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TAM Brazilian Airlines était encore la quatrième compagnie brésilienne au début de ce siècle. Elle est aujourd’hui la première, loin devant ses deux seules grandes concurrentes, Varig et la dynamique low-cost GOL (dont on évoque la possible fusion).
Avec la disparition de Vasp et Transbrasil, sans oublier bien sûr les difficultés de Varig, TAM est non seulement devenu le numéro un au Brésil sur les lignes domestiques, mais aussi depuis quelques mois sur l’international. Sur un marché brésilien en expansion, la compagnie basée à Sao Paulo affiche d'impressionnantes parts de marché, 63% sur l'international et 52% sur le domestique.
TAM a transporté 25 millions de passagers en 2006, contre près de 17 millions l’année précédente. Son résultat net sur l’exercice 2006-2007 (bouclé fin mars) s’est élevé à 556 R$ (202 M€). Le taux d'occupation – sensiblement le même sur l'international et le domestique – atteint aujourd'hui les 70%. Ses commandes d’avions - 57 Airbus (A330 et famille A320) et 4 Boeing (B777) - témoignent de ses ambitions. Sa flotte devrait passer de 95 appareils fin 2006 à 132 à l'horizon 2010.
Croissance des ventes en ligne et du marché des groupes
« En France, TAM a enregistré l’année dernière une hausse de 24% du nombre de pax par rapport à 2005, ceci avec une capacité inchangée ! », se félicite Gilles Le Boulaire, en charge depuis mars dernier de la direction commerciale et marketing de la compagnie en France. TAM, au delà de ses mérites propres, a bien sûr profité des difficultés puis de l'arrêt de la desserte parisienne de sa concurrente Varig.
Le taux de remplissage s’est inscrit en forte hausse, comme parfois le prix du billet. TAM France a toutefois du compenser une clientèle étrangère désormais captée par de nouvelles escales en Europe, telles Londres depuis novembre dernier et Milan depuis fin mars. D’où la satisfaction de Gilles Le Boulaire au regard de la forte croissance des ventes en ligne et du marché des groupes.
TAM opère actuellement 21 vols directs par semaine entre le Brésil et Paris (CDG-2A). Sur Sao Paulo, la compagnie assure deux vols quotidiens (dont l'un via Recife chaque dimanche) en A 330 bi-classe et en MD11 tri-classe (ce dernier sera remplacé par un B777 au second semestre 2008).
Nouveau service dédié à la haute contribution
Sur Rio, ligne ouverte depuis la mi-janvier dernier, TAM vole chaque jour en A330 bi-classe. Un quatrième vol quotidien est dans les cartons pour 2008 ; un double touché est à l'étude et Salvador da Bahia semble la destination la plus probable.
« Nous allons aussi créer d'ici le mois de juin un service dédié à la haute contribution, annonce Gilles Le Boulaire. Un site internet de vente en français devrait également ouvrir d'ici la fin de l'année ».
Partenaire d’Air France, TAM est annoncé depuis des années comme futur membre de l'alliance Skyteam. Son code-share sur le transatlantique a été suspendu en 2004 : lui a succédé fin 2005 un autre accord de partage de code portant sur des dessertes françaises, franco-suisses et brésiliennes.
A noter aussi la possibilité de cumuler les points obtenus avec Fidelidade sur Flying Blue, à l’exception des vols transatlantiques.
Avec la disparition de Vasp et Transbrasil, sans oublier bien sûr les difficultés de Varig, TAM est non seulement devenu le numéro un au Brésil sur les lignes domestiques, mais aussi depuis quelques mois sur l’international. Sur un marché brésilien en expansion, la compagnie basée à Sao Paulo affiche d'impressionnantes parts de marché, 63% sur l'international et 52% sur le domestique.
TAM a transporté 25 millions de passagers en 2006, contre près de 17 millions l’année précédente. Son résultat net sur l’exercice 2006-2007 (bouclé fin mars) s’est élevé à 556 R$ (202 M€). Le taux d'occupation – sensiblement le même sur l'international et le domestique – atteint aujourd'hui les 70%. Ses commandes d’avions - 57 Airbus (A330 et famille A320) et 4 Boeing (B777) - témoignent de ses ambitions. Sa flotte devrait passer de 95 appareils fin 2006 à 132 à l'horizon 2010.
Croissance des ventes en ligne et du marché des groupes
« En France, TAM a enregistré l’année dernière une hausse de 24% du nombre de pax par rapport à 2005, ceci avec une capacité inchangée ! », se félicite Gilles Le Boulaire, en charge depuis mars dernier de la direction commerciale et marketing de la compagnie en France. TAM, au delà de ses mérites propres, a bien sûr profité des difficultés puis de l'arrêt de la desserte parisienne de sa concurrente Varig.
Le taux de remplissage s’est inscrit en forte hausse, comme parfois le prix du billet. TAM France a toutefois du compenser une clientèle étrangère désormais captée par de nouvelles escales en Europe, telles Londres depuis novembre dernier et Milan depuis fin mars. D’où la satisfaction de Gilles Le Boulaire au regard de la forte croissance des ventes en ligne et du marché des groupes.
TAM opère actuellement 21 vols directs par semaine entre le Brésil et Paris (CDG-2A). Sur Sao Paulo, la compagnie assure deux vols quotidiens (dont l'un via Recife chaque dimanche) en A 330 bi-classe et en MD11 tri-classe (ce dernier sera remplacé par un B777 au second semestre 2008).
Nouveau service dédié à la haute contribution
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A noter aussi la possibilité de cumuler les points obtenus avec Fidelidade sur Flying Blue, à l’exception des vols transatlantiques.
![Bravo l’Espagne ! Entre Picasso, "movida" et Costa Brava [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/90083692-63590380.jpg?v=1753276654 "Bravo l’Espagne ! Entre Picasso, \"movida\" et Costa Brava [ABO]")
