La toute puissance du Web 2.0 a entraîné l’explosion d’une communication planétaire, ayant donné à une humanité jusque là silencieuse, les moyens considérables de s’exprimer, de fournir des informations, de publier des images, des textes, des avis, parfois des données secrètes © Scanrail - Fotolia.com
Les décennies passent tellement rapidement que l’on n’en retient que les dernières années. Voire les derniers mois.
Assaillies par un flot permanent d’informations en provenance des quatre coins du monde, nos mémoires ont de plus en plus de mal à faire marche arrière et nos efforts de réflexion ont parfois tout autant de difficultés à dépasser le stade de l’émotion.
On réagit vite mais on réfléchit moins. On sait, mais approximativement. On ne lit plus, on voit.
Quoi ? Des images, des mots, de gros titres… Car la lecture sur écran a perdu de ses capacités d’analyse.
C’est en tout cas la conclusion à laquelle aboutissent les chercheurs. Voilà, c’est dit !
Assaillies par un flot permanent d’informations en provenance des quatre coins du monde, nos mémoires ont de plus en plus de mal à faire marche arrière et nos efforts de réflexion ont parfois tout autant de difficultés à dépasser le stade de l’émotion.
On réagit vite mais on réfléchit moins. On sait, mais approximativement. On ne lit plus, on voit.
Quoi ? Des images, des mots, de gros titres… Car la lecture sur écran a perdu de ses capacités d’analyse.
C’est en tout cas la conclusion à laquelle aboutissent les chercheurs. Voilà, c’est dit !
Les années 2000, la naissance d’une contre culture
Josette Sicsic - DR
Si les deux ou trois années passées sont porteuses d’innovations d’ordre technologique qui ont fortement influencé nos capacités cognitives, quels sont les autres événements majeurs ayant influencé nos façons de penser, vivre, agir, réagir ?
Et par la même occasion, ceux des touristes que nous sommes ?
Pour ce qui me concerne, la toute puissance du Web 2.0 et celle d’un réseau social vedette : Facebook, dont la naissance ne remonte qu’à une petite dizaine d’années, est majeure.
Pourquoi ? Parce qu’elle a entraîné l’explosion d’une communication planétaire, ayant donné à une humanité jusque là silencieuse, les moyens considérables de s’exprimer, de fournir des informations, de publier des images, des textes, des avis, parfois des données secrètes.
Les années 2000, c’est donc la naissance d’une contre culture et surtout d’un contre pouvoir planétaire dont le secteur touristique a été l’un des premiers bénéficiaires.
Au grand dam des informateurs officiels, pris de court par l’ampleur de la vague, par les blogs, les avis, vrais ou faux, les tweets, les alertes, les messages à tout va et tout autre forme de « posts ».
Et par la même occasion, ceux des touristes que nous sommes ?
Pour ce qui me concerne, la toute puissance du Web 2.0 et celle d’un réseau social vedette : Facebook, dont la naissance ne remonte qu’à une petite dizaine d’années, est majeure.
Pourquoi ? Parce qu’elle a entraîné l’explosion d’une communication planétaire, ayant donné à une humanité jusque là silencieuse, les moyens considérables de s’exprimer, de fournir des informations, de publier des images, des textes, des avis, parfois des données secrètes.
Les années 2000, c’est donc la naissance d’une contre culture et surtout d’un contre pouvoir planétaire dont le secteur touristique a été l’un des premiers bénéficiaires.
Au grand dam des informateurs officiels, pris de court par l’ampleur de la vague, par les blogs, les avis, vrais ou faux, les tweets, les alertes, les messages à tout va et tout autre forme de « posts ».
11 septembre, tsunami, révolutions avortées
Des informations dont l’intensité a été démultipliée par un autre événement majeur : la naissance du Smartphone.
Ce petit joujou qui ne nous quitte plus, qui nous dote de capacités considérables, mais que Steve Jobs ne lançait qu'en 2007, il y a à peine 7 ans.
Les années 2000 seront donc bien synonymes de la naissance d’un surhomme, une post humanité, dont les capacités de communication avec l’ensemble de ses semblables, lui donne une toute puissance jamais égalée.
Mais, car il y a un mais : les années 2000, c’est aussi cette effroyable crise économique que peu avaient vu venir et qui signera à sa façon la fin de l’hégémonie occidentale et le basculement du monde d’Ouest en Est.
Les années 2000, ce sont aussi des dates qu’il convient de ne pas oublier : le 11 septembre 2001, par exemple qui symbolise l’entrée dans cette ère de la peur, minée par des actes terroristes, dont le nombre a bel et bien quadruplé depuis !
Les années 2000, c’est aussi un effroyable tsunami qui, en quelques heures, a dévasté une partie des côtes asiatiques et tué quelque 250 000 personnes dont beaucoup de touristes en vacances de fin d’années. Depuis, on évalue à 90% le nombre de catastrophes naturelles d’origine climatique.
Les années 2000 enfin, ce sont des révolutions avortées qui, à trop avoir voulu la démocratie, doivent aujourd’hui se battre contre l’archaïsme d’un islam fanatique et ont réussi à faire fuir l’énorme manne touristique qui contribuait à les faire vivre.
Ce sont encore des alertes sanitaires, alimentaires, écologiques de toutes sortes qui menacent de plus en plus la diversité naturelle de la planète Terre.
Ce petit joujou qui ne nous quitte plus, qui nous dote de capacités considérables, mais que Steve Jobs ne lançait qu'en 2007, il y a à peine 7 ans.
Les années 2000 seront donc bien synonymes de la naissance d’un surhomme, une post humanité, dont les capacités de communication avec l’ensemble de ses semblables, lui donne une toute puissance jamais égalée.
Mais, car il y a un mais : les années 2000, c’est aussi cette effroyable crise économique que peu avaient vu venir et qui signera à sa façon la fin de l’hégémonie occidentale et le basculement du monde d’Ouest en Est.
Les années 2000, ce sont aussi des dates qu’il convient de ne pas oublier : le 11 septembre 2001, par exemple qui symbolise l’entrée dans cette ère de la peur, minée par des actes terroristes, dont le nombre a bel et bien quadruplé depuis !
Les années 2000, c’est aussi un effroyable tsunami qui, en quelques heures, a dévasté une partie des côtes asiatiques et tué quelque 250 000 personnes dont beaucoup de touristes en vacances de fin d’années. Depuis, on évalue à 90% le nombre de catastrophes naturelles d’origine climatique.
Les années 2000 enfin, ce sont des révolutions avortées qui, à trop avoir voulu la démocratie, doivent aujourd’hui se battre contre l’archaïsme d’un islam fanatique et ont réussi à faire fuir l’énorme manne touristique qui contribuait à les faire vivre.
Ce sont encore des alertes sanitaires, alimentaires, écologiques de toutes sortes qui menacent de plus en plus la diversité naturelle de la planète Terre.
Réseaux sociaux et tourisme
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En cette nouvelle année 2014, nous voilà donc nous humains et nous touristes, à la fois profondément menacés et fragilisés par toutes sortes de catastrophes annoncées, mais en même temps, nous n’avons jamais été aussi bien armés pour nous défendre, grâce aux formidables outils de communication qu’on nous a mis dans les mains.
Et, dont la principale force, répétons-le, est de transcender les institutions traditionnelles qui imposent leur pouvoir et leur savoir du haut vers le bas, pour mettre en place des réseaux dont chaque maillon a son mot à dire et peut participer à l’immense chaîne humaine que nous sommes enfin devenus.
Une chaîne à laquelle les pratiques touristiques se sont tout de suite invitées, mettant en place quelques uns des plus importants réseaux sociaux : Trip Advisor, Airbnb, Couchsurfing.com, Lonely Planet… Et j’en passe !
En attendant Bonne Année 2014 !
Et, dont la principale force, répétons-le, est de transcender les institutions traditionnelles qui imposent leur pouvoir et leur savoir du haut vers le bas, pour mettre en place des réseaux dont chaque maillon a son mot à dire et peut participer à l’immense chaîne humaine que nous sommes enfin devenus.
Une chaîne à laquelle les pratiques touristiques se sont tout de suite invitées, mettant en place quelques uns des plus importants réseaux sociaux : Trip Advisor, Airbnb, Couchsurfing.com, Lonely Planet… Et j’en passe !
En attendant Bonne Année 2014 !
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