Une grosse victime que cette Miss Nationale (à ne pas confondre avec la Miss France), qui devait rejoindre Bangkok en début de semaine, afin de participer au concours des "Miss Grand International 2014" - Capture d'écran
Parce que même si la situation est dramatique et que, comme le rappelait ma jolie consœur Virginie de Tour Hebdo, Pan Am, immense compagnie américaine a été plantée par ses pilotes il y a quelques années, cette grève peut par certains aspects prêter à sourire.
Et quelques conséquences terribles.
A preuve, une grosse victime que cette Miss Nationale (à ne pas confondre avec la Miss France), qui devait rejoindre Bangkok en début de semaine, afin de participer au concours des "Miss Grand International 2014".
En fait, ces "Miss", dont le grand savoir faire consiste à défiler en bikini devant un jury de regards concupiscents essentiellement composé de mâles plus ou moins flétris, chaperonnées par cette dame au chapeau noir et blanc dont la vulgarité est à l'égal de sa débordante culture !
Drame donc pour cette pauvre jeune fille, perdue dans le grand désordre de la grève des pilotes d'Air France, mais qui, comme tout conte de fée, a trouvé sa bonne fée (ben oui, un conte de fée, y'a forcément une fée) sous les traits de Qatar Airways.
La compagnie, qui pourtant ne connait que les djinns et la lampe d'Aladin, s'est précipitée pour offrir à la jeune Miss Internationale un billet afin de lui permettre de participer au Grand Concours à Bangkok.
Seule obligation pour la miss : ne pas se balader en maillot de bain dans l'aéroplane de Qatar.
Mais ouf. La réputation de la France et de la beauté de ses jeunes femme est sauvée... par le Qatar.
Et pan sur le bec d'Air France !
Et quelques conséquences terribles.
A preuve, une grosse victime que cette Miss Nationale (à ne pas confondre avec la Miss France), qui devait rejoindre Bangkok en début de semaine, afin de participer au concours des "Miss Grand International 2014".
En fait, ces "Miss", dont le grand savoir faire consiste à défiler en bikini devant un jury de regards concupiscents essentiellement composé de mâles plus ou moins flétris, chaperonnées par cette dame au chapeau noir et blanc dont la vulgarité est à l'égal de sa débordante culture !
Drame donc pour cette pauvre jeune fille, perdue dans le grand désordre de la grève des pilotes d'Air France, mais qui, comme tout conte de fée, a trouvé sa bonne fée (ben oui, un conte de fée, y'a forcément une fée) sous les traits de Qatar Airways.
La compagnie, qui pourtant ne connait que les djinns et la lampe d'Aladin, s'est précipitée pour offrir à la jeune Miss Internationale un billet afin de lui permettre de participer au Grand Concours à Bangkok.
Seule obligation pour la miss : ne pas se balader en maillot de bain dans l'aéroplane de Qatar.
Mais ouf. La réputation de la France et de la beauté de ses jeunes femme est sauvée... par le Qatar.
Et pan sur le bec d'Air France !
Autre anecdote qui moi me fait bien rire, la coopération soudaine et inattendue entre Air France et Corsair durant ces journées agitées.
Et oui, ce n'est pas un secret, Corsair est le Grand Satan pour Air France. Pascal de Izaguirre, mon Basque Bondissant favori (lequel doit, je le signale au passage et avec insistance, passer sous le seau glacé du Ice Ricard Bucket), tricard chez Air France (comme moi chez TourCom), a néanmoins été contacté afin de "prêter" ses avions et d'assurer certaines liaisons entre Paris et le Canada.
Ce sont mes confrères des Echos qui racontent cette belle histoire dont je cite un passage et que je vous laisse apprécier:
"Ce lundi, un Boeing 747-400 de Corsair a ainsi pu acheminer 533 clients d’Air France entre P.E.Trudeau, l’aéroport de Montréal, et Roissy-CDG, se payant même le luxe d’arriver avec une bonne demi-heure d’avance à Paris, grâce à des vents favorables.
A bord, l’ambiance est un peu particulière et plusieurs uniformes se côtoient : les pilotes sont ceux de Corsair, tandis que l’équipage de navigants commerciaux (hôtesses et stewards) sont majoritairement d’origine Corsair, épaulés pour une fois par quelques collègues d’Air France, guère habitués à voler avec la concurrence.
Bien contents de pouvoir voler malgré cette grève dure, les passagers n’ont pas trop prêté attention aux menus détails imprévus, comme ces casques audio fournis par Air France, avec leur prise à deux broches, inopérants pour les systèmes vidéo Corsair, prévus pour une prise jack à une broche...
Quant aux passagers « haute contribution » qui n’ont pas pu tous bénéficier des 36 sièges de la classe « grand large » au pont supérieur, ils seront indemnisés par le service clients, a promis un steward à l’un de ces « déclassés »".
Le plus rigolo c'est que l'opération devrait coûter quelque 800.000€ à Air France, ce qui ne parviendra quand même pas à redresser les comptes de Corsair.
Mais ça paye les cigarettes…
Et puis, c'est toujours dans la merde que l'on reconnait ses amis, n'est-il pas ?
Et oui, ce n'est pas un secret, Corsair est le Grand Satan pour Air France. Pascal de Izaguirre, mon Basque Bondissant favori (lequel doit, je le signale au passage et avec insistance, passer sous le seau glacé du Ice Ricard Bucket), tricard chez Air France (comme moi chez TourCom), a néanmoins été contacté afin de "prêter" ses avions et d'assurer certaines liaisons entre Paris et le Canada.
Ce sont mes confrères des Echos qui racontent cette belle histoire dont je cite un passage et que je vous laisse apprécier:
"Ce lundi, un Boeing 747-400 de Corsair a ainsi pu acheminer 533 clients d’Air France entre P.E.Trudeau, l’aéroport de Montréal, et Roissy-CDG, se payant même le luxe d’arriver avec une bonne demi-heure d’avance à Paris, grâce à des vents favorables.
A bord, l’ambiance est un peu particulière et plusieurs uniformes se côtoient : les pilotes sont ceux de Corsair, tandis que l’équipage de navigants commerciaux (hôtesses et stewards) sont majoritairement d’origine Corsair, épaulés pour une fois par quelques collègues d’Air France, guère habitués à voler avec la concurrence.
Bien contents de pouvoir voler malgré cette grève dure, les passagers n’ont pas trop prêté attention aux menus détails imprévus, comme ces casques audio fournis par Air France, avec leur prise à deux broches, inopérants pour les systèmes vidéo Corsair, prévus pour une prise jack à une broche...
Quant aux passagers « haute contribution » qui n’ont pas pu tous bénéficier des 36 sièges de la classe « grand large » au pont supérieur, ils seront indemnisés par le service clients, a promis un steward à l’un de ces « déclassés »".
Le plus rigolo c'est que l'opération devrait coûter quelque 800.000€ à Air France, ce qui ne parviendra quand même pas à redresser les comptes de Corsair.
Mais ça paye les cigarettes…
Et puis, c'est toujours dans la merde que l'on reconnait ses amis, n'est-il pas ?
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