
Vendre la France en agence de voyages : et si le blocage venait de l'offre ? - DepositPhotos.com, VitalikRadko
Vous pouvez acheter cet article à l'unité pour le prix de 3,99 € en cliquant ICI ou vous abonner pour 83€ TTC par an.
Nous vivons dans le plus beau pays du monde et pourtant, la France peine à faire fantasmer les agents de voyages…
« Trop complexe à vendre », « trop chère », « pas assez de marge à dégager ». Voilà des décennies que les mêmes commentaires reviennent et que toutes les excuses semblent bonnes pour ne pas tenter de franchir le Rubicon (ou le Rhône !).
Récemment, on a pu encore les entendre de la bouche de distributeurs, présents lors du Forum des Pionniers à Marseille.
Alors, bien sûr, la France est, depuis longtemps, commercialisée par les distributeurs « physiques » et on line : clubs de vacances, hôtellerie de plein air, parcs d’attractions…
Elle se vend même massivement, puisqu’elle caracole en tête des ventes des tour-opérateurs du SETO, selon leur baromètre annuel (et même s’ils n’aiment pas trop qu’on le dise haut et fort). Sans oublier les autocaristes, grands spécialistes des GIR et des voyages à la journée !
Mais on parle là de produits simples à assembler - ou déjà tout packagés.
Pour vendre la France, il faut déjà être proactif...

Pourtant depuis quelques années, les réceptifs France semblent bel et bien décidés à faire les yeux doux à la distribution. On en veut pour preuve les efforts déployés par les EDV, France DMC Alliance ou encore Ty-Win.
Et avec l'inflation du prix de l'aérien, le développement du ferroviaire, et la problématique climat, on ne voit pas comment les agences pourraient se passer de la France.
Soyons un peu imaginatif, il n'est pas question de vendre la France à un client qui serait venu pour un voyage en Tanzanie (quoiqu'avec les problématiques actuelles...) mais bien d'être proactif !
Un anniversaire de mariage, un rassemblement familial, un séjour multiactivités, un voyage à vélo, l'exclusivité d'un lieu, un séminaire... Les idées ne manquent pas !
"Les Français recherchent des séjours plus courts, de 3 à 5 nuits, et il s'agit essentiellement de familles, de groupes d'amis, de tribus. Les séjours intergénérationnels sont aussi de plus en plus demandés", affirmait récemment Patricia Linot, la présidente de l'association France DMC Alliance.
... et disposer des bons outils !
Autres articles
-
Formation : France DMC Alliance s’allie à l’EPT pour valoriser le tourisme réceptif
-
Le #TéléthonCamping revient pour une 6ᵉ édition
-
Vendre la France : une question de moyens... ou d'envie ?
-
Fréquentation touristique : après les JO, la France veut transformer l'essai [ABO]
-
L'offre France de Ty-Win bientôt connectée à Orchestra
Alors, qu’attendent les agences pour s’y mettre ? S’agit-il d’un manque de formation ? D’outils ? De communication entre les différents acteurs ? De mauvaise foi ? De facilité ? De fric ?
La France serait-elle uniquement destinée à séduire Nord-Américains, Européens et Asiatiques qui ne visitent pas l'Hexagone comme nos chers compatriotes ?
Ou alors, le blocage vient-il de l’offre ?
En effet, pour l'heure, mis à part Ty-Win, il n'existe pas de plateforme capable de rassembler une offre conséquente, différenciante et à forte valeur ajoutée sur l'ensemble de l'Hexagone (ajoutons en plus que l'accès est gratuit pour les distributeurs, avec, en plus, des informations sur les événements du moment, des vidéos inspirationnelles, etc., classées par région).
D'ailleurs, après des années à se faire connaître et à mettre au point l’outil, il semble que la stratégie porte ses fruits.
Les équipes de Ty-Win ont multiplié les rendez-vous et les formations au cours du printemps, notamment avec les grands réseaux de distribution… et même des agences qui faisaient partie des réfractaires !
Néanmoins, il manque encore un tout petit maillon à la chaîne pour ouvrir réellement à fond le robinet de la vente : le raccordement à Orchestra d’ici la fin de l’année, qui devrait permettre de rallier davantage de distributeurs à la « cause ».
En attendant, il reste quelques mois aux agences pour aller jeter un œil à l’outil, s’inscrire à une formation ou pourquoi pas, aller découvrir un nouveau coin de l’Hexagone pendant leurs vacances ?
La France serait-elle uniquement destinée à séduire Nord-Américains, Européens et Asiatiques qui ne visitent pas l'Hexagone comme nos chers compatriotes ?
Ou alors, le blocage vient-il de l’offre ?
En effet, pour l'heure, mis à part Ty-Win, il n'existe pas de plateforme capable de rassembler une offre conséquente, différenciante et à forte valeur ajoutée sur l'ensemble de l'Hexagone (ajoutons en plus que l'accès est gratuit pour les distributeurs, avec, en plus, des informations sur les événements du moment, des vidéos inspirationnelles, etc., classées par région).
D'ailleurs, après des années à se faire connaître et à mettre au point l’outil, il semble que la stratégie porte ses fruits.
Les équipes de Ty-Win ont multiplié les rendez-vous et les formations au cours du printemps, notamment avec les grands réseaux de distribution… et même des agences qui faisaient partie des réfractaires !
Néanmoins, il manque encore un tout petit maillon à la chaîne pour ouvrir réellement à fond le robinet de la vente : le raccordement à Orchestra d’ici la fin de l’année, qui devrait permettre de rallier davantage de distributeurs à la « cause ».
En attendant, il reste quelques mois aux agences pour aller jeter un œil à l’outil, s’inscrire à une formation ou pourquoi pas, aller découvrir un nouveau coin de l’Hexagone pendant leurs vacances ?