Horizon dégagé sur des collines de chênes verts, ciel s’ouvrant au bleu du Luberon, sarabande d’oiseaux glissant en musique au ras du ravin : voilà pour le décor - DR : J.-F.R.
En ce frais matin de printemps, nous arrivons au départ de la randonnée, au parking des Belvédères (altitude 525 m), comme un ermite dans sa retraite : seul au cœur du Luberon.
Il faudra d’ailleurs attendre la toute fin de la balade pour croiser d’autres quidams. Ici, nous sommes loin de Gordes et de sa cohue estivale !
La première partie du parcours longe la rive gauche du Calavon, en surplomb de la rivière.
Au gré des rafales de vent, remonte le bruit du torrent, que nous traverserons plus tard à gué depuis la rive opposée.
Horizon dégagé sur des collines de chênes verts, ciel s’ouvrant au bleu, sarabande d’oiseaux glissant en musique au ras du ravin : voilà pour le décor.
Il faudra d’ailleurs attendre la toute fin de la balade pour croiser d’autres quidams. Ici, nous sommes loin de Gordes et de sa cohue estivale !
La première partie du parcours longe la rive gauche du Calavon, en surplomb de la rivière.
Au gré des rafales de vent, remonte le bruit du torrent, que nous traverserons plus tard à gué depuis la rive opposée.
Horizon dégagé sur des collines de chênes verts, ciel s’ouvrant au bleu, sarabande d’oiseaux glissant en musique au ras du ravin : voilà pour le décor.
Sérénade au-dessus de la rivière
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Le sentier pierreux et diaclasé (balisage GR rouge et blanc) rappelle la nature calcaire du sol et sa vocation première : l’élevage ovin.
Un concert de sonnailles nous accueille d’ailleurs en vue d’une prairie. Des dizaines de brebis paissent tranquillement l’herbe rase, déjà préparées à affronter le cagnard provençal d’un après-midi de juin.
Il fait encore bon lorsque nous arrivons aux ponts du Grand Vallat et de la Blaque (altitude 420 m).
Les oiseaux effectuent leur sérénade au-dessus de la rivière, au moment où nous tournons le dos au village de Viens, perché plus bas dans la vallée. Nous avons marché 45 minutes et la partie la plus passionnante du circuit nous attend.
Un concert de sonnailles nous accueille d’ailleurs en vue d’une prairie. Des dizaines de brebis paissent tranquillement l’herbe rase, déjà préparées à affronter le cagnard provençal d’un après-midi de juin.
Il fait encore bon lorsque nous arrivons aux ponts du Grand Vallat et de la Blaque (altitude 420 m).
Les oiseaux effectuent leur sérénade au-dessus de la rivière, au moment où nous tournons le dos au village de Viens, perché plus bas dans la vallée. Nous avons marché 45 minutes et la partie la plus passionnante du circuit nous attend.
Odeur légère d’un champ de lavande
En prenant à droite, direction « Aven de l’Echelle » (balisage jaune), nous changeons de rive.
Hardi les gars, le sentier remonte et ouvre de nouvelles perspectives sur les falaises grises-blanches. Elles résistent vaille que vaille au reboisement naturel, conséquence de la déprise rurale.
Après un agréable passage dans un vallon humide, le vent apporte l’odeur légère d’un champ de lavande et du thym sauvage. Ces effluves donnent le courage d’affronter la descente acrobatique vers les gorges.
Après 1h45 de marche, à 510 m d’altitude, voilà enfin le moment de plonger dans le canyon !
Hardi les gars, le sentier remonte et ouvre de nouvelles perspectives sur les falaises grises-blanches. Elles résistent vaille que vaille au reboisement naturel, conséquence de la déprise rurale.
Après un agréable passage dans un vallon humide, le vent apporte l’odeur légère d’un champ de lavande et du thym sauvage. Ces effluves donnent le courage d’affronter la descente acrobatique vers les gorges.
Après 1h45 de marche, à 510 m d’altitude, voilà enfin le moment de plonger dans le canyon !
Fraîches baignades dans le Luberon
Une échelle métallique y conduit, agrippée à la paroi d’un aven. Puis un raide sentier équipé de barres métalliques dévale jusqu’au lit de la rivière.
Au-dessus de nos têtes, les martinets dansent dans les courants ascendants. Nous voilà au gué, le « Trou des Condamines ». Nous sommes redescendus à la côte 430 m.
L’eau verte traversée, le sentier remonte rive gauche. Occasions de fraîches baignades au pied des cavités rocheuses polies par l’érosion.
Reste à s’extraire du « puits ». Le raide sentier se hisse droit sur les parois, équipées de rambardes en métal.
Revoilà le parking, il est à peine 11h. Une petite matinée pour engranger un nouveau souvenir dans ce Luberon moins dévoyé qu’il n’y parait.
LIRE AUSSI : Les Alpilles, la Provence en majesté
Au-dessus de nos têtes, les martinets dansent dans les courants ascendants. Nous voilà au gué, le « Trou des Condamines ». Nous sommes redescendus à la côte 430 m.
L’eau verte traversée, le sentier remonte rive gauche. Occasions de fraîches baignades au pied des cavités rocheuses polies par l’érosion.
Reste à s’extraire du « puits ». Le raide sentier se hisse droit sur les parois, équipées de rambardes en métal.
Revoilà le parking, il est à peine 11h. Une petite matinée pour engranger un nouveau souvenir dans ce Luberon moins dévoyé qu’il n’y parait.
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Pratique
Parc naturel régional du Luberon
parcduluberon.fr
Alpes-de-Haute-Provence Tourisme
tourisme-alpes-haute-provence.com
Durée : 2h45
Carte : IGN TOP25 3242OT Apt – PNR du Luberon
A déconseiller avec de jeunes enfants et en cas d’orage.
parcduluberon.fr
Alpes-de-Haute-Provence Tourisme
tourisme-alpes-haute-provence.com
Durée : 2h45
Carte : IGN TOP25 3242OT Apt – PNR du Luberon
A déconseiller avec de jeunes enfants et en cas d’orage.
