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Liban : le secteur touristique à l’heure des premiers bilans

Reprise en vue des vols commerciaux sur Beyrouth


Le mois de guerre a été désastreux pour le secteur touristique libanais. Si le pays des Cèdres est également confronté à une marée noire souillant 150 kilomètres de ses côtes, les sites antiques de Baalbeck et Tyr n’ont pas souffert des bombardements.


Rédigé par Vincent de Monicault - redaction@tourmag.com le Jeudi 24 Août 2006

Liban : le secteur touristique à l’heure des premiers bilans
Une catastrophe humanitaire, un lourd tribut payé par les civils, une économie à terre et des dégâts matériels représentant un tiers de son PIB : douze jours après la fin du conflit avec Israël, le Liban a commencé à panser des plaies béantes. Le redémarrage de l’activité passe notamment par un desserrement des blocus navals et aériens. Lufthansa espère reprendre ses vols réguliers sur Beyrouth à la fin du mois, Air France «dans les plus brefs délais».

Le secteur du tourisme (10% du PNB du Liban) est bien sûr à genoux. Le ministre du tourisme libanais Joe Sarkis parle de «désastre total». «On tablait sur 1,6 million de touristes en 2006. Nous y serions arrivés et même davantage. Maintenant, tout est perdu», a-t-il déploré hier, mercredi, tout en présentant un programme de soutien et de réhabilitation «fondé, je l'espère, sur la stabilité et la sécurité».

150 kilomètres de côtes ont été souillés par une marée noire

La situation écologique est grave. Environ 150 kilomètres de côtes ont été souillés par une marée noire, suite à un raid sur les réservoirs de la centrale électrique de Jiyyeh. (30 km au sud de Beyrouth). L’Onu estime qu’il faudra un an pour nettoyer le littoral. Le joli petit port phénicien de Byblos est envahi par le pétrole. "Entre 50 et 60 % de l'activité touristique dépend du bord de mer", rappelle volontiers Joe Sarkis.

Côté patrimoine, les experts de la Direction générale des antiquités (DGA) sont rassurants : les bombardements intensifs qui ont visé les abords immédiats des sites antiques de Baalbeck et de Tyr n’ont pas fait de dégâts. Ces sites sont tous deux classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Baalbeck, dans la plaine de la Békaa, est célèbre pour ses temples de Bacchus et de Jupiter. Tyr, situé sur la côte sud, rassemble à la fois des vestiges romains et croisés.

Le tourisme israélien également touché

Au-delà des destructions et des souffrances des populations du nord, la facture va être lourde pour l’économie israélienne. Environ 200.000 touristes auraient ainsi renoncé à se rendre en Israël cet été. Plus inquiétant pour son industrie touristique, le conflit réintroduit l’Etat hébreu dans le cercle peu enviable des pays à forts risques géopolitiques.

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Tags : amadeus, liban
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