Plus jeune, plus moderne et plus rassembleur. En 2016, l'ancien syndicat national des agents de voyages (SNAV) devient "Les entreprises du voyage".
Un nouveau nom qui vise à rassembler l'ensemble de la profession sous son aile.
Exit le mot "syndicat", trop connoté "lutte des classes", ou celui d'agent de voyages, qui rappelle à la "vieille économie".
"Nous sommes des entrepreneurs, des chefs d'entreprise, nous voulons mener le dynamisme économique de la France", a déclaré Jean Pierre Mas.
Signe tangible de ce renouveau, une nouvelle commission jeunesse a été lancée par six membres fondateurs : Marie Allantaz (Escaet), Olivia Robert (Les voyages d'Olivia), Jean-Marc Folliet (Axaltis groupe), Guillaume Poulain (TOM), Laurent Queige (Welcome City Lab), Raphaël Torro (Resaneo). De quoi préparer l'avenir de l'institution.
Un nouveau nom qui vise à rassembler l'ensemble de la profession sous son aile.
Exit le mot "syndicat", trop connoté "lutte des classes", ou celui d'agent de voyages, qui rappelle à la "vieille économie".
"Nous sommes des entrepreneurs, des chefs d'entreprise, nous voulons mener le dynamisme économique de la France", a déclaré Jean Pierre Mas.
Signe tangible de ce renouveau, une nouvelle commission jeunesse a été lancée par six membres fondateurs : Marie Allantaz (Escaet), Olivia Robert (Les voyages d'Olivia), Jean-Marc Folliet (Axaltis groupe), Guillaume Poulain (TOM), Laurent Queige (Welcome City Lab), Raphaël Torro (Resaneo). De quoi préparer l'avenir de l'institution.
Le SNAV ouvre ses bras au SETO
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Les entreprises du voyage, dont l'acronyme n'a pas encore été défini, ont également de nouveaux statuts, validés par 221 voix sur 256 votants lors de l'assemblée générale du 27 avril 2016.
Parmi les nouveautés, la possibilité de déléguer les attributions d’un conseil à un organisme tiers. Une formule bien ampoulée pour expliquer que des personnes extérieures, non membres du SNAV, pourront quand même participer.
Un appel lancé notamment au SETO, à qui le SNAV aimerait déléguer les attributions du conseil des tour-opérateurs. De quoi réunir les forces pour parler d'une seule voix.
"Mais attention. Je n'ai aucune volonté de dominer ou d'absorber le SETO. Nous ne sommes pas une machine de guerre luttant contre d'autres acteurs de la profession", assure Jean-Pierre Mas.
Parmi les nouveautés, la possibilité de déléguer les attributions d’un conseil à un organisme tiers. Une formule bien ampoulée pour expliquer que des personnes extérieures, non membres du SNAV, pourront quand même participer.
Un appel lancé notamment au SETO, à qui le SNAV aimerait déléguer les attributions du conseil des tour-opérateurs. De quoi réunir les forces pour parler d'une seule voix.
"Mais attention. Je n'ai aucune volonté de dominer ou d'absorber le SETO. Nous ne sommes pas une machine de guerre luttant contre d'autres acteurs de la profession", assure Jean-Pierre Mas.
Le syndicat ne perd pas en représentativité
S'il met en avant la volonté d'une union sacrée dans l'intérêt de l'ensemble de la profession, il pense aussi à faire des économies.
Car le SNAV n'a pas forcément les moyens de ses ambitions. S'il termine l'année 2015 avec un résultat d'exploitation positif de 21 335 € contre une perte de 87 360 l'an passé, il voit ses ressources diminuer.
Entre 2011 à 2015, ses recettes ont reculé de 7% et la masse salariale a chuté de 17% et devrait encore baisser de 3% cette année.
"On s'appauvrit, alors on serre les boulons pour sortir des comptes équilibrés. Il n'y a de miracle. On peut difficilement être meilleur avec moins d'argent et de collaborateurs. Nous devons donc trouver des solutions".
Malgré tout, le syndicat ne perd pas en représentativité et a séduit l'an passé 155 nouveaux adhérents.
De quoi remplir un peu ses caisses, avec des prévisions de cotisations de 1,128 million d'euros contre 1,106 million d'euros l'an passé.
Car le SNAV n'a pas forcément les moyens de ses ambitions. S'il termine l'année 2015 avec un résultat d'exploitation positif de 21 335 € contre une perte de 87 360 l'an passé, il voit ses ressources diminuer.
Entre 2011 à 2015, ses recettes ont reculé de 7% et la masse salariale a chuté de 17% et devrait encore baisser de 3% cette année.
"On s'appauvrit, alors on serre les boulons pour sortir des comptes équilibrés. Il n'y a de miracle. On peut difficilement être meilleur avec moins d'argent et de collaborateurs. Nous devons donc trouver des solutions".
Malgré tout, le syndicat ne perd pas en représentativité et a séduit l'an passé 155 nouveaux adhérents.
De quoi remplir un peu ses caisses, avec des prévisions de cotisations de 1,128 million d'euros contre 1,106 million d'euros l'an passé.