
Avec sa première base opérationnelle à Bratislava en Slovaquie, Sky Europe avait immédiatement affiché la couleur : devenir la compagnie low cost de référence de l’Europe centrale et orientale pendant que les Ryanair, Easyjet & co bataillaient pour occuper le ciel de l’Europe de l’Ouest.
Aujourd’hui la low cost compte quatre autres bases opérationnelles Cracovie, Budapest, Varsovie, Prague et depuis le 25 mars dernier, Vienne. Des destinations pour partie Loisirs mais aussi Business puisque 30 % des sièges sont occupés par des hommes d’affaires.
La compagnie qui est cotée aux bourses de Vienne et Varsovie, avec, comme actionnaires de référence un fonds de pension et un groupe bancaire américains, avait cependant un souci avec son coefficient de remplissage (65%) très moyen pour une low cost.
Aujourd’hui la low cost compte quatre autres bases opérationnelles Cracovie, Budapest, Varsovie, Prague et depuis le 25 mars dernier, Vienne. Des destinations pour partie Loisirs mais aussi Business puisque 30 % des sièges sont occupés par des hommes d’affaires.
La compagnie qui est cotée aux bourses de Vienne et Varsovie, avec, comme actionnaires de référence un fonds de pension et un groupe bancaire américains, avait cependant un souci avec son coefficient de remplissage (65%) très moyen pour une low cost.
La vente ouverte aux agents de voyages
Elle s’est donc dotée d’une « pointure » avec le recrutement , en septembre dernier, de Karim Makhlouf, ex Lufthansa, mais surtout ex-Germanwings, et ex- HLX.com, la filiale low cost de TUI.
Première conséquence positive de ce recrutement, l’apport d’une connaissance du modèle économique qui s’est traduite par la montée en flèche du coefficient de remplissage jusqu’à 88% : meilleur marketing, meilleure vente des produits complémentaires mais aussi élargissement des canaux de distribution.
Si 90% des billets sont vendus par internet, le stock est désormais accessible sur les quatre GDS, ouvert aux agents de voyages via le consolidateur Hahn Air. Cette décision a particulièrement favorisé la France qui réalise à elle seule 40 % des ventes GDS.
La compagnie prévoit aussi de négocier avec les grands réseaux de distribution. Un contrat est d’ailleurs déjà signé avec Carlson Wagonlit. Et les tour-opérateurs ont, de leur côtés, accès aux allotements.
Première conséquence positive de ce recrutement, l’apport d’une connaissance du modèle économique qui s’est traduite par la montée en flèche du coefficient de remplissage jusqu’à 88% : meilleur marketing, meilleure vente des produits complémentaires mais aussi élargissement des canaux de distribution.
Si 90% des billets sont vendus par internet, le stock est désormais accessible sur les quatre GDS, ouvert aux agents de voyages via le consolidateur Hahn Air. Cette décision a particulièrement favorisé la France qui réalise à elle seule 40 % des ventes GDS.
La compagnie prévoit aussi de négocier avec les grands réseaux de distribution. Un contrat est d’ailleurs déjà signé avec Carlson Wagonlit. Et les tour-opérateurs ont, de leur côtés, accès aux allotements.
Un modèle low cost flexible
De quoi augmenter largement la performance de l’année dernière qui a compté 500 000 passagers sur les lignes au départ de France. Les premières semaines de l’exploitation du Paris-Vienne qui affiche un taux d’occupation de 85% permet les meilleurs espoirs.
D’autant que le programme français ne va pas s’arrêter là. Des discussions sont en cours avec l’aéroport de Lyon pour une ligne sur Prague et une autre sur Vienne. Par ailleurs, au départ de Paris, Prague et Budapest vont passer à deux vols quotidiens.
Autant de décisions commerciales récentes qui devraient permettre à la compagnie d’atteindre l’équilibre économique l’année prochaine tout en soutenant un programme d’augmentation de la flotte pour ouvrir de nouvelles lignes toujours plus à l’Est.
« Nous avons des conversations régulières avec les autorités russes et ukrainiennes », explique Karim Makhlouf qui espère bien ouvrir ses deux premières lignes hors Communauté européenne, Bratislava-Kiev et Bratislava-Moscou, à la rentrée, si les discussions aboutissent à l’obtention des précieux droits de trafic…
La compagnie va aussi accueillir les passagers en transit de compagnies « traditionnelles », notamment à Vienne. Des négociations sont en cours avec certains transporteurs du Golfe.
D’autant que le programme français ne va pas s’arrêter là. Des discussions sont en cours avec l’aéroport de Lyon pour une ligne sur Prague et une autre sur Vienne. Par ailleurs, au départ de Paris, Prague et Budapest vont passer à deux vols quotidiens.
Autant de décisions commerciales récentes qui devraient permettre à la compagnie d’atteindre l’équilibre économique l’année prochaine tout en soutenant un programme d’augmentation de la flotte pour ouvrir de nouvelles lignes toujours plus à l’Est.
« Nous avons des conversations régulières avec les autorités russes et ukrainiennes », explique Karim Makhlouf qui espère bien ouvrir ses deux premières lignes hors Communauté européenne, Bratislava-Kiev et Bratislava-Moscou, à la rentrée, si les discussions aboutissent à l’obtention des précieux droits de trafic…
La compagnie va aussi accueillir les passagers en transit de compagnies « traditionnelles », notamment à Vienne. Des négociations sont en cours avec certains transporteurs du Golfe.