« Le monde d’après a entraîné une accélération de la demande de RSE. Elle apparait systématiquement dans les demandes », affirme Christophe Pouvreau, président du Groupe AREP. - @Arep
TourMaG.com – Que représente le Groupe AREP ?
Christophe Pouvreau : L’entreprise existe depuis 1975 et compte aujourd’hui 45 collaborateurs.
Avec environ 200 opérations organisées par an, nous enregistrons un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. Nous avons une offre 360°. Nous sommes des spécialistes de tous les événements : séminaires, congrès, symposium, lancement de produits, conventions…
Par ailleurs, nous proposons des incentives, voyages de récompense, de stimulation… et un service de billetterie uniquement au service de nos clients.
Notre service digital crée des sites pour nos clients, tels que des sites d’inscription sur des opérations ou des applications pour mobile, smartphones ou tablettes. Le service contenu, lui, gère toute la partie événementielle : scénographie, technique, audiovisuelle…
Avant la crise, 55% de notre activité était dédié au travel et 45% au meeting. La tendance s’est inversée. Le meeting correspond aujourd’hui à près de 60% de notre activité.
TourMaG.com – Comment se porte le marché ?
Christophe Pouvreau : En 2023, la demande est très forte. Ce sont les effets de la crise.
Pendant deux ans, les gens n’ont pas pu se réunir, cela a entrainé une perte de culture d’entreprise. Quand nous avons pu réorganiser des séminaires, nos clients nous ont fait savoir que certains de leurs salariés, avec deux ans voire plus d’ancienneté, ne connaissaient aucun de leurs collègues.
C’est une vraie problématique pour les entreprises de ne pas avoir pu se réunir, avec leurs salariés, leurs clients et fournisseurs.
L’activité est repartie extrêmement fort en septembre 2021. Ce phénomène est aujourd’hui accentué par le télétravail. Il entraîne, lui aussi, une perte de lien dans les entreprises. Il est difficile dans ce cadre de créer un esprit d’équipe.
Malgré tout, nous sommes dans un contexte compliqué pour le voyage. Le prix du dollar est élevé, le coût de l’aérien a explosé, il a pris 30% en un an et demi. Le budget reste essentiel pour le client, il peut transformer ou annuler un voyage.
Lire aussi : MICE : le véritable booster de la reprise du voyage d’affaires
Christophe Pouvreau : L’entreprise existe depuis 1975 et compte aujourd’hui 45 collaborateurs.
Avec environ 200 opérations organisées par an, nous enregistrons un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. Nous avons une offre 360°. Nous sommes des spécialistes de tous les événements : séminaires, congrès, symposium, lancement de produits, conventions…
Par ailleurs, nous proposons des incentives, voyages de récompense, de stimulation… et un service de billetterie uniquement au service de nos clients.
Notre service digital crée des sites pour nos clients, tels que des sites d’inscription sur des opérations ou des applications pour mobile, smartphones ou tablettes. Le service contenu, lui, gère toute la partie événementielle : scénographie, technique, audiovisuelle…
Avant la crise, 55% de notre activité était dédié au travel et 45% au meeting. La tendance s’est inversée. Le meeting correspond aujourd’hui à près de 60% de notre activité.
TourMaG.com – Comment se porte le marché ?
Christophe Pouvreau : En 2023, la demande est très forte. Ce sont les effets de la crise.
Pendant deux ans, les gens n’ont pas pu se réunir, cela a entrainé une perte de culture d’entreprise. Quand nous avons pu réorganiser des séminaires, nos clients nous ont fait savoir que certains de leurs salariés, avec deux ans voire plus d’ancienneté, ne connaissaient aucun de leurs collègues.
C’est une vraie problématique pour les entreprises de ne pas avoir pu se réunir, avec leurs salariés, leurs clients et fournisseurs.
L’activité est repartie extrêmement fort en septembre 2021. Ce phénomène est aujourd’hui accentué par le télétravail. Il entraîne, lui aussi, une perte de lien dans les entreprises. Il est difficile dans ce cadre de créer un esprit d’équipe.
Malgré tout, nous sommes dans un contexte compliqué pour le voyage. Le prix du dollar est élevé, le coût de l’aérien a explosé, il a pris 30% en un an et demi. Le budget reste essentiel pour le client, il peut transformer ou annuler un voyage.
Lire aussi : MICE : le véritable booster de la reprise du voyage d’affaires
"Aujourd’hui, le digital est au service des événements en présentiel"
Christophe Pouvreau, président du Groupe AREP. @Arep
TourMaG.com - Quid des mouvements sociaux contre le projet de réforme des retraites ?
Christophe Pouvreau : Début avril, nous avons déplacé quasiment 9 000 personnes, nous avions énormément d’opérations. Les grèves nous ont compliqué la tâche. Pour nous c’est embêtant, mais nous avons trouvé les solutions. C’est notre métier de nous adapter.
Pour l’instant, nous n’avons connu aucun report, mais une légère perte d’affluence.
TourMaG.com – Que devient la visio ?
Christophe Pouvreau : Avant le covid, nous développions beaucoup le digital. Ce qui nous a permis d’être opérationnels quand la pandémie s’est installée et d’organiser beaucoup de visioconférences. Aujourd’hui, l’hybridation des réunions est faible.
Aujourd’hui, le digital est au service des événements en présentiel et non plus en remplacement.
Tout le monde en a soupé des apéros Skype. La crise covid a renforcé le besoin de se retrouver. Le message passe beaucoup mieux en physique qu’à travers un écran.
Nos clients ont besoin de recréer du lien. Nous faisons un métier de mise en relation d’être humain.
"Une accélération de la demande de RSE"
TourMaG.com – Quelles sont les tendances actuellement dans l’événementiel ?
Christophe Pouvreau : Le monde d’après a entraîné une accélération de la demande de RSE. Elle apparait systématiquement dans les demandes. Nous l’avions, depuis longtemps, intégrée à notre offre, mais aujourd’hui la RSE est devenue une demande, voire une exigence.
Autre tendance : les délais de réservation sont réduits. C’est lié à un traumatisme de la crise du covid. Les gens ont connu des frais d’annulation ou de report. Les entreprises essayent de réduire le temps d’engagement.
TourMaG.com – Concrètement, que proposez-vous en termes de RSE ?
Christophe Pouvreau : Avoir une empreinte carbone la plus faible possible, en privilégiant : le TGV, des transferts en bus électrique ou au gaz, des réseaux de fournisseurs locaux, de la vaisselle biodégradable…
L’empreinte ne peut pas être neutre, mais on peut essayer de minimiser l’impact.
TourMaG.com – Y a-t-il toujours une demande pour l’étranger ?
Christophe Pouvreau : Oui, mais avec plus de sens. Là encore, on sait qu’il y aura une empreinte carbone, mais nous essayions de la compenser en finançant des écoles, des puits pour répondre aux enjeux de l’eau….
Nous organisons plus de séminaires « au vert » qu’en ville. Là encore, c’est une vraie demande de nos clients.
TourMaG.com – Quelle est votre feuille de route ?
Christophe Pouvreau : Nous nous sommes développés en faisant l’acquisition en novembre 2021 de deux entreprises : Jet événement et Jet Stim.
Nous avons encore de l’appétence à poursuivre notre croissance, mais souhaitons garder ce qui fait notre force : une entreprise à taille humaine.
En 2023, nous visons un chiffre d’affaires d’un peu plus de 20 millions d’euros. Nous avons légèrement dépassé les chiffres de 2019.
Christophe Pouvreau : Le monde d’après a entraîné une accélération de la demande de RSE. Elle apparait systématiquement dans les demandes. Nous l’avions, depuis longtemps, intégrée à notre offre, mais aujourd’hui la RSE est devenue une demande, voire une exigence.
Autre tendance : les délais de réservation sont réduits. C’est lié à un traumatisme de la crise du covid. Les gens ont connu des frais d’annulation ou de report. Les entreprises essayent de réduire le temps d’engagement.
TourMaG.com – Concrètement, que proposez-vous en termes de RSE ?
Christophe Pouvreau : Avoir une empreinte carbone la plus faible possible, en privilégiant : le TGV, des transferts en bus électrique ou au gaz, des réseaux de fournisseurs locaux, de la vaisselle biodégradable…
L’empreinte ne peut pas être neutre, mais on peut essayer de minimiser l’impact.
TourMaG.com – Y a-t-il toujours une demande pour l’étranger ?
Christophe Pouvreau : Oui, mais avec plus de sens. Là encore, on sait qu’il y aura une empreinte carbone, mais nous essayions de la compenser en finançant des écoles, des puits pour répondre aux enjeux de l’eau….
Nous organisons plus de séminaires « au vert » qu’en ville. Là encore, c’est une vraie demande de nos clients.
TourMaG.com – Quelle est votre feuille de route ?
Christophe Pouvreau : Nous nous sommes développés en faisant l’acquisition en novembre 2021 de deux entreprises : Jet événement et Jet Stim.
Nous avons encore de l’appétence à poursuivre notre croissance, mais souhaitons garder ce qui fait notre force : une entreprise à taille humaine.
En 2023, nous visons un chiffre d’affaires d’un peu plus de 20 millions d’euros. Nous avons légèrement dépassé les chiffres de 2019.
Publié par Caroline Lelievre
