Plutôt que de prendre contact avec nous, Hernando Acosta (regional director de Marmara Belgique) a préféré répliquer à notre article par une lettre adressée à notre confrère belge Travel Magazine (*) dont vous trouverez la copie dans l’encadré ci-dessous.
En dehors de Jean Philippe Cuvelier, président de l’UPAV, qui, rappelons-le, n’a pas hésité, lors d’un point presse, à émettre ses doutes quant à la pérennité du maintien des activités de Marmara en Belgique, nos autres sources ont préféré garder l’anonymat.
Pourquoi ? Soit elles étaient en négociation avec le voyagiste, soit étaient impliquées directement ou indirectement dans le dossier.
« Il ne sert à rien de faire du volume si la rentabilité n’est pas au rendez-vous. »
Il nous semble que le directeur régional de Marmara a mal lu notre article. Nous avons écrit que nous ne pensions pas que la filiale belge allait purement et simplement disparaître du marché belge. Ce que nous avons dit, sur base de ce que nos sources nous ont déclaré, c’est que le mode de fonctionnement de la société allait, dans un délai plus ou moins long, changer.
Après avoir écarté le point fermeture, nous avons ensuite évoqué les possibilités envisagées pour le maintien du voyagiste en Belgique. Pour les actionnaires de la société, d’après ce qui nous a été dit à plusieurs reprises, « Il ne sert à rien de faire du volume si la rentabilité n’est pas au rendez-vous. »
Ce qui fait qu’ils plancheraient sur des solutions qui permettraient à la filiale belge de retrouver une rentabilité
Mais rappelons les propositions qui d’après nos informateurs seraient envisagées : soit Marmara Belgique deviendrait le TO pratiquant la vente directe pour le groupe tout en maintenant des contrats avec des partenaires importants (GIE, réseaux d’AGV), soit il réduirait l’importance de son bureau en Belgique. Celui-ci ne se composant plus que de commerciaux, l’essentiel du traitement des opérations étant réalisées à Paris
En fait, si Hernando Acosta ne fait que confirmer que Marmara Belgique n’arrêtera pas ses activités en Belgique, il passe sous silence les deux autres possibilités et ne dément pas la possibilité que l'une d’entre elles soit mise en application.
A bien lire son courrier, force est de constater qu’une part importante de celui-ci est un plaidoyer commercial sur tous les produits proposés par Marmara pour la saison d’hiver 2006-2007. Mais il passe sous silence la mise en parenthèse hivernale de la destination Turquie la spécialité maison. Passons...
Maintenir, quoiqu’il arrive, les ventes via les réseaux importants
Et lorsqu’il parle des contacts et des contrats qui sont en train d’être signés actuellement, ce n’est absolument contradictioire avec ce que nous avons écrit. Que ce soit la formule vente directe ou la formule équipe restreinte, l’objectif est de maintenir, quoiqu’il arrive, les ventes via les réseaux importants.
Par contre en ce qui concerne la qualité des services, nous avions signalé que l’un des griefs qui nous a été signalé se situerait dans la faiblesse de l’accueil des clients néerlandophones dans les destinations. Sauf si nous lisons mal, Hernando Acosta n’en parle pas dans sa lettre. Or la qualité principale d’un TO opérant sur la totalité de la Belgique est d’offrir un même niveau de qualité à tous ses clients. Par exemple, pour les touristes néerlandophones un choix complet de circuits unilingues en néerlandais.
Quant aux clients mystères professionnels, mazette, 400 ! Autant pour la seule petite Belgique et nous n'en avons jamais rencontré un seul ! Et s’ils sont professionnels, cela signifie qu’ils sont rémunérés. Nous, on veut bien mais … A moins qu’il s’agisse d’inspecteurs Français… qui réalisent également des contrôles pour l’ensemble du groupe.
Michel Ghesquière
(*) Apparemment une attitude bien ancrée « maison » puisque Hervé Vighier, patron France avait déjà procédé de même. C’est ce qu’on appelle de la communication « ciblée » = ;O))
En dehors de Jean Philippe Cuvelier, président de l’UPAV, qui, rappelons-le, n’a pas hésité, lors d’un point presse, à émettre ses doutes quant à la pérennité du maintien des activités de Marmara en Belgique, nos autres sources ont préféré garder l’anonymat.
Pourquoi ? Soit elles étaient en négociation avec le voyagiste, soit étaient impliquées directement ou indirectement dans le dossier.
« Il ne sert à rien de faire du volume si la rentabilité n’est pas au rendez-vous. »
Il nous semble que le directeur régional de Marmara a mal lu notre article. Nous avons écrit que nous ne pensions pas que la filiale belge allait purement et simplement disparaître du marché belge. Ce que nous avons dit, sur base de ce que nos sources nous ont déclaré, c’est que le mode de fonctionnement de la société allait, dans un délai plus ou moins long, changer.
Après avoir écarté le point fermeture, nous avons ensuite évoqué les possibilités envisagées pour le maintien du voyagiste en Belgique. Pour les actionnaires de la société, d’après ce qui nous a été dit à plusieurs reprises, « Il ne sert à rien de faire du volume si la rentabilité n’est pas au rendez-vous. »
Ce qui fait qu’ils plancheraient sur des solutions qui permettraient à la filiale belge de retrouver une rentabilité
Mais rappelons les propositions qui d’après nos informateurs seraient envisagées : soit Marmara Belgique deviendrait le TO pratiquant la vente directe pour le groupe tout en maintenant des contrats avec des partenaires importants (GIE, réseaux d’AGV), soit il réduirait l’importance de son bureau en Belgique. Celui-ci ne se composant plus que de commerciaux, l’essentiel du traitement des opérations étant réalisées à Paris
En fait, si Hernando Acosta ne fait que confirmer que Marmara Belgique n’arrêtera pas ses activités en Belgique, il passe sous silence les deux autres possibilités et ne dément pas la possibilité que l'une d’entre elles soit mise en application.
A bien lire son courrier, force est de constater qu’une part importante de celui-ci est un plaidoyer commercial sur tous les produits proposés par Marmara pour la saison d’hiver 2006-2007. Mais il passe sous silence la mise en parenthèse hivernale de la destination Turquie la spécialité maison. Passons...
Maintenir, quoiqu’il arrive, les ventes via les réseaux importants
Et lorsqu’il parle des contacts et des contrats qui sont en train d’être signés actuellement, ce n’est absolument contradictioire avec ce que nous avons écrit. Que ce soit la formule vente directe ou la formule équipe restreinte, l’objectif est de maintenir, quoiqu’il arrive, les ventes via les réseaux importants.
Par contre en ce qui concerne la qualité des services, nous avions signalé que l’un des griefs qui nous a été signalé se situerait dans la faiblesse de l’accueil des clients néerlandophones dans les destinations. Sauf si nous lisons mal, Hernando Acosta n’en parle pas dans sa lettre. Or la qualité principale d’un TO opérant sur la totalité de la Belgique est d’offrir un même niveau de qualité à tous ses clients. Par exemple, pour les touristes néerlandophones un choix complet de circuits unilingues en néerlandais.
Quant aux clients mystères professionnels, mazette, 400 ! Autant pour la seule petite Belgique et nous n'en avons jamais rencontré un seul ! Et s’ils sont professionnels, cela signifie qu’ils sont rémunérés. Nous, on veut bien mais … A moins qu’il s’agisse d’inspecteurs Français… qui réalisent également des contrôles pour l’ensemble du groupe.
Michel Ghesquière
(*) Apparemment une attitude bien ancrée « maison » puisque Hervé Vighier, patron France avait déjà procédé de même. C’est ce qu’on appelle de la communication « ciblée » = ;O))
Courrier de Marmara à Travel Magazine pour TourMaG.com (sic)
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“Nous avons lu avec stupéfaction l’article paru sur Tourmag.com annonçant le fin imminente des activités de Marmara en Belgique. Nous ne comprenons pas d’où viennent de telles rumeurs sachant que Marmara-Bosphorus Belgique est en pleine effervescence.
L’arrêt des activités Marmara en Belgique n’est en aucun cas à l’ordre du jour. La production et les ventes de la saison hiver vont bon train, bien lancées par les 1ères Minutes qui sont un franc succès.
La réactivité des agents de voyages sur nos actions – entre autre l’action Champagne pour le Combiné Croisière Néfertiti – dépassent largement nos attentes. Les préparatifs pour la
saison été 2007 sont quasiment bouclés. Et les discussions de renouvellement des contrats de collaboration avec nos véritables partenaires distributeurs sont en cours avec à la clé déjà bon nombre de contrats – dont certains pluriannuels – signés.
Il est évident que Marmara aussi a connu une saison estivale 2006 difficile dû à l’effondrement de la destination Turquie. Et nous avons, comme les autres T.O., dû encaisser quelques coups. Mais Marmara anno 2006 n’est heureusement plus un T.O. dépendant d’une seule destination.
Nous avons pu grâce à notre programme sur nos autres destinations – le Maroc (avec une croissance phénoménale de plus de 50% sur Marrakech), la Tunisie (Monastir et Djerba), la Crète (vols complets du début jusqu’à la fin de la saison), l’Egypte (Hurghada et notre Combiné Croisière Néfertiti unique!) – absorber grandement le recul de la Turquie. Marmara continuera à s’appuyer sur ses atouts indéniables pour assurer son développement: des prix ultra compétitifs, un rapport qualité-prix excellent, sur toutes ses destinations ses propres Clubs Marmara à l’abri des Russes et autres Allemands dominants.
Marmara garde également la qualité au centre de ses préoccupation: chaque année plus de 30.000 enquêtes de satisfaction, 400 clients mystères professionnels évaluent et jugent nos produits de façon critique. Cela dans le but de hausser d’année en année notre niveau de qualité. En résumé: Marmara propose un programme équilibré, qualitatif et à des prix ultra compétitifs sur les 5 destinations populaires du bassin méditerranéen.”
L’arrêt des activités Marmara en Belgique n’est en aucun cas à l’ordre du jour. La production et les ventes de la saison hiver vont bon train, bien lancées par les 1ères Minutes qui sont un franc succès.
La réactivité des agents de voyages sur nos actions – entre autre l’action Champagne pour le Combiné Croisière Néfertiti – dépassent largement nos attentes. Les préparatifs pour la
saison été 2007 sont quasiment bouclés. Et les discussions de renouvellement des contrats de collaboration avec nos véritables partenaires distributeurs sont en cours avec à la clé déjà bon nombre de contrats – dont certains pluriannuels – signés.
Il est évident que Marmara aussi a connu une saison estivale 2006 difficile dû à l’effondrement de la destination Turquie. Et nous avons, comme les autres T.O., dû encaisser quelques coups. Mais Marmara anno 2006 n’est heureusement plus un T.O. dépendant d’une seule destination.
Nous avons pu grâce à notre programme sur nos autres destinations – le Maroc (avec une croissance phénoménale de plus de 50% sur Marrakech), la Tunisie (Monastir et Djerba), la Crète (vols complets du début jusqu’à la fin de la saison), l’Egypte (Hurghada et notre Combiné Croisière Néfertiti unique!) – absorber grandement le recul de la Turquie. Marmara continuera à s’appuyer sur ses atouts indéniables pour assurer son développement: des prix ultra compétitifs, un rapport qualité-prix excellent, sur toutes ses destinations ses propres Clubs Marmara à l’abri des Russes et autres Allemands dominants.
Marmara garde également la qualité au centre de ses préoccupation: chaque année plus de 30.000 enquêtes de satisfaction, 400 clients mystères professionnels évaluent et jugent nos produits de façon critique. Cela dans le but de hausser d’année en année notre niveau de qualité. En résumé: Marmara propose un programme équilibré, qualitatif et à des prix ultra compétitifs sur les 5 destinations populaires du bassin méditerranéen.”
