Comment se distinguer lorsque la concurrence locale des compagnies déjà bien installées est forte ? Etihad a décidé de porter l’effort sur deux points : le divertissement à bord avec un programme de 70 films accessibles quelle que soit la classe du passager, et le catering.
Il suffit de passer derrière les fourneaux de Newrest, son caterer à Roissy, pour comprendre pourquoi.
« En long courrier régulier, le coût d’un plateau repas hors boissons se situe entre 6 et 10 euros pour la classe Economique, entre 25 et 40 euros pour la Business et entre 35 et 70 euros pour la Première classe. Des tarifs représentant environ 3,5 % des coûts d’exploitation d’une compagnie et qui n’ont pas bougé depuis une dizaine d’années grâce à l’arrivée massive de plats surgelés », explique Christian Bris vice-président commercial d’Eurest qui compte une quinzaine de compagnies clientes à Paris.
« Etihad va bien au-delà de cette fourchette. Car tous les plats sont frais, préparés dans les douze heures précédent un vol ».
Mieux encore, les trois classes, de la classe Eco (Coral), à la Business (Pearl) et à la Première (Diamond), peuvent proposer le même plat. « Ce n’est pas parce qu’un passager voyage en Coral qu’on doit lui servir de la viande de deuxième catégorie », explique Fabrice Ebner, le directeur France de la compagnie. Ce qui fait la différence c’est un choix de plats plus important en classes Premium, le service à la place pour la Diamond, un plateau avec vaisselle de porcelaine pour la Pearl.
Il faut croire que le produit séduit si l’on en croit la fréquentation enregistrée sur les dix premiers mois de l’année. Sur les 45 destinations desservies, le coefficient de remplissage se situe à 75% avec des performances plus importantes sur les lignes de Londres, l’Inde et l’Australie. La compagnie est bien en ligne pour enregistrer 4,5 millions de passagers sur l’ensemble de l’année.
Sur le marché français qui a vu le programme de vols passer de 7 à 10 fréquences hebdomadaires en septembre dernier, le coefficient de remplissage se situe un peu en dessous à 72% et 65% en classe Affaires. Mais, dans le même temps, le revenu moyen a gagné 15 points.
« Notre commercialisation qui a débuté par un fort volume de billetterie réalisé par les agences en ligne s’est équilibrée au fil des contrats signés avec les entreprises ». D’ailleurs le programme de fidélisation Etihad Guest compte 4000 membres français.
Etihad va réduire le rythme des ouvertures de ligne
Il suffit de passer derrière les fourneaux de Newrest, son caterer à Roissy, pour comprendre pourquoi.
« En long courrier régulier, le coût d’un plateau repas hors boissons se situe entre 6 et 10 euros pour la classe Economique, entre 25 et 40 euros pour la Business et entre 35 et 70 euros pour la Première classe. Des tarifs représentant environ 3,5 % des coûts d’exploitation d’une compagnie et qui n’ont pas bougé depuis une dizaine d’années grâce à l’arrivée massive de plats surgelés », explique Christian Bris vice-président commercial d’Eurest qui compte une quinzaine de compagnies clientes à Paris.
« Etihad va bien au-delà de cette fourchette. Car tous les plats sont frais, préparés dans les douze heures précédent un vol ».
Mieux encore, les trois classes, de la classe Eco (Coral), à la Business (Pearl) et à la Première (Diamond), peuvent proposer le même plat. « Ce n’est pas parce qu’un passager voyage en Coral qu’on doit lui servir de la viande de deuxième catégorie », explique Fabrice Ebner, le directeur France de la compagnie. Ce qui fait la différence c’est un choix de plats plus important en classes Premium, le service à la place pour la Diamond, un plateau avec vaisselle de porcelaine pour la Pearl.
Il faut croire que le produit séduit si l’on en croit la fréquentation enregistrée sur les dix premiers mois de l’année. Sur les 45 destinations desservies, le coefficient de remplissage se situe à 75% avec des performances plus importantes sur les lignes de Londres, l’Inde et l’Australie. La compagnie est bien en ligne pour enregistrer 4,5 millions de passagers sur l’ensemble de l’année.
Sur le marché français qui a vu le programme de vols passer de 7 à 10 fréquences hebdomadaires en septembre dernier, le coefficient de remplissage se situe un peu en dessous à 72% et 65% en classe Affaires. Mais, dans le même temps, le revenu moyen a gagné 15 points.
« Notre commercialisation qui a débuté par un fort volume de billetterie réalisé par les agences en ligne s’est équilibrée au fil des contrats signés avec les entreprises ». D’ailleurs le programme de fidélisation Etihad Guest compte 4000 membres français.
Etihad va réduire le rythme des ouvertures de ligne
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Au total, la compagnie transportera entre 75 000 et 80 000 passagers qui auront acheté leurs billets en France. 45% des passagers en provenance de France s’arrêtent à Abu Dhabi, les autres continuent sur la Thaïlande, l’Inde, l’Australie et, depuis peu, sur Katmandou.
En 2008, Etihad va réduire le rythme des ouvertures de ligne pour consolider le réseau existant. « Notre philosophie n’est pas d’entrer dans la course à l’expansion à tout-va mais d’améliorer le service. En rajoutant des fréquences sur les routes existantes », explique Fabrice Ebner. Et le service catering connaîtra une petite révolution au printemps prochain basée sur le concept du « restaurant à bord ». A suivre.
En 2008, Etihad va réduire le rythme des ouvertures de ligne pour consolider le réseau existant. « Notre philosophie n’est pas d’entrer dans la course à l’expansion à tout-va mais d’améliorer le service. En rajoutant des fréquences sur les routes existantes », explique Fabrice Ebner. Et le service catering connaîtra une petite révolution au printemps prochain basée sur le concept du « restaurant à bord ». A suivre.
