
Une délégation tunisienne s'est déplacée à Paris pour rassurer le marché français après la diffusion d'un reportage dans l'émission Envoyé Spécial de France 2 - Photo M.S.
L’Autorité Publique venant soutenir le secteur privé n’était pas, jusque dans un passé récent, chose courante en Tunisie.
Le premier message des pros tunisiens ? Affirmer leur attachement à la France, ranimer une flamme qui vacille.
"Nous sommes heureux et fiers d’être la première destination touristique plébiscitée par les Français", dit en substance Mohamed Toumi.
"La Tunisie a une longue histoire et une tradition ancestrale d’ouverture aux autres et de tolérance. Le tourisme en est la vitrine. Il est aussi le pilier de notre économie et il le restera", a déclaré Habib Amar.
Certes, mais l’effet loupe porté par les médias sur les exactions des salafistes, la récente émission « Envoyé Spécial » sur « le danger salafiste » programmée récemment sur la chaîne française la plus regardée en Tunisie ont des effets dévastateurs sur le marché français.
Alors que dire ? Que faire ?
Mohamed Belajouza ne condamne pas pour autant l’émission : "Alors que la Tunisie retrouve la liberté de la presse il serait mal venu de ma part de m’en prendre au journaliste qui a réalisé ce reportage.
Il a parlé en toute liberté et chacun a le droit de s’exprimer. Je considère cependant qu’il a manqué d’objectivité. Il y des vérités et il est bon de les dire. Il y a en effet des salafistes mais ils ne représentent pas la Tunisie. Je veux croire que le public a su faire la part des choses."
Le premier message des pros tunisiens ? Affirmer leur attachement à la France, ranimer une flamme qui vacille.
"Nous sommes heureux et fiers d’être la première destination touristique plébiscitée par les Français", dit en substance Mohamed Toumi.
"La Tunisie a une longue histoire et une tradition ancestrale d’ouverture aux autres et de tolérance. Le tourisme en est la vitrine. Il est aussi le pilier de notre économie et il le restera", a déclaré Habib Amar.
Certes, mais l’effet loupe porté par les médias sur les exactions des salafistes, la récente émission « Envoyé Spécial » sur « le danger salafiste » programmée récemment sur la chaîne française la plus regardée en Tunisie ont des effets dévastateurs sur le marché français.
Alors que dire ? Que faire ?
Mohamed Belajouza ne condamne pas pour autant l’émission : "Alors que la Tunisie retrouve la liberté de la presse il serait mal venu de ma part de m’en prendre au journaliste qui a réalisé ce reportage.
Il a parlé en toute liberté et chacun a le droit de s’exprimer. Je considère cependant qu’il a manqué d’objectivité. Il y des vérités et il est bon de les dire. Il y a en effet des salafistes mais ils ne représentent pas la Tunisie. Je veux croire que le public a su faire la part des choses."
Egalité des droits et des salaires
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Quid des acquis et de la situation de la femme tunisienne ?
Adel Fekih, Ambassadeur de Tunisie en France, répond le premier :
"La nouvelle Constitution est le fruit de débats souvent houleux et contradictoires mais ce sont de vrais débats. Sa rédaction dans le cadre de l’Assemblée Constituante devrait se terminer en avril prochain.
Toute la Tunisie vit cela intensément. Nous débattons sur tous les sujets, sans tabou Nous avons des acquis historiques et nous les gardons.
Quant aux acquis de la femme tunisienne, ils sont sans précédent dans le monde arabe. L’ancrage, l’activisme, la mobilisation de la femme tunisienne est telle que je ne la vois pas perdre son combat."
Soulafa Mokaddem, Directrice Relations Extérieures de Tunisair, prend la parole.
"Nous ne sentons pas de menace. Nos droits sont et restent acquis. Certains demandaient que la femme soit le complément de l’homme et non son égale. Ils n’ont pas été entendus. La femme tunisienne est et restera l’égale de l’homme.
Dans l’entreprise la différence de salaire entre les hommes et les femmes n’existe pas ! La femme tunisienne occupe des postes de grande responsabilité dans la société tunisienne.
Un exemple parmi d’autres : la présidence de l’UTICA (Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat équivalent du MEDEF ndlr) est assurée par une femme Dans notre compagnie trois commandants de bord et une dizaine de pilotes sont des femmes. Dans les universités les filles sont plus nombreuses que les garçons."
Comme quoi , ça va mieux en le disant !
Adel Fekih, Ambassadeur de Tunisie en France, répond le premier :
"La nouvelle Constitution est le fruit de débats souvent houleux et contradictoires mais ce sont de vrais débats. Sa rédaction dans le cadre de l’Assemblée Constituante devrait se terminer en avril prochain.
Toute la Tunisie vit cela intensément. Nous débattons sur tous les sujets, sans tabou Nous avons des acquis historiques et nous les gardons.
Quant aux acquis de la femme tunisienne, ils sont sans précédent dans le monde arabe. L’ancrage, l’activisme, la mobilisation de la femme tunisienne est telle que je ne la vois pas perdre son combat."
Soulafa Mokaddem, Directrice Relations Extérieures de Tunisair, prend la parole.
"Nous ne sentons pas de menace. Nos droits sont et restent acquis. Certains demandaient que la femme soit le complément de l’homme et non son égale. Ils n’ont pas été entendus. La femme tunisienne est et restera l’égale de l’homme.
Dans l’entreprise la différence de salaire entre les hommes et les femmes n’existe pas ! La femme tunisienne occupe des postes de grande responsabilité dans la société tunisienne.
Un exemple parmi d’autres : la présidence de l’UTICA (Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat équivalent du MEDEF ndlr) est assurée par une femme Dans notre compagnie trois commandants de bord et une dizaine de pilotes sont des femmes. Dans les universités les filles sont plus nombreuses que les garçons."
Comme quoi , ça va mieux en le disant !
Rappelons pour qui cela aurait échappé que la révolution tunisienne s’est rapidement traduite par une chute des chiffres du tourisme.
Tous marchés confondus, en 2010, la Tunisie accueillait 6 902 000 visiteurs étrangers dont 1 300 000 Français. En 2011, année du « printemps arabe », ce chiffre tombait à 4 785 100 avec une diminution de – 40 % des nuitées.
En 2012, le trafic reprenant des couleurs en approchant de la barre des 6 millions de touristes (5 950 464 pour être précis) dont quelque 960 000 Français.
L’objectif de la Tunisie c’est de retrouver en 2 ans, soit pour 2013, les chiffres d’avant la révolution.
Tous marchés confondus, en 2010, la Tunisie accueillait 6 902 000 visiteurs étrangers dont 1 300 000 Français. En 2011, année du « printemps arabe », ce chiffre tombait à 4 785 100 avec une diminution de – 40 % des nuitées.
En 2012, le trafic reprenant des couleurs en approchant de la barre des 6 millions de touristes (5 950 464 pour être précis) dont quelque 960 000 Français.
L’objectif de la Tunisie c’est de retrouver en 2 ans, soit pour 2013, les chiffres d’avant la révolution.