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Comment un SBT peut accompagner la stratégie RSE d’une entreprise 🔑

Apporter des solutions hybrides pour accompagner les entreprises


A l’occasion d’un webinaire organisé par Axys Odyssey, Amadeus a eu l’occasion de se faire le porte-parole des SBT (self booking tools) qui détiennent des solutions pour accompagner les entreprises dans leur stratégie de RSE, bien au-delà du seul outil de réservation ou de notes de frais.


Rédigé par le Mercredi 22 Février 2023

Karine Krajda (à gauche), directrice Axys Odyssée, interroge Emmanuelle Casado et Jean-Christophe Carette (Amadeus Cytric) sur le rôle que peut jouer un SBT pour aider les entreprises à offrir à ses collaborateurs une meilleure « qualité de vie au voyage »
Karine Krajda (à gauche), directrice Axys Odyssée, interroge Emmanuelle Casado et Jean-Christophe Carette (Amadeus Cytric) sur le rôle que peut jouer un SBT pour aider les entreprises à offrir à ses collaborateurs une meilleure « qualité de vie au voyage »
D’emblée, Karine Krajda, directrice d’Axys Odyssey et animatrice du webinaire, cadre les interventions : « la RSE (responsabilité des entreprises) dans le voyage d’affaires, ce n’est pas que le carbone, c’est aussi deux autres piliers, sociétal - comment vont mes voyageurs ? - et économique - est-ce que le choix de mes fournisseurs est rentable pour moi comme pour eux et quel est leurs engagements dans la RSE au global ?.

L’idée est donc de comprendre comment un éditeur peut aider une entreprise à tenir compte de tous les piliers RSE dans sa stratégie de développement ».


C’est d’autant plus indispensable, que selon une étude Amadeus, publiée en novembre 2022 et citée par Emmanuelle Casado, Global Product Strategy Lead chez Amadeus Cytric Solutions, « 66% des décideurs « voyage d’affaires » y soulignaient que « remplir leurs engagements RSE étaient l’initiative prioritaire dans les douze prochains mois ».


Participer à la « qualité de vie au voyage »

Pour Jean-Christophe Carette, Sales Director chez Amadeus Cytric Solutions, « on s’en rend compte, par exemple, dans tous les appels d’offres actuels, les départements achats insistent énormément sur le respect de leur propre charte ».

Comment un éditeur peut-il répondre à ces deux piliers que sont l’aspect sociétal et économique ? « C’est le rôle d’un fournisseur d’apporter des garanties sur ce qu’il fait lui-même », souligne Emmanuelle Casado, avant de mettre en avant tous les programmes Amadeus en la matière qui « permettent aussi d’attirer des talents. »

Karine Krajda parle non pas de la « qualité de vie au travail » mais de la « la qualité de vie au voyage », si l’on transpose l’expression au monde du business travel.

D’un point de vue technologique, souligne Jean-Christophe Carette, « l’éditeur ne contrôle pas tout mais il peut aller assez loin pour des voyageurs et avoir un impact sur le capital social de l’entreprise ».

Il précise : « grâce à notre partenariat avec Microsoft, on peut apporter des services pour rendre la vie des voyageurs beaucoup plus facile, fluide, en recréant le lien après une phase de travail hybride ou virtuelle. »

Aider les entreprises à respecter « leur devoir de diligence »

Autre exemple, pour avoir un impact sur cet aspect RSE, c’est tout le travail sur l’accessibilité : « nous avons des équipes qui travaillent en permanence sur l’interface utilisateur de telle manière que des personnes en handicap visuel puisse faire des réservations ».

De plus, pour aider les entreprises « à respecter leur devoir de diligence vis-à-vis des voyageurs, la technologie peut apporter des éléments pour permettre de checker où se situent les voyageurs et pouvoir les rapatrier en temps réel, l’offre que l'on apporte aux entreprises est extrêmement large ».

Evidemment, le pilier environnement reste un enjeu sur lequel « on ne peut fermer les yeux ». Ainsi, selon une autre étude d’Amadeus, « c'est un axe prioritaire pour 78% des travel managers ».

Emmanuelle Casado rappelle que « 90% des émissions du voyage d’affaires viennent de l’aérien, on sait aussi qu’une classe affaires émet trois fois plus qu’un similaire en classe économique ».

Pour Jean-Christophe Carette, « un des meilleurs moyens de limiter l’impact d’un déplacement est de voyager moins, notre vocation est d’apporter des solutions hybrides pour accompagner les entreprises dans leur nouveau mode de fonctionnement ». Aux entreprises « qui doivent bien aller sur le terrain pour conquérir des marchés de trouver le bon équilibre ».

Responsabiliser le voyageur et non le culpabiliser

Plus précisément, « avec les travel managers et les utilisateurs, on travaille sur un programme plus vert et des critères intégrés dans la politique voyage ». Par exemple, « en mettant en avant le train par rapport à l’aérien sur du trafic national, les outils permettent de switcher très rapidement ».

Il faut aussi « une information renforcée pour que le voyageur comprenne au moment de sa réservation quel moyen de transport aura le moins d’impact avec des systèmes très simples de visuels et de logos » qui « responsabilisent le voyageur », et « non le culpabilisent ».

« Impliquer les voyageurs avec une récompense ou incentive, via la gamification, est aussi une solution » adoptée par des entreprises, ajoute Emmanuelle Casado.

Amadeus Cytric Easy peut aussi, grâce à des informations partagées, permettre aux voyageurs de « partager des transferts plutôt que réserver quatre taxis » vers l’aéroport, « une économie d’argent et de carbone » et ainsi, « voyager mieux et plus efficace ».

« Il est aussi clé d’avoir de bonnes données », souligne Emmanuelle Casado, « ce que l’on ne peut pas mesurer, on ne peut pas le gérer, nous avons un outil qui permet à l’entreprise de savoir où elle en est et de compenser lorsque le voyage est inévitable, la donnée permet de boucler cette boucle ».

En somme, comme le dit Karine Krajda, « il faut voir large » quand on met en place une stratégie RSE et ne pas oublier, aussi, le sujet de la cybersécurité.

Pour Jean-Christophe Carette, « acheteurs et travel managers doivent impliquer d’autres départements au sein de l’entreprise comme les ressources humaines ». L’entreprise « doit se fixer des objectifs » et « benchmarker les solutions ».

Laurent Guéna Publié par Laurent Guéna Journaliste - TourMaG.com
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