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Groupe Accor: le 3e étage est sur orbite

Fusée Pelisson - Weinberg


Les fondateurs d'Accor et les banques ont assuré l'avenir du groupe hôtelier en passant le relais à une nouvelle génération, un tandem Serge Weinberg-Gilles Pélisson respectivement président du directoire et président du conseil de surveillance. Ce 3eme étage prends le relais des deux co-fondateurs Gérard Pélisson et Paul Dubrule, 73 et 71 ans et de Jean-Marc Espalioux, président du directoire pendant neuf ans et deuxième étage ''éjectée'' par le premier étage de la fusée Accor.


Rédigé par La rédaction (HD) - redaction@tourmag.com le Mardi 11 Octobre 2005

Gilles Pelisson n'aura peut être pas besoin de téléphoner aux deux co-fondateurs d'Accor pour les tenir informés. S'ils partent bien, ils compte bien revenir lors des élections pour le nouveau Conseil d'Administration.
Gilles Pelisson n'aura peut être pas besoin de téléphoner aux deux co-fondateurs d'Accor pour les tenir informés. S'ils partent bien, ils compte bien revenir lors des élections pour le nouveau Conseil d'Administration.
Les fondateurs d'Accor et les banques ont, par un compromis à l'arraché, assuré l'avenir du groupe hôtelier mondial en passant le relais à une nouvelle génération, un tandem Serge Weinberg-Gilles Pélisson.

Les deux hommes de la transition, respectivement âgés de 54 et 48 ans, seront dans un premier temps président du conseil de surveillance et président du directoire, et dès la mi-janvier président du conseil d'administration et directeur général.

Ce tandem va en remplacer un autre, composé du duo des deux co-fondateurs Gérard Pélisson et Paul Dubrule, 73 et 71 ans, la première génération, et de Jean-Marc Espalioux, président du directoire pendant neuf ans.

Ce dernier n'avait plus la confiance des deux "papys", qui lui reprochaient de ne pas utiliser tout le potentiel de développement du groupe, même s'il n'a pas démérité en assurant l'expansion d'Accor.

Départ des papys...

La solution adoptée résulte d'un compromis en deux temps. Premier acte: le départ de M. Espalioux, non souhaité par l'intéressé, est en quelque sorte équilibré par la sortie de ceux qui ont voulu ce départ, les deux fondateurs, trop présents pour certains.

Deuxième acte, les investisseurs institutionnels reviennent dans le processus de gouvernance dont il avaient claqué la porte jeudi, en obtenant un changement du mode de gouvernement d'entreprise.

La Caisse des dépôts, la Société générale et la BNP obtiennent également la nomination de Serge Weinberg, ex-PDG du groupe de distribution et de luxe PPR, à un poste clef, en tandem avec Gilles Pélisson, jusqu'ici PDG de Bouygues Telecom mais aussi neveu du fondateur Gérard Pélisson.

"Il semble que le message a été reçu qu'on ne peut pas durablement diriger une entreprise comme Accor en s'asseyant sur ce que pensent les actionnaires", déclarait lundi une source proche du dossier avant la réunion décisive du conseil de surveillance.

Serge Weinberg est donc depuis lundi membre du conseil de surveillance, mais ne prendra ses fonctions de président que le 3 janvier. Une assemblée générale extraordinaire ainsi que le changement des statuts auront lieu à la mi-janvier, avant l'entrée en fonction le 16 janvier de Gilles Pélisson.

Retour des papys

Paul Dubrule et Gérard Pélisson restent jusque là membres du conseil, donc mandataires, ce qui leur permet de ne pas rendre de comptes au fisc sur les 3,5% d'actions qu'ils détiennent.

M. Dubrule a annoncé mardi qu'il serait candidat au conseil d'administration qui prendra le relais, et qu'il pense que Gérard Pélisson fera de même. Il s'est dit "très satisfait" du compromis.

Les trois banques actionnaires ont exprimé elles aussi leur satisfaction. La BNP estime que "cet accord crée les conditions d'une vraie amélioration de la gouvernance d'entreprise d'Accor" tandis que pour la Caisse des dépôts, ces décisions "traduisent un profond changement dans l'équilibre de la gouvernance du groupe". "Cette solution nous satisfait pleinement", a renchéri la Société générale.

Le titre Accor baissait toutefois mardi à la Bourse de Paris. A 13H45, il était en recul de 1,31% à 43 euros, dans un marché en hausse de 0,62%.

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Commentaires

1.Posté par chakroun hassouna le 15/10/2005 10:47 | Alerter
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est -t-il vrai que le grpe accord a pris en main quelques hotels de la chaine abounawas implanté en tunisie à partir de janvier 2006

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