
Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Voyage. DR JDL
TourMaG.com - La saison estivale a été particulièrement difficile pour la France et certains professionnels ont bien souffert. Quel bilan dressez-vous ?
Jean-Pierre Mas : "La conjoncture économique, l'ambiance anxiogène, le climat social, l'Euro de football et l'économie collaborative plombent notre industrie.
Les ventes de voyages en France se sont effondrées et le moyen-courrier souffre également.
Seul le long-courrier tire encore son épingle du jeu, grâce à une clientèle qui a les moyens. La période est très compliquée."
TourMaG.com - Quelles sont les aides mises en place par le gouvernement pour les entreprises en difficultés ?
Jean-Pierre Mas : "Deux mesures peuvent aider les professionnels : le report du paiement des cotisations URSSAF ainsi que le recours à l'activité partielle.
Nous sommes présents pour conseiller nos membres dans la constitution d'un dossier justifiant de leurs difficultés conjoncturelles. Nous avons reçu beaucoup d'appels."
TourMaG.com - TUI est sur le point d'acquérir Transat France, Promovacances a racheté Fram. Que pensez-vous de la consolidation qui s'opère aujourd'hui dans le paysage touristique ?
Jean-Pierre Mas : "Cette consolidation s'opère à plusieurs échelles. Tout d'abord française, notamment avec le groupe Marietton et, dans une autre mesure, Fram.
Mais elle agit aussi au niveau européen avec TUI.
Je pense que ce n'est pas négatif pour le consommateur, car cela va donner naissance à des groupes solides avec des capacités d'achats performantes et au final des prix compétitifs.
En revanche, cela touchera moins le long courrier, qui reste une affaire de spécialistes et d'assembleurs."
Jean-Pierre Mas : "La conjoncture économique, l'ambiance anxiogène, le climat social, l'Euro de football et l'économie collaborative plombent notre industrie.
Les ventes de voyages en France se sont effondrées et le moyen-courrier souffre également.
Seul le long-courrier tire encore son épingle du jeu, grâce à une clientèle qui a les moyens. La période est très compliquée."
TourMaG.com - Quelles sont les aides mises en place par le gouvernement pour les entreprises en difficultés ?
Jean-Pierre Mas : "Deux mesures peuvent aider les professionnels : le report du paiement des cotisations URSSAF ainsi que le recours à l'activité partielle.
Nous sommes présents pour conseiller nos membres dans la constitution d'un dossier justifiant de leurs difficultés conjoncturelles. Nous avons reçu beaucoup d'appels."
TourMaG.com - TUI est sur le point d'acquérir Transat France, Promovacances a racheté Fram. Que pensez-vous de la consolidation qui s'opère aujourd'hui dans le paysage touristique ?
Jean-Pierre Mas : "Cette consolidation s'opère à plusieurs échelles. Tout d'abord française, notamment avec le groupe Marietton et, dans une autre mesure, Fram.
Mais elle agit aussi au niveau européen avec TUI.
Je pense que ce n'est pas négatif pour le consommateur, car cela va donner naissance à des groupes solides avec des capacités d'achats performantes et au final des prix compétitifs.
En revanche, cela touchera moins le long courrier, qui reste une affaire de spécialistes et d'assembleurs."
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TourMaG.com - Où en êtes-vous dans la création d'une grande confédération des métiers de l'industrie du tourisme ?
Jean-Pierre Mas : "Nous avançons doucement, faute de temps plus que de volonté.
Nous avons confirmé notre engagement avec René-Marc Chikli (SETO) et nous avons reçu des réponses favorables des hôteliers.
Reste à mettre tout cela en musique.
Cette confédération devra porter la parole de notre industrie et entreprendre des actions de lobbying conjointes."
TourMaG.com - Pourriez-vous expliquer le choix assez incongru de la thématique du prochain congrès, qui aura lieu du 30 octobre au 5 novembre 2016 au Sri Lanka : "La qualité dans un environnement instable" ?
Jean-Pierre Mas : "Aujourd'hui, le prix est le premier critère d'achat des voyageurs. Mais il ne faut pas en oublier la qualité.
Les tarifs réduits ne doivent pas se faire au détriment de la qualité du produit.
Mais je l'avoue, cela n'a pas grand chose à voir avec l'environnement instable dont nous subissons aujourd'hui les effets..."
TourMaG.com - Les prochaines élections présidentielles arrivent à grands pas. Allez-vous rencontrer les futurs candidats pour examiner leur programme sur le tourisme ?
Jean-Pierre Mas : "Bien sûr. Une fois qu'ils seront désignés, nous irons les sensibiliser à nos thématiques.
Je ne veux pas prendre parti, mais je n'ai rien vu sur le tourisme dans le dernier livre de Nicolas Sarkozy (Tout Pour La France).
Nous examinerons également les programmes des socialistes. Même si le parti au pouvoir s'est bien occupé de notre profession et nous avons eu un grand ministre du tourisme avec Laurent Fabius.
Tout le monde s'accorde sur ce sujet, quelque soit son bord politique."
Jean-Pierre Mas : "Nous avançons doucement, faute de temps plus que de volonté.
Nous avons confirmé notre engagement avec René-Marc Chikli (SETO) et nous avons reçu des réponses favorables des hôteliers.
Reste à mettre tout cela en musique.
Cette confédération devra porter la parole de notre industrie et entreprendre des actions de lobbying conjointes."
TourMaG.com - Pourriez-vous expliquer le choix assez incongru de la thématique du prochain congrès, qui aura lieu du 30 octobre au 5 novembre 2016 au Sri Lanka : "La qualité dans un environnement instable" ?
Jean-Pierre Mas : "Aujourd'hui, le prix est le premier critère d'achat des voyageurs. Mais il ne faut pas en oublier la qualité.
Les tarifs réduits ne doivent pas se faire au détriment de la qualité du produit.
Mais je l'avoue, cela n'a pas grand chose à voir avec l'environnement instable dont nous subissons aujourd'hui les effets..."
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Je ne veux pas prendre parti, mais je n'ai rien vu sur le tourisme dans le dernier livre de Nicolas Sarkozy (Tout Pour La France).
Nous examinerons également les programmes des socialistes. Même si le parti au pouvoir s'est bien occupé de notre profession et nous avons eu un grand ministre du tourisme avec Laurent Fabius.
Tout le monde s'accorde sur ce sujet, quelque soit son bord politique."