
Grèce : une nouvelle taxe sur les croisières effective dès le 1er juillet. Mykonos et Santorin accueillent chaque année plus d’un million de passagers.@Deposit-Photos.com - Royalty-free Images
En Grèce, dès le 1er juillet 2025, les croisiéristes accostant à Santorin et Mykonos devront s’acquitter d’un prélèvement de 20 € par escale et par passager pendant la haute saison.
Sur les autres îles, la taxe variera entre 1 et 5 euros selon la période. Cette mesure figure dans la loi grecque 5162/2024, adoptée début janvier.
Selon le gouvernement, la nouvelle taxe croisière appliquée en Grèce en 2025 vise à « compenser la pression sur les infrastructures locales et à améliorer les services pour les visiteurs comme pour les habitants ».
Elle s’ajoutera au prix global du billet, supportée par les compagnies. Objectif : désengorger les îles et financer les infrastructures.
Sur les autres îles, la taxe variera entre 1 et 5 euros selon la période. Cette mesure figure dans la loi grecque 5162/2024, adoptée début janvier.
Selon le gouvernement, la nouvelle taxe croisière appliquée en Grèce en 2025 vise à « compenser la pression sur les infrastructures locales et à améliorer les services pour les visiteurs comme pour les habitants ».
Elle s’ajoutera au prix global du billet, supportée par les compagnies. Objectif : désengorger les îles et financer les infrastructures.
La taxe sur les croisières en Grèce 2025 : la CLIA avait un demandé un report à 2026
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Mykonos et Santorin accueillent chaque année plus d’un million de passagers. Le ministère du Tourisme veut ainsi « modérer les flux et renforcer la durabilité des destinations les plus sensibles ». Les recettes attendues – environ 45 millions de dollars par saison sur les deux îles les plus fréquentées – seront affectées à l’entretien des ports, à la gestion des déchets et à l’approvisionnement en eau.
Bien que la CLIA ait été informée de la mesure, aucune véritable concertation n’a été engagée en amont avec les représentants de la croisière. Dans une interview accordée au média grec Newmoney, son président Bud Darr a exprimé sa vive inquiétude, estimant que la taxe pourrait « déstabiliser la présence de la croisière internationale en Grèce ». Il a rappelé que la CLIA avait demandé un report de l’entrée en vigueur à 2026, afin d’éviter des conséquences économiques majeures sur des destinations emblématiques et sur l’emploi local.
Pour lui, « les ports grecs risquent clairement de perdre des parts du marché mondial si la mesure est appliquée sans aménagement ».
Cette taxe s’inscrit dans une stratégie plus large de contrôle du surtourisme : quota de navires simultanés à l’étude, plafonnement des nuitées touristiques, encadrement renforcé des locations de courte durée. « La croissance du tourisme doit rester compatible avec la qualité de vie et la préservation du patrimoine », a insisté le ministre grec de l’Économie.
Bien que la CLIA ait été informée de la mesure, aucune véritable concertation n’a été engagée en amont avec les représentants de la croisière. Dans une interview accordée au média grec Newmoney, son président Bud Darr a exprimé sa vive inquiétude, estimant que la taxe pourrait « déstabiliser la présence de la croisière internationale en Grèce ». Il a rappelé que la CLIA avait demandé un report de l’entrée en vigueur à 2026, afin d’éviter des conséquences économiques majeures sur des destinations emblématiques et sur l’emploi local.
Pour lui, « les ports grecs risquent clairement de perdre des parts du marché mondial si la mesure est appliquée sans aménagement ».
Cette taxe s’inscrit dans une stratégie plus large de contrôle du surtourisme : quota de navires simultanés à l’étude, plafonnement des nuitées touristiques, encadrement renforcé des locations de courte durée. « La croissance du tourisme doit rester compatible avec la qualité de vie et la préservation du patrimoine », a insisté le ministre grec de l’Économie.