Après quatre ans passés à redresser la barre suite à la crise sanitaire, Ponant pourrait connaître une nouvelle période de transition.
Selon nos confrères du Marin et de Streatrade Cruise, son directeur général de la compagnie serait sur le départ.
Les motivations de ce changement à la tête du croisiériste diffèrent selon les sources.
L’un explique que le départ d’Hervé Gastinel aurait été initié par l’actionnaire, à savoir Artémis, la holding du groupe Pinault, tandis que l’autre média affirme que la décision aurait été prise par le directeur général lui-même.
Selon nos confrères du Marin et de Streatrade Cruise, son directeur général de la compagnie serait sur le départ.
Les motivations de ce changement à la tête du croisiériste diffèrent selon les sources.
L’un explique que le départ d’Hervé Gastinel aurait été initié par l’actionnaire, à savoir Artémis, la holding du groupe Pinault, tandis que l’autre média affirme que la décision aurait été prise par le directeur général lui-même.
Ponant : un développement important depuis 2021
La compagnie, que nous avons contactée, n’a pas souhaité faire de commentaire.
C’est donc une page qui se tourne, celle d’un développement majeur pour l’entreprise basée à Marseille. Sous l’ère Gastinel, la compagnie a vu sa flotte doubler et se diversifier.
Outre la réception du Commandant Charcot, Ponant a lancé en 2024 une nouvelle gamme de petits catamarans de luxe et a récemment procédé à l’acquisition de la marque d’expédition Aqua Expeditions.
Ce n’est pas tout : dans sa volonté d’être un précurseur du milieu maritime, la compagnie a initié le projet Swap2Zero.
"Nous voulions faire un voilier de grande taille depuis longtemps, mais nous étions limités par la technologie.
Nous aurons une autonomie d’un mois, en développant de nouvelles technologies comme les piles à combustible, une propulsion vélique d’un nouveau genre et la captation de carbone," nous avait dévoilé Mathieu Petiteau, responsable recherche et développement de Ponant.
Un voilier attendu pour 2030, et que n’aura pas l’occasion de voir intégrer à la flotte Hervé Gastinel.
C’est donc une page qui se tourne, celle d’un développement majeur pour l’entreprise basée à Marseille. Sous l’ère Gastinel, la compagnie a vu sa flotte doubler et se diversifier.
Outre la réception du Commandant Charcot, Ponant a lancé en 2024 une nouvelle gamme de petits catamarans de luxe et a récemment procédé à l’acquisition de la marque d’expédition Aqua Expeditions.
Ce n’est pas tout : dans sa volonté d’être un précurseur du milieu maritime, la compagnie a initié le projet Swap2Zero.
"Nous voulions faire un voilier de grande taille depuis longtemps, mais nous étions limités par la technologie.
Nous aurons une autonomie d’un mois, en développant de nouvelles technologies comme les piles à combustible, une propulsion vélique d’un nouveau genre et la captation de carbone," nous avait dévoilé Mathieu Petiteau, responsable recherche et développement de Ponant.
Un voilier attendu pour 2030, et que n’aura pas l’occasion de voir intégrer à la flotte Hervé Gastinel.
Ponant : une cure d’austérité pour les actifs d’Artémis ?
Ce départ s’inscrit dans un contexte morose.
Déjà, Ouest-France rapportait que le secteur de la croisière traversait une période délicate, et que des rumeurs de licenciements se faisaient entendre chez MSC et Ponant.
Des acteurs qui peinent à convaincre les Français d’embarquer sur leurs navires : le marché hexagonal ne décolle toujours pas.
À cette dynamique s’ajoutent, dans le cas de Ponant, les difficultés de son actionnaire.
La holding de la famille Pinault se retrouverait confrontée à un mur de dette.
D'après les informations de la Lettre, Artémis aurait récemment connu une hausse brutale de son endettement.
Celle-ci atteindrait 12,7 milliards d’euros fin 2024, avec un coût annuel de 517 millions d’euros.
Un total non couvert par les dividendes versés par Kering (311 millions d’euros), ce qui obligerait la holding à envisager la vente de sa participation de 29 % dans Puma.
Cette situation a provoqué la chute de l’action Kering, propriété de la famille Pinault, en Bourse.
Son cours a été divisé par plus de deux en l’espace de quatre ans, passant de 788 euros en août 2021 à 300 euros aujourd’hui.
Face à l’inquiétude grandissante, Artémis a indiqué qu’il n’existait "aucun problème de liquidités lié à la baisse des dividendes de Kering et d’autres actifs."
Faut-il s’attendre à une cure d’austérité pour les actifs de la holding, afin de redresser la situation financière ?
L’avenir nous le dira.
Déjà, Ouest-France rapportait que le secteur de la croisière traversait une période délicate, et que des rumeurs de licenciements se faisaient entendre chez MSC et Ponant.
Des acteurs qui peinent à convaincre les Français d’embarquer sur leurs navires : le marché hexagonal ne décolle toujours pas.
À cette dynamique s’ajoutent, dans le cas de Ponant, les difficultés de son actionnaire.
La holding de la famille Pinault se retrouverait confrontée à un mur de dette.
D'après les informations de la Lettre, Artémis aurait récemment connu une hausse brutale de son endettement.
Celle-ci atteindrait 12,7 milliards d’euros fin 2024, avec un coût annuel de 517 millions d’euros.
Un total non couvert par les dividendes versés par Kering (311 millions d’euros), ce qui obligerait la holding à envisager la vente de sa participation de 29 % dans Puma.
Cette situation a provoqué la chute de l’action Kering, propriété de la famille Pinault, en Bourse.
Son cours a été divisé par plus de deux en l’espace de quatre ans, passant de 788 euros en août 2021 à 300 euros aujourd’hui.
Face à l’inquiétude grandissante, Artémis a indiqué qu’il n’existait "aucun problème de liquidités lié à la baisse des dividendes de Kering et d’autres actifs."
Faut-il s’attendre à une cure d’austérité pour les actifs de la holding, afin de redresser la situation financière ?
L’avenir nous le dira.