La Réserve fédérale américaine a, comme prévu, abaissé son taux directeur de 25 points de base. Cependant, la direction que prendra la politique monétaire à court terme reste incertaine, ce qui pousse la banque centrale à faire preuve de prudence.
					 
Le récent ralentissement des créations d’emplois ne traduit pas un véritable affaiblissement de l’économie, mais plutôt un manque d’offre de main-d’œuvre.
					 
					 
Ce phénomène s’explique en grande partie par des politiques migratoires plus strictes, qui limitent la disponibilité des travailleurs. La Fed ne peut pas compenser ce déséquilibre par une stimulation de la demande, et les prochaines données sur le marché du travail devraient confirmer cette analyse.
					 
					 
Sur le plan des prix, la Fed estime que la hausse de l’inflation récente est surtout due aux droits de douane, dont les effets devraient s’estomper en 2026, ramenant l’inflation sous la barre des 3 %. Néanmoins, cette hypothèse reste fragile : les États-Unis semblent avoir quitté durablement la période de faible inflation des années 2000-2010.
					 
					 
L’inflation des services, en particulier, demeure supérieure d’environ un point à celle des décennies précédentes, signe d’une pression inflationniste persistante.
					 
					 
Enfin, les conditions financières ne justifient pas une nouvelle baisse rapide des taux. Les marchés boursiers continuent de progresser, les écarts de crédit sont faibles et la liquidité reste élevée.
					 
					 
Autrement dit, la politique monétaire actuelle n’apparaît pas excessivement restrictive. Dans ce contexte, la Fed préfère avancer prudemment, à la manière d’un conducteur sur une route enneigée : mieux vaut lever légèrement le pied que freiner brutalement.
					 
					 
Cette prudence, toutefois, pèse sur le dollar américain. L’incertitude entourant la politique monétaire à court terme devrait empêcher un rebond durable de la devise, dans un environnement où trop de signaux contradictoires brouillent encore la visibilité.
					 
					 
A lire aussi : Le dollar américain a-t-il touché le point le plus bas ?
			 Le récent ralentissement des créations d’emplois ne traduit pas un véritable affaiblissement de l’économie, mais plutôt un manque d’offre de main-d’œuvre.
Ce phénomène s’explique en grande partie par des politiques migratoires plus strictes, qui limitent la disponibilité des travailleurs. La Fed ne peut pas compenser ce déséquilibre par une stimulation de la demande, et les prochaines données sur le marché du travail devraient confirmer cette analyse.
Sur le plan des prix, la Fed estime que la hausse de l’inflation récente est surtout due aux droits de douane, dont les effets devraient s’estomper en 2026, ramenant l’inflation sous la barre des 3 %. Néanmoins, cette hypothèse reste fragile : les États-Unis semblent avoir quitté durablement la période de faible inflation des années 2000-2010.
L’inflation des services, en particulier, demeure supérieure d’environ un point à celle des décennies précédentes, signe d’une pression inflationniste persistante.
Enfin, les conditions financières ne justifient pas une nouvelle baisse rapide des taux. Les marchés boursiers continuent de progresser, les écarts de crédit sont faibles et la liquidité reste élevée.
Autrement dit, la politique monétaire actuelle n’apparaît pas excessivement restrictive. Dans ce contexte, la Fed préfère avancer prudemment, à la manière d’un conducteur sur une route enneigée : mieux vaut lever légèrement le pied que freiner brutalement.
Cette prudence, toutefois, pèse sur le dollar américain. L’incertitude entourant la politique monétaire à court terme devrait empêcher un rebond durable de la devise, dans un environnement où trop de signaux contradictoires brouillent encore la visibilité.
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Taux de change : l'euro a retrouvé de la vigueur face à la livre sterling et au yen japonais
Après une phase de prises de bénéfices, l’euro a retrouvé de la vigueur, notamment face à la livre sterling et au yen japonais. Concernant ce dernier, de nombreux analystes anticipent une hausse des taux d’intérêt par la Banque du Japon, mais cette perspective nous semble peu probable avant la fin de l’année.
Dans ce contexte, le yen pourrait continuer à se déprécier, et la paire EUR/JPY a de bonnes chances d’atteindre le seuil des 180 d’ici la fin de l’année.
Les devises d’Europe centrale et orientale connaissent elles aussi une période de stabilité. Les investisseurs et intermédiaires financiers restent globalement positionnés à l’achat, en particulier sur le koruna tchèque (CZK), le zloty polonais (PLN) et le forint hongrois (HUF).
Ces monnaies demeurent toutefois très sensibles à l’évolution du sentiment de risque sur les marchés. Tant que les conditions restent calmes, elles devraient bien se maintenir, mais une hausse des tensions sur les marchés obligataires ou actions pourrait les fragiliser.
À plus long terme, elles bénéficient encore de taux directeurs stables, la phase d’assouplissement monétaire dans la région étant désormais achevée – un cycle qui avait d’ailleurs commencé, notamment en Hongrie, bien avant celui de la zone euro.
  | 
    SUPPORTS HEBDO  | 
    RESISTANCES HEBDO  | 
  ||
  | 
    S1  | 
    S2  | 
    R1  | 
    R2  | 
  
EUR/USD  | 
    1,1515  | 
    1,1430  | 
    1,1736  | 
    1,1780  | 
  
EUR/GBP  | 
    0,8690  | 
    0,8634  | 
    0,8900  | 
    0,8934  | 
  
EUR/CHF  | 
    0,9201  | 
    0,9154  | 
    0,9311  | 
    0,9401  | 
  
EUR/CAD  | 
    1,6183  | 
    1,6130  | 
    1,6311  | 
    1,6388  | 
  
EUR/JPY  | 
    174,99  | 
    173,88  | 
    180,00  | 
    181,12  | 
  
Les annonces à suivre :
					 Le prolongement du shutdown américain réduit considérablement la visibilité économique aux États-Unis. Dans ce contexte, l’enquête ADP sur l’emploi pour octobre, habituellement considérée comme un indicateur secondaire et peu fiable, sera scrutée de près par les cambistes. 
					 
					 
					 
Il faudra toutefois rester prudent dans l’interprétation des résultats, car ils risquent de donner une image partielle de la situation réelle du marché du travail.
					 
					 
Au Royaume-Uni, l’attention se tourne vers la réunion de la Banque d’Angleterre prévue ce jeudi. Les marchés sont partagés sur la possibilité d’une baisse des taux, mais nous estimons plus probable que l’institution opte pour le statu quo.
					 
					 
Les pressions inflationnistes persistent et le contexte budgétaire britannique reste incertain, ce qui plaide en faveur d’une approche prudente. Dans ces conditions, la livre sterling pourrait connaître un peu plus de volatilité que d’ordinaire au cours de la semaine.
			 Il faudra toutefois rester prudent dans l’interprétation des résultats, car ils risquent de donner une image partielle de la situation réelle du marché du travail.
Au Royaume-Uni, l’attention se tourne vers la réunion de la Banque d’Angleterre prévue ce jeudi. Les marchés sont partagés sur la possibilité d’une baisse des taux, mais nous estimons plus probable que l’institution opte pour le statu quo.
Les pressions inflationnistes persistent et le contexte budgétaire britannique reste incertain, ce qui plaide en faveur d’une approche prudente. Dans ces conditions, la livre sterling pourrait connaître un peu plus de volatilité que d’ordinaire au cours de la semaine.
Jour  | 
    Heure  | 
    Pays  | 
    Indicateur  | 
    A quoi s’attendre ?  | 
    Impact  | 
  
04/11  | 
    04:30  | 
    Australie  | 
    Réunion de la banque centrale  | 
    Selon les données publiées la semaine dernière, l’inflation a connu sa plus forte hausse en deux ans. Pas de baisse des taux, selon nous.  | 
    Élevé  | 
  
05/11  | 
    14:15  | 
    USA  | 
    Enquête ADP (Octobre)  | 
    Précédent à -32k.  | 
    Élevé  | 
  
06/11  | 
    13:00  | 
    Royaume-Uni  | 
    Réunion de la banque centrale  | 
    Taux directeur maintenu à 4%.  | 
    Élevé  | 
  
					 Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
					 
					 
					 
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
					 
					 
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