Il s’agit de fixer un prix minimum au voyage aérien, court, moyen ou long-courrier, prenant en compte la réalité de sa valeur, et d’éviter par là même le dumping environnemental et social - DR : Depositphotos.com, Chaoss
Le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) appelle à la mise en place au niveau européen d’un mécanisme de prix plancher pour les billets d’avion.
Le syndicat a défendu cette position, mercredi 16 septembre 2020, lors de la réunion de concertation, organisée par le Ministère de la Transition Écologique pour la mise en œuvre des mesures issues de la Convention Citoyenne pour le climat.
"A la manière de l’initiative déjà lancée par l’Autriche, il s’agit de fixer un prix minimum au voyage aérien, court, moyen ou long-courrier, prenant en compte la réalité de sa valeur, et d’éviter par là même le dumping environnemental et social", précise le SNPL dans un communiqué.
Le syndicat a défendu cette position, mercredi 16 septembre 2020, lors de la réunion de concertation, organisée par le Ministère de la Transition Écologique pour la mise en œuvre des mesures issues de la Convention Citoyenne pour le climat.
"A la manière de l’initiative déjà lancée par l’Autriche, il s’agit de fixer un prix minimum au voyage aérien, court, moyen ou long-courrier, prenant en compte la réalité de sa valeur, et d’éviter par là même le dumping environnemental et social", précise le SNPL dans un communiqué.
Un "mécanisme vertueux" selon le SNPL
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Le syndicat voit dans cette proposition un "mécanisme vertueux", à la fois pour le consommateur qui "prend en compte de façon plus réaliste l’impact du voyage aérien sur l’environnement et, à la manière du marché carbone, intègre un prix à l’impact climatique du transport en avion".
Mais aussi pour les transporteurs car ce prix plancher "n’obère pas les capacités d’investissement des entreprises pour diminuer l’impact environnemental de leur activité : maintien de la capacité R&D, maintien de la capacité de renouvellement des flottes plus modernes et moins consommatrices de carburant, maintien des investissements en faveur de la compensation carbone".
Et enfin, en terme social, "les compagnies les moins respectueuses du droit social de leurs salariés sont celles qui pratiquent les tarifs les plus bas, les plus déconnectés de la réalité des coûts réels du transport aérien.
Il est temps d’appliquer les concepts de Responsabilité Sociétale et Environnementale au transport aérien, en fixant de façon réaliste et juste le coût pour le consommateur du transport", ajoute le SNPL, soulignant que "la politique du toujours plus de taxes, la seule menée depuis des années, a montré toutes ses limites".
Mais aussi pour les transporteurs car ce prix plancher "n’obère pas les capacités d’investissement des entreprises pour diminuer l’impact environnemental de leur activité : maintien de la capacité R&D, maintien de la capacité de renouvellement des flottes plus modernes et moins consommatrices de carburant, maintien des investissements en faveur de la compensation carbone".
Et enfin, en terme social, "les compagnies les moins respectueuses du droit social de leurs salariés sont celles qui pratiquent les tarifs les plus bas, les plus déconnectés de la réalité des coûts réels du transport aérien.
Il est temps d’appliquer les concepts de Responsabilité Sociétale et Environnementale au transport aérien, en fixant de façon réaliste et juste le coût pour le consommateur du transport", ajoute le SNPL, soulignant que "la politique du toujours plus de taxes, la seule menée depuis des années, a montré toutes ses limites".