
TourMaG.com - Que pense le Trésorier du SNAV, membre du Bureau Exécutif de la réforme des statuts ?
Gilles Berl. « Cette réforme était devenue indispensable en raison des difficultés rencontrées avec certaines familles, notamment les tour-opérateurs.
Elle permettra la clarification les rôles et donnera à chacun des métiers la possibilité de régler ses problèmes. Sans critiquer les hommes, la vraie réforme consisterait à mettre fin à la séparation Snav - APS qui est contre productive. »
T.M.com - En quoi est-elle improductive ?
G.B. : « Le SNAV est une institution sociale et juridique. Il est l’interlocuteur des pouvoirs publics et des instances européennes mais il n’a pas les moyens de son action. »
T.M.com - Vous envisagez d’augmenter les cotisations ?
G.B. : « Il ne s’agit pas des cotisations. Elles sont de toutes façons toujours trop chères pour des adhérents qui n’y trouvent pas un intérêt direct. Le SNAV a une action indirecte sur ses adhérents.
Mis à part son service juridique le syndicat ne répond pas aux problèmes quotidiens des agences de voyages qui, de leur côté, n’ont aucune obligation d’adhésion. En revanche l’APS a une mission précise de caisse de solidarité qui rend un vrai service. Elle a, et cela se comprend très bien, un plus grand nombre d’adhérents et des moyens d’actions largement supérieurs ce qui lui donne des tentations. »
T.M.com - Quel type de tentations ?
G.B. : « De financer par exemple des opérations qui sortent de son rôle. On assiste, notamment dans les régions, à un certain nombre de « double emploi». Il faudrait profiter de la réforme des statuts pour tirer le meilleur de l’un et de l’autre et mettre fin à cette séparation.
Il faudrait pouvoir donner au syndicat et à l’association la possibilité de se regrouper dans une même organisation. La profession toute entière gagnerait en efficacité. De leur côté les pouvoirs publics auraient un interlocuteur clair et défini.
Dans le cadre de nouveaux statuts on peut imaginer la représentations des trois familles professionnelles, production, distribution et réceptif. A ces trois familles s’ajouterait l’APS qui remplirait son rôle de caisse de solidarité en restant une entité autonome remplissant une action spécifique. »
T.M.com - Qui présiderait cette entité ?
G.B. : « Selon les statuts le président de l’APS siège au Bureau Exécutif du SNAV et le président du SNAV est membre du Conseil d’Administration de l’APS. Le président de cette nouvelle organisation serait élu par un conseil d’administration regroupant les différents acteurs et métiers de la profession. »
Gilles Berl. « Cette réforme était devenue indispensable en raison des difficultés rencontrées avec certaines familles, notamment les tour-opérateurs.
Elle permettra la clarification les rôles et donnera à chacun des métiers la possibilité de régler ses problèmes. Sans critiquer les hommes, la vraie réforme consisterait à mettre fin à la séparation Snav - APS qui est contre productive. »
T.M.com - En quoi est-elle improductive ?
G.B. : « Le SNAV est une institution sociale et juridique. Il est l’interlocuteur des pouvoirs publics et des instances européennes mais il n’a pas les moyens de son action. »
T.M.com - Vous envisagez d’augmenter les cotisations ?
G.B. : « Il ne s’agit pas des cotisations. Elles sont de toutes façons toujours trop chères pour des adhérents qui n’y trouvent pas un intérêt direct. Le SNAV a une action indirecte sur ses adhérents.
Mis à part son service juridique le syndicat ne répond pas aux problèmes quotidiens des agences de voyages qui, de leur côté, n’ont aucune obligation d’adhésion. En revanche l’APS a une mission précise de caisse de solidarité qui rend un vrai service. Elle a, et cela se comprend très bien, un plus grand nombre d’adhérents et des moyens d’actions largement supérieurs ce qui lui donne des tentations. »
T.M.com - Quel type de tentations ?
G.B. : « De financer par exemple des opérations qui sortent de son rôle. On assiste, notamment dans les régions, à un certain nombre de « double emploi». Il faudrait profiter de la réforme des statuts pour tirer le meilleur de l’un et de l’autre et mettre fin à cette séparation.
Il faudrait pouvoir donner au syndicat et à l’association la possibilité de se regrouper dans une même organisation. La profession toute entière gagnerait en efficacité. De leur côté les pouvoirs publics auraient un interlocuteur clair et défini.
Dans le cadre de nouveaux statuts on peut imaginer la représentations des trois familles professionnelles, production, distribution et réceptif. A ces trois familles s’ajouterait l’APS qui remplirait son rôle de caisse de solidarité en restant une entité autonome remplissant une action spécifique. »
T.M.com - Qui présiderait cette entité ?
G.B. : « Selon les statuts le président de l’APS siège au Bureau Exécutif du SNAV et le président du SNAV est membre du Conseil d’Administration de l’APS. Le président de cette nouvelle organisation serait élu par un conseil d’administration regroupant les différents acteurs et métiers de la profession. »
L’Alliance T en chiffres
L'Alliance T regroupe le groupe Wasteels, Pauli Voyages, Fnac Voyages, Printemps Voyages, Vernet. Elle représente 1130 points de ventes qui réalisent un volume d'affaires de l'ordre de 4,100 milliards d'euros. La part de Carlson Wagonlit Travel est de 2,6 milliards et celle de Selectour, de 1,3 milliard d'euros.