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La lenteur au top du voyage

Une nouvelle tendance soulignée par Newsweek


Le dernier numéro de la revue américaine Newsweek ne s’intéresse pas beaucoup conséquences des élections françaises. En couverture, au contraire, le « marronnier » des mois de mai : un coup de projecteur sur le voyage, au moment où tout le monde songe à ses prochaines vacances estivales.


Rédigé par Geneviève Bieganowski le Mardi 8 Mai 2007

Et c’est à une grande enquête de plus de trente pages à laquelle se livre la revue en essayant de sortir les grandes tendances de la consommation de voyage, plus particulièrement celle du monde anglo-saxon.

Cela commence très fort par l’exemple d’un « expert en développement international » londonien qui a décidé de ne plus prendre l’avion pour ses vacances. Sa petite famille crapahute désormais en Ecosse.

Il explique que c’est en partie par respect pour l’environnement qu’il ne prend plus l’avion mais que c’est aussi pour flâner, prendre son temps, quitte à aller moins loin et à faire moins exotique.

Cette envie de ralentir le rythme, d'explorer plus en profondeur des régions proches, c’est la tendance forte du moment, souligne Newsweek.

Un dû non négociable

Autre idée forte de l'enquête, le besoin impérieux de partir. A croire que les Français ne sont plus le seul peuple au monde pour lesquels les vacances sont un rendez-vous obligatoire.

On apprend ainsi que les Américains ne feraient plus cadeau de leurs jours de congé à leurs employeurs et que désormais, les breaks sont considérés par les employés comme un dû non négociable, une juste récompense qu’il faut utiliser pour souffler un peu, décompresser et recharger ses batteries en explorant une destination inconnue.
Sur quels types de voyage ?

Pas les circuits à haute densité du genre 10 pays en 10 jours. Ce mode de voyage était bon pour les générations précédentes qui disposaient de peu de moyens et peu de temps pour voyager. C’est désormais tout juste bon pour les nouveaux touristes chinois ou indiens qui se retrouvent dans une situation économique similaire à celle de nos grands-parents ou nos parents.

Donner du sens

Aujourd’hui, on préfère se baser dans un endroit, hors des grands sites touristiques, pour l’explorer en profondeur, faire connaissance avec les populations locales, découvrir des trésors architecturaux ou autres qui ne seraient pas nécessairement répertoriés par les guides de voyages. Plus question de jouer des coudes avec les autres touristes pour apercevoir le David de Michel-Ange.

Même si la revue mentionne quelque part au milieu de l’enquête que les modes de vacances traditionnels sont toujours d’actualité, les nouvelles tendances de voyages paraissant laisser une part bien maigrichonne aux agents de voyages

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Tags : amadeus
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Commentaires

1.Posté par J.P. Simeon le 09/05/2007 09:30 | Alerter
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je suis ravi d'apprendre que dans le temps, à l'époque des 10 pays en 10 jours, les touristes avaient peu de moyens et que maintenant ça s'arrange. C'est sûr, il faut etre plus riche pour le Maroc ou la Turquie à 100 € ?
J'aime beaucoup ces enquètes qui tendent à faire croire que le touriste est unique dans ses aspirations et je suis fier de savoir que le français était le seul peuple au monde à tourister.




































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