la réalité. Ces messieurs-dames du SNPL, décidément, n'ont rien compris à la vraie vie.
Bien évidemment, malin, le SNPL réfute l'idée de se "faire payer les jours de grève", mais simplement de "faire respecter la loi et l'accord de stabilité des plannings".
Une tentative minable, alors que finalement les pilotes n'ont strictement rien obtenu de leurs revendications durant la grève, pour amener Air France quasiment au fond du trou.
Mais il est vrai que les élections professionnelles approchent et que le SNPL entend, une nouvelle fois, garder son entreprise à sa botte !
Je ne sais pas si cette tentative aura une chance d'aboutir. Mais sincèrement, il faut quand même espérer que les juges, dans leur grande sagesse, sauront juger cette affaire avec toute la rigueur qu'elle mérite.
Et, pour tout vous dire, y'a vraiment des coups de pieds au cul qui se perdent !
En attendant, ça va pas ramener la sérénité dans la compagnie, ce qui ne pourra d'ailleurs, que fortifier les concurrents qui, eux, vivent déjà l'avenir !
Autre sujet, toujours en explorant les gazettes du matin, la polémique qui s'installe au sujet de la nouvelle garantie financière pour les opérateurs de voyages.
Voilà-t'y pas que, chez mon excellent confrère du Quotidien du Tourisme, je tombe (failli me faire mal) sur la diatribe d'un administrateur de l'APST, lequel semblait vraiment tomber (lui aussi) des nues.
Ou alors, il venait de découvrir la Lune !
Oui, chers grands professionnels du tourisme, vous avez élu des administrateurs à l'APST qui ne sont pas au courant des décisions qu'ils prennent lors de leurs réunions de bureau !
Parmi ces administrateurs, j'en cite un, qui s'exprime très souvent et sur tous les sujets.
En l'occurrence, c'est Richard, cet excellent Richard qui parle et, après avoir ouvert ses guillemets, je le cite: "Mais, coup de théâtre, le président de l’APST annonce un doublement du calcul du taux appliqué à la vente de forfait pour le calcul de la garantie. C’est une décision grave qui aurait mérité une discussion".
Eh bien oui. La garantie double, et par voie de conséquence, les cotisations doublent aussi.
Mais, dans cette histoire, il y a forcément un menteur : soit Raoul Nabet, le Président de l'APST, qui certifie que "ces discussions ont eu lieu depuis fort longtemps et que tous les administrateurs étaient au courant et prévenus", soit le Président de TourCom...
De plus, si je ne m'abuse, ce sont quand même les pouvoirs publics qui ont pris la décision et publié cet arrêté au Journal Officiel.
Et Richard va plus loin, lorsqu'il dit "le plus grave c'est que cette cascade de mesures dénote une absence d'anticipation (...) Ce n’est pas ça gérer. Gérer c’est prévoir et mettre un peu de côté durant les bonnes années pour faire face aux mauvaises nouvelles".
C'est vrai, je reconnais bien volontiers que le bon Richard est un excellent gestionnaire.
Mais faudrait quand même faire un tout petit peu dans la décence...
Voilà-t'y pas que, chez mon excellent confrère du Quotidien du Tourisme, je tombe (failli me faire mal) sur la diatribe d'un administrateur de l'APST, lequel semblait vraiment tomber (lui aussi) des nues.
Ou alors, il venait de découvrir la Lune !
Oui, chers grands professionnels du tourisme, vous avez élu des administrateurs à l'APST qui ne sont pas au courant des décisions qu'ils prennent lors de leurs réunions de bureau !
Parmi ces administrateurs, j'en cite un, qui s'exprime très souvent et sur tous les sujets.
En l'occurrence, c'est Richard, cet excellent Richard qui parle et, après avoir ouvert ses guillemets, je le cite: "Mais, coup de théâtre, le président de l’APST annonce un doublement du calcul du taux appliqué à la vente de forfait pour le calcul de la garantie. C’est une décision grave qui aurait mérité une discussion".
Eh bien oui. La garantie double, et par voie de conséquence, les cotisations doublent aussi.
Mais, dans cette histoire, il y a forcément un menteur : soit Raoul Nabet, le Président de l'APST, qui certifie que "ces discussions ont eu lieu depuis fort longtemps et que tous les administrateurs étaient au courant et prévenus", soit le Président de TourCom...
De plus, si je ne m'abuse, ce sont quand même les pouvoirs publics qui ont pris la décision et publié cet arrêté au Journal Officiel.
Et Richard va plus loin, lorsqu'il dit "le plus grave c'est que cette cascade de mesures dénote une absence d'anticipation (...) Ce n’est pas ça gérer. Gérer c’est prévoir et mettre un peu de côté durant les bonnes années pour faire face aux mauvaises nouvelles".
C'est vrai, je reconnais bien volontiers que le bon Richard est un excellent gestionnaire.
Mais faudrait quand même faire un tout petit peu dans la décence...
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