TourMaG - Pourquoi avoir consacré un livre sur le tourisme spatial et la santé ?
Michel Messager : Comme vous le savez, j’écris une série de livres pour Amazon sur le Tourisme Spatial, dont le dernier en date était consacré au Tourisme Spatial et l’Ecologie, le prochain, qui sortira l’année prochaine portera sur le Tourisme Spatial et les Assurances, et celui qui vient donc de sortir et qui fait l’objet de cette interview, est consacré au Tourisme Spatial et la Santé.
Santé, Ecologie et Assurance sont en effet pour moi les ‘’ingrédients’’ nécessaire pour assurer pleinement le développement du Tourisme Spatial.
TourMaG - Pourquoi ces trois piliers sont-ils-si importants ?
Michel Messager : Ceux qui voyageront demain sont ceux de la génération des 18/30 ans, génération plus encline dans la protection de leur environnement que dans la conquête spatiale, d’où mon livre l’année dernière sur le spatial et l’écologie pour montrer les efforts et les résultats réalisés par l’industrie spatial en ce domaine.
Lire aussi : Michel Messager : "Voyages dans ma vie", un livre pour se souvenir
Pour ce livre sur le spatial et la santé, j’ai voulu montrer, à une époque où tout le monde veut être protégé et la Réassurance érigé en dogme, que les problèmes liés à la santé faisaient l’objet de nombreuses recherches et de nombreuses avancées afin que ceux qui seront les prochains touristes de l’espace reviennent dans les meilleures conditions physiques et sanitaires possibles.
Quant au prix cela va de soit, si le tourisme spatial veut se développer, il faut que celui-ci se ‘’démocratise’’ et donc que les prix deviennent abordables. Pour mémoire, beaucoup pensent que d’ici cinq à dix ans, les prix seront au moins divisés par deux, trois, voire plus.
Michel Messager : Comme vous le savez, j’écris une série de livres pour Amazon sur le Tourisme Spatial, dont le dernier en date était consacré au Tourisme Spatial et l’Ecologie, le prochain, qui sortira l’année prochaine portera sur le Tourisme Spatial et les Assurances, et celui qui vient donc de sortir et qui fait l’objet de cette interview, est consacré au Tourisme Spatial et la Santé.
Santé, Ecologie et Assurance sont en effet pour moi les ‘’ingrédients’’ nécessaire pour assurer pleinement le développement du Tourisme Spatial.
TourMaG - Pourquoi ces trois piliers sont-ils-si importants ?
Michel Messager : Ceux qui voyageront demain sont ceux de la génération des 18/30 ans, génération plus encline dans la protection de leur environnement que dans la conquête spatiale, d’où mon livre l’année dernière sur le spatial et l’écologie pour montrer les efforts et les résultats réalisés par l’industrie spatial en ce domaine.
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Pour ce livre sur le spatial et la santé, j’ai voulu montrer, à une époque où tout le monde veut être protégé et la Réassurance érigé en dogme, que les problèmes liés à la santé faisaient l’objet de nombreuses recherches et de nombreuses avancées afin que ceux qui seront les prochains touristes de l’espace reviennent dans les meilleures conditions physiques et sanitaires possibles.
Quant au prix cela va de soit, si le tourisme spatial veut se développer, il faut que celui-ci se ‘’démocratise’’ et donc que les prix deviennent abordables. Pour mémoire, beaucoup pensent que d’ici cinq à dix ans, les prix seront au moins divisés par deux, trois, voire plus.
Répondre aux questions que peuvent se poser de futurs touristes de l’espace
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TourMaG - A qui s’adresse ce livre ?
Michel Messager : Tout d’abord et bien entendu, à tous ceux qui s’intéressent au spatial et au domaine du vol habité et qui sont, il faut le savoir, de plus en plus nombreux. Ce livre, j’ai souhaité le faire pour qu’il soit simple à lire et soit facilement consultable puisqu’il a été rédigé sous forme d’un abécédaire.
Sur les 226 pages de cet ouvrage, avec près d’une trentaine de chapitre allant des problèmes de dos, du mal de l’espace, en passant par les implications cardiaques ou les problèmes d’apesanteur et en terminant par les conséquences sur la vue ou les insuffisances rénales, le livre aborde donc toutes les questions que peuvent se poser de futurs touristes de l’espace et ceux qui seront amenés à vendre ce type de voyages.
Lire aussi : Michel Messager sort un livre sur le Tourisme Spatial
Également, on passe en revue tous les problèmes annexes que peut entraîner sur la santé un voyage spatial, notamment au retour, mais aussi la meilleure façon de s’y préparer. On a même droit par exemple, a une description des exercices élémentaires pour se mettre en forme avant le départ.
TourMaG - Ce livre de plus de 200 pages est très documenté et aborde beaucoup d’aspect médicaux. Or n’étant pas vous-même médecin, comment avez-vous pu réaliser ce genre d’ouvrage ?
Michel Messager : Tout d’abord et je tiens à insister à nouveau, sur le fait qu’avant tout j’ai souhaité faire un livre de vulgarisation pour un éventail le plus large possible de lecteurs et non pas un livre réservé aux spécialistes du monde médical ou spatial.
Pour rendre ce livre le plus abordable possible, je me suis mis dans la peau d’un futur voyageur de l’espace et me suis posé les questions qui me paraissaient les plus concrètes et crédibles. Ainsi, on aborde par exemple les problèmes de claustrophobie, d’hygiène, de mal de dents, de mal de l’espace, de sommeil, d’hydratation…
Evidemment cela a nécessité de nombreuses recherches et de nombreuses entrevues et surtout un temps important de vérification et de recoupement des informations. Grosso modo, la réalisation de cet ouvrage m’a pris environ un an et demi de travail.
Michel Messager : Tout d’abord et bien entendu, à tous ceux qui s’intéressent au spatial et au domaine du vol habité et qui sont, il faut le savoir, de plus en plus nombreux. Ce livre, j’ai souhaité le faire pour qu’il soit simple à lire et soit facilement consultable puisqu’il a été rédigé sous forme d’un abécédaire.
Sur les 226 pages de cet ouvrage, avec près d’une trentaine de chapitre allant des problèmes de dos, du mal de l’espace, en passant par les implications cardiaques ou les problèmes d’apesanteur et en terminant par les conséquences sur la vue ou les insuffisances rénales, le livre aborde donc toutes les questions que peuvent se poser de futurs touristes de l’espace et ceux qui seront amenés à vendre ce type de voyages.
Lire aussi : Michel Messager sort un livre sur le Tourisme Spatial
Également, on passe en revue tous les problèmes annexes que peut entraîner sur la santé un voyage spatial, notamment au retour, mais aussi la meilleure façon de s’y préparer. On a même droit par exemple, a une description des exercices élémentaires pour se mettre en forme avant le départ.
TourMaG - Ce livre de plus de 200 pages est très documenté et aborde beaucoup d’aspect médicaux. Or n’étant pas vous-même médecin, comment avez-vous pu réaliser ce genre d’ouvrage ?
Michel Messager : Tout d’abord et je tiens à insister à nouveau, sur le fait qu’avant tout j’ai souhaité faire un livre de vulgarisation pour un éventail le plus large possible de lecteurs et non pas un livre réservé aux spécialistes du monde médical ou spatial.
Pour rendre ce livre le plus abordable possible, je me suis mis dans la peau d’un futur voyageur de l’espace et me suis posé les questions qui me paraissaient les plus concrètes et crédibles. Ainsi, on aborde par exemple les problèmes de claustrophobie, d’hygiène, de mal de dents, de mal de l’espace, de sommeil, d’hydratation…
Evidemment cela a nécessité de nombreuses recherches et de nombreuses entrevues et surtout un temps important de vérification et de recoupement des informations. Grosso modo, la réalisation de cet ouvrage m’a pris environ un an et demi de travail.
Tourisme spatial et santé : plusieurs anecdotes
TourMaG - Votre livre est bourré d’anecdotes, si vous deviez en choisir une, ce serait laquelle ?
Michel Messager : Les élèves d’une école primaire d’Ottawa (Canada), faisant partie d’un programme pour ‘’surdoués’’, se sont posés la question de savoir si l’Epipen, médicament utilisé sur terre en cas d’allergie, pouvait également être utilisé dans l’espace où les allergies sont fréquentes.
Dans le cadre du programme ‘’Cubes in Space’’ de la Nasa, celle-ci a retenu leur projet en embarquant leurs expériences dans des cubes satellites, l’un sur une fusée, l’autre sur un ballon spatial.
Au retour sur terre, si 87% de l’épinéphrine composant l’Epipen était toujours pure, 13% s’était transformé en dérivés d’acide benzoïque dont la caractéristique est d’être hautement toxique.
C’est donc grâce à une classe de ‘’surdoués’’ que la Nasa a ainsi appris que l’Epipen utilisé en cas d’allergie se transformait en un dangereux poison une fois dans l’espace !
TourMaG - A la fin de ce livre, quelle conclusion en tirez-vous ?
Michel Messager : Si tout le monde n’est pas convaincu de l’intérêt du vol habité et donc du tourisme spatial, ce que je peux comprendre, je voudrais leur dire tout ce que peut apporter ce secteur à la médecine sur terre.
Quelques exemples :
- Les effets de l’environnement spatial sur le corps humain sont analogues à ceux d’un vieillissement accéléré et réversible, d’un mode de vie hyper-sédentaire ou d’un alitement prolongé. Les études menées en impesanteur dans l’espace aident ainsi à mieux comprendre et prévenir certaines maladies comme l’ostéoporose, la fragilité des personnes âgées ou encore le risque cardiovasculaire.
- Une des grandes retombées technologiques de la conquête spatiale c’est aussi l’avènement de la télémédecine qui a émergé quand les équipes au sol ont dû assister les premiers hommes dans l’espace avec les programmes Vostok, Mercury ou encore Apollo.
- Enfin, saviez-vous que les pompes cardiaques pour les patients en attente d’une greffe, sont issues d’une technologie directement dérivée des pompes à carburant de la navette spatiale.
Comme on peut le voir dans ces trois exemples et tout au long du livre, il faut bien appréhender que la médecine spatiale est aussi au service de la santé sur Terre, tout comme la médecine spatiale demeure indissociable et indispensable au développement et à l’avenir du Tourisme spatial. »
Grâce à ces avancées quasi quotidiennes, tout le monde pourra faire du Tourisme spatial, à l’image de la pionnière de l'aviation Wally Funk, 82 ans ou de William Shatner, qui a incarné le fameux capitaine Kirk dans la série Star Trek, 90 ans.
Michel Messager : Les élèves d’une école primaire d’Ottawa (Canada), faisant partie d’un programme pour ‘’surdoués’’, se sont posés la question de savoir si l’Epipen, médicament utilisé sur terre en cas d’allergie, pouvait également être utilisé dans l’espace où les allergies sont fréquentes.
Dans le cadre du programme ‘’Cubes in Space’’ de la Nasa, celle-ci a retenu leur projet en embarquant leurs expériences dans des cubes satellites, l’un sur une fusée, l’autre sur un ballon spatial.
Au retour sur terre, si 87% de l’épinéphrine composant l’Epipen était toujours pure, 13% s’était transformé en dérivés d’acide benzoïque dont la caractéristique est d’être hautement toxique.
C’est donc grâce à une classe de ‘’surdoués’’ que la Nasa a ainsi appris que l’Epipen utilisé en cas d’allergie se transformait en un dangereux poison une fois dans l’espace !
TourMaG - A la fin de ce livre, quelle conclusion en tirez-vous ?
Michel Messager : Si tout le monde n’est pas convaincu de l’intérêt du vol habité et donc du tourisme spatial, ce que je peux comprendre, je voudrais leur dire tout ce que peut apporter ce secteur à la médecine sur terre.
Quelques exemples :
- Les effets de l’environnement spatial sur le corps humain sont analogues à ceux d’un vieillissement accéléré et réversible, d’un mode de vie hyper-sédentaire ou d’un alitement prolongé. Les études menées en impesanteur dans l’espace aident ainsi à mieux comprendre et prévenir certaines maladies comme l’ostéoporose, la fragilité des personnes âgées ou encore le risque cardiovasculaire.
- Une des grandes retombées technologiques de la conquête spatiale c’est aussi l’avènement de la télémédecine qui a émergé quand les équipes au sol ont dû assister les premiers hommes dans l’espace avec les programmes Vostok, Mercury ou encore Apollo.
- Enfin, saviez-vous que les pompes cardiaques pour les patients en attente d’une greffe, sont issues d’une technologie directement dérivée des pompes à carburant de la navette spatiale.
Comme on peut le voir dans ces trois exemples et tout au long du livre, il faut bien appréhender que la médecine spatiale est aussi au service de la santé sur Terre, tout comme la médecine spatiale demeure indissociable et indispensable au développement et à l’avenir du Tourisme spatial. »
Grâce à ces avancées quasi quotidiennes, tout le monde pourra faire du Tourisme spatial, à l’image de la pionnière de l'aviation Wally Funk, 82 ans ou de William Shatner, qui a incarné le fameux capitaine Kirk dans la série Star Trek, 90 ans.
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.