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Swiss International Air Lines, née sur les décombres du SairGroup (Swissair), a bouclé fin décembre dernier son premier exercice profitable depuis sa création en 2002. La compagnie helvétique a dégagé un bénéfice net consolidé de 263 millions de francs suisses (163 M€), contre une perte de 178 MCHF (110 M€) l’année précédente.
Son rachat par Lufthansa en mars 2005 - suivi par son intégration dans la Star Allliance - donne ses premiers résultats en terme de synergies de coûts et de revenus. Christoph Franz, son président, au cours d’une conférence de presse hier à Zurich, a aussi insisté sur une « conjoncture porteuse » malgré la forte hausse des cours du kérosène.
Ouverture de la ligne Genève-Valence
Courant 2006, Swiss s’est donc lancée dans une politique de croissance justifiée par l’évolution de la demande. Outre les deux A 330-200 mis en ligne en novembre dernier, elle aura pris livraison de cinq Airbus de la famille A320 au premier semestre 2007, et de trois A340 d’ici la fin de l’année. Forte d’une flotte composée actuellement de 73 appareils, Swiss mise à Zurich davantage sur une multiplication des fréquences que sur des ouvertures de ligne.
A Bâle en revanche, depuis la mi-janvier, le réseau de Swiss est passé de quatre à dix destinations : Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Budapest, London City, Manchester, Nice, Prague, Varsovie et Zurich.
Au départ de Genève, Swiss va étendre son réseau cet été avec Valence desservie quatre fois par semaine, une ligne qu’elle soutient en sa qualité de «transporteur officiel» de l’équipe Alinghi, actuel détenteur du titre de l’America’s Cup. Toujours à Genève, Swiss et Lufthansa ouvrent en mai un salon commun entièrement rénové de 900 mètres carrés.
Confrontée à la concurrence d’easyjet sur Genève et Bâle-Mulhouse, Swiss accroît aussi son offre sur ces deux plate-formes par le biais de partages de code avec Lufthansa, SAS, Brussels Airlines et Lot.
Vols en correspondance : d’abord Tel Aviv et le Caire
« Sur le marché français, précise Jean-Philippe Benoit, directeur général France de Swiss, nous réalisons le quart de notre chiffre d’affaires en zone frontalière » (pour des départs de Genève et Bâle-Mulhouse, ndr). « Notre capacité sur Paris et Nice augmente de 11% cet été, poursuit-il. Sur Paris comme sur Nice, deux vols quotidiens opérés en Avro le seront désormais avec nos Airbus de la famille A 320 ».
La compagnie helvétique maintient ses dix liaisons chaque jour sur Zurich au départ de France, six depuis Paris et quatre depuis Nice ; elle partage par ailleurs son code sur les onze vols par jour opérées par Air France entre CDG et Genève.
« La plupart de nos passagers français continuent au delà de Zurich, indique le DG France de Swiss. Les «parisiens» se rendent d’abord à Tel Aviv, puis au Caire, à Yaoundé et Moscou, les «niçois» à Tel Aviv puis au Caire, à Bangkok et Hong Kong.
Son rachat par Lufthansa en mars 2005 - suivi par son intégration dans la Star Allliance - donne ses premiers résultats en terme de synergies de coûts et de revenus. Christoph Franz, son président, au cours d’une conférence de presse hier à Zurich, a aussi insisté sur une « conjoncture porteuse » malgré la forte hausse des cours du kérosène.
Ouverture de la ligne Genève-Valence
Courant 2006, Swiss s’est donc lancée dans une politique de croissance justifiée par l’évolution de la demande. Outre les deux A 330-200 mis en ligne en novembre dernier, elle aura pris livraison de cinq Airbus de la famille A320 au premier semestre 2007, et de trois A340 d’ici la fin de l’année. Forte d’une flotte composée actuellement de 73 appareils, Swiss mise à Zurich davantage sur une multiplication des fréquences que sur des ouvertures de ligne.
A Bâle en revanche, depuis la mi-janvier, le réseau de Swiss est passé de quatre à dix destinations : Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Budapest, London City, Manchester, Nice, Prague, Varsovie et Zurich.
Au départ de Genève, Swiss va étendre son réseau cet été avec Valence desservie quatre fois par semaine, une ligne qu’elle soutient en sa qualité de «transporteur officiel» de l’équipe Alinghi, actuel détenteur du titre de l’America’s Cup. Toujours à Genève, Swiss et Lufthansa ouvrent en mai un salon commun entièrement rénové de 900 mètres carrés.
Confrontée à la concurrence d’easyjet sur Genève et Bâle-Mulhouse, Swiss accroît aussi son offre sur ces deux plate-formes par le biais de partages de code avec Lufthansa, SAS, Brussels Airlines et Lot.
Vols en correspondance : d’abord Tel Aviv et le Caire
« Sur le marché français, précise Jean-Philippe Benoit, directeur général France de Swiss, nous réalisons le quart de notre chiffre d’affaires en zone frontalière » (pour des départs de Genève et Bâle-Mulhouse, ndr). « Notre capacité sur Paris et Nice augmente de 11% cet été, poursuit-il. Sur Paris comme sur Nice, deux vols quotidiens opérés en Avro le seront désormais avec nos Airbus de la famille A 320 ».
La compagnie helvétique maintient ses dix liaisons chaque jour sur Zurich au départ de France, six depuis Paris et quatre depuis Nice ; elle partage par ailleurs son code sur les onze vols par jour opérées par Air France entre CDG et Genève.
« La plupart de nos passagers français continuent au delà de Zurich, indique le DG France de Swiss. Les «parisiens» se rendent d’abord à Tel Aviv, puis au Caire, à Yaoundé et Moscou, les «niçois» à Tel Aviv puis au Caire, à Bangkok et Hong Kong.