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Comme on le sait, il n’y a pas de TO dominant le marché en France. Ce contrairement à la Belgique où deux groupes totalisent ensemble plus de 90% de l’organisation des voyages à forfaits. En France par contre, vu de Belgique, la distribution est toujours maîtresse du jeu.
Ce qui signifie en pratique, que les AGV indépendantes belges pourront secouer la quasi-tutelle que les deux grands groupes leur imposent. Ce faisant, ces AGV, surtout celles qui n’appartiennent pas à des GIE contraignants, pourront mieux faire valoir leur professionnalisme et leur indépendance.
Quant à celles qui sont liées aux deux grands groupes, rien ne changera à ce sujet pour elles. Quant aux GIE belges, ils devront soit se renforcer pour contrer l’arrivée des groupements d’achats français en Wallonie, soit fusionner avec l’un ou l’autre.
Plus de revenus
Pour différentes raisons de marché et législatives, le niveau de rémunération des AGV belges est nettement inférieur à celui des agences de l’hexagone. Ecart de rémunération qui atteint facilement plus de 8 % dans certains cas.
Ce qui fait que les AGV dont la région serait rattachée à la France verraient leurs revenus croître et embellir et ce pour exactement le même travail.
Les AGV flamandes grandes perdantes
Par contre les agences flamandes garderaient le même niveau de commissionnements qu’elles connaissent actuellement. Pire, elles subiraient encore plus la mainmise des deux groupes dominants dont les deux sièges se situent d’ailleurs en Région flamande.
Les associations professionnelles
L’UPAV et FAVI les deux associations professionnelles francophones, si elles survivaient, ne deviendraient plus que des unions patronales régionales et, en toute objectivité, perdraient une grande partie de leur influence.
Par contre, elles apporteraient un savoir faire pratique et un talent dans l’art de négocier au SNAV. Ceci surtout au niveau de l’approche pragmatique des choses.
En ce qui concerne les TO, en toute logique, l’ABTO deviendrait l’AVTO (V de Vlaanderen), et verrait ces membres francophones rejoindrent en rang serré le CETO. Avec ici pour l’organisme français, une plus value certaine.
Pour la BTO, l’association des AGV business et des AGV à grands réseaux, en fait il n’y aurait que CWT qui resterait comme membre important. Et cette filiale perdrait toute autonomie : la partie néerlandophone serait gérée par les Pays-Bas et la francophone par Paris.
Quant aux autres grandes AGV, comme Amex ou BCD, tout donne à penser qu’elles ne seraient plus que de simples implantations locales chargées de la gestion des comptes clients. Comme pour CWT, les décisions de gestion générales étant prises aux Pays-Bas ou en France.
Ce qui permettrait aux cadres de l’ex-Belgique d’avoir de plus grandes opportunités de faire carrière dans ces groupes.
Ce qui signifie en pratique, que les AGV indépendantes belges pourront secouer la quasi-tutelle que les deux grands groupes leur imposent. Ce faisant, ces AGV, surtout celles qui n’appartiennent pas à des GIE contraignants, pourront mieux faire valoir leur professionnalisme et leur indépendance.
Quant à celles qui sont liées aux deux grands groupes, rien ne changera à ce sujet pour elles. Quant aux GIE belges, ils devront soit se renforcer pour contrer l’arrivée des groupements d’achats français en Wallonie, soit fusionner avec l’un ou l’autre.
Plus de revenus
Pour différentes raisons de marché et législatives, le niveau de rémunération des AGV belges est nettement inférieur à celui des agences de l’hexagone. Ecart de rémunération qui atteint facilement plus de 8 % dans certains cas.
Ce qui fait que les AGV dont la région serait rattachée à la France verraient leurs revenus croître et embellir et ce pour exactement le même travail.
Les AGV flamandes grandes perdantes
Par contre les agences flamandes garderaient le même niveau de commissionnements qu’elles connaissent actuellement. Pire, elles subiraient encore plus la mainmise des deux groupes dominants dont les deux sièges se situent d’ailleurs en Région flamande.
Les associations professionnelles
L’UPAV et FAVI les deux associations professionnelles francophones, si elles survivaient, ne deviendraient plus que des unions patronales régionales et, en toute objectivité, perdraient une grande partie de leur influence.
Par contre, elles apporteraient un savoir faire pratique et un talent dans l’art de négocier au SNAV. Ceci surtout au niveau de l’approche pragmatique des choses.
En ce qui concerne les TO, en toute logique, l’ABTO deviendrait l’AVTO (V de Vlaanderen), et verrait ces membres francophones rejoindrent en rang serré le CETO. Avec ici pour l’organisme français, une plus value certaine.
Pour la BTO, l’association des AGV business et des AGV à grands réseaux, en fait il n’y aurait que CWT qui resterait comme membre important. Et cette filiale perdrait toute autonomie : la partie néerlandophone serait gérée par les Pays-Bas et la francophone par Paris.
Quant aux autres grandes AGV, comme Amex ou BCD, tout donne à penser qu’elles ne seraient plus que de simples implantations locales chargées de la gestion des comptes clients. Comme pour CWT, les décisions de gestion générales étant prises aux Pays-Bas ou en France.
Ce qui permettrait aux cadres de l’ex-Belgique d’avoir de plus grandes opportunités de faire carrière dans ces groupes.