
Les cumulo-nimbus ont attaeint plus de 16 km de hauteur dans la région avec de nombreuses décharges électriques
Jean Belotti, ancien commandant de bord et expert en sécurité aérienne, rappelait dans une interview ce mardi matin (LIRE) que si les pilotes gèrent chaque année des foudroiements, des conditions météo particulièrement sévères peuvent être à l'origine d'un crash.
Or, les experts brésiliens qui ont analysé les images satellite et les données de la Global Ray, (WWLLN), exploité en Amérique du Sud par l'Institut national de recherche spatiale (INPE), confirment la présence d'orages dans la région concernée au moment de l'accident, avec une série intensive de cumulo-nimbus, qui a atteint plus de 16 km de hauteur avec de nombreuses décharges électriques.
Une information que confirme ce pilote qui travaille sur le trajet Europe-Brésil avec un Airbus 330.
Les images satellites montrent un phénomène connu sous le nom de la zone de convergence intertropicale, avec un alignement de nuages très dense, typique des tempêtes dans l'itinéraire suivi par le vol AF 447.
Selon les déclarations au "O Globo" de Marcelo Enrique Seluchi, le Centre Estimation du temps et des études climatologiques (CPTEC) / INPE. "Il s'agit d'une zone de grande turbulence. Les images satellite montrent un alignement de nuages très dense, typique des tempêtes, sur la route du vol AF 447"
Or, les experts brésiliens qui ont analysé les images satellite et les données de la Global Ray, (WWLLN), exploité en Amérique du Sud par l'Institut national de recherche spatiale (INPE), confirment la présence d'orages dans la région concernée au moment de l'accident, avec une série intensive de cumulo-nimbus, qui a atteint plus de 16 km de hauteur avec de nombreuses décharges électriques.
Une information que confirme ce pilote qui travaille sur le trajet Europe-Brésil avec un Airbus 330.
Les images satellites montrent un phénomène connu sous le nom de la zone de convergence intertropicale, avec un alignement de nuages très dense, typique des tempêtes dans l'itinéraire suivi par le vol AF 447.
Selon les déclarations au "O Globo" de Marcelo Enrique Seluchi, le Centre Estimation du temps et des études climatologiques (CPTEC) / INPE. "Il s'agit d'une zone de grande turbulence. Les images satellite montrent un alignement de nuages très dense, typique des tempêtes, sur la route du vol AF 447"
Le BEA brésilien, écarte l'hypothèse du foudroiement
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"Dans cette région]i, explique-t-il, les décharges électriques sont fréquents. Il n'est pas impossible que l'avion ait été frappé par la foudre car ces zones de convergence ont oscillations d'intensité et de position qui à certains moments s'avèrent plus intenses, comme ce dimanche..."
Le phénomène aurait un rapport avec les précipitations dans le Nord et le Nordeste du pays, car l'appareil a disparu des radars dans la zone de convergence intertropicale. Une zone dont les pilotes connaissent les risques météo.
Néanmoins, selon le météorologue, depuis la fin de l'année dernière, le secteur est anormalement plus actif depuis quelque temps. Le mur de nuages qui s'étend de l'Amérique du Sud à l'Afrique recouvre l'Atlantique. C'est ce phénomène qui est à l'origine des fortes pluies qui ont frappé le nord et le nordeste du Brésil depuis la fin de l'année dernière.
"Nous n'en connaissons toujours pas la raison, mais une quantité anormale d'énergie est déversée cette année dans l'atmosphère, rappelle Azevedo Santos, professeur du département de la météorologie à l'UFRJ et coordinateur du projet Cyclones de l'Atlantique Sud.
Le phénomène aurait un rapport avec les précipitations dans le Nord et le Nordeste du pays, car l'appareil a disparu des radars dans la zone de convergence intertropicale. Une zone dont les pilotes connaissent les risques météo.
Néanmoins, selon le météorologue, depuis la fin de l'année dernière, le secteur est anormalement plus actif depuis quelque temps. Le mur de nuages qui s'étend de l'Amérique du Sud à l'Afrique recouvre l'Atlantique. C'est ce phénomène qui est à l'origine des fortes pluies qui ont frappé le nord et le nordeste du Brésil depuis la fin de l'année dernière.
"Nous n'en connaissons toujours pas la raison, mais une quantité anormale d'énergie est déversée cette année dans l'atmosphère, rappelle Azevedo Santos, professeur du département de la météorologie à l'UFRJ et coordinateur du projet Cyclones de l'Atlantique Sud.
Extinction des réacteurs noyés par l'eau et le gel
Selon le technicien, presque tous les vols quittant le Brésil pour l'Europe et les États-Unis passent par cette zone de turbulence, située au nord de l'île de Fernando de Noronha.
En général, cela ne pose pas de problèmes majeurs car les pilotes le savent et volent au dessus des nuages à environ 15 mille mètres pour éviter les turbulences.
Ils sont aidés en cela par le radar de proue de l'appareil qui avertit des risques et permet au pilote de contourner la zone potentiellement dangereuse.
Le vol 447 a-t-il dû affronter des turbulences exceptionnelles ? Il est encore un peu tôt pour le dire. De son côté le CENIPA (le BEA brésilien), écarte l'hypothèse du foudroiement.
Pour les experts, il est probable que lors de la traversée d'une "turbulence sévère" les moteurs de l'avion noyés par le gel et l'eau soient tombés en panne.
La perte des réacteurs aurait pu entraîner un "décollage" brutal de l'appareil qui aurait ainsi atteint une "altitude irrecuperable", l'inclinaison d'une des ailes de plus de 20 degrés ou même la chute libre avec une désintégration de l'appareil qui volait à 11km de hauteur et à 840 km/heure.
En général, cela ne pose pas de problèmes majeurs car les pilotes le savent et volent au dessus des nuages à environ 15 mille mètres pour éviter les turbulences.
Ils sont aidés en cela par le radar de proue de l'appareil qui avertit des risques et permet au pilote de contourner la zone potentiellement dangereuse.
Le vol 447 a-t-il dû affronter des turbulences exceptionnelles ? Il est encore un peu tôt pour le dire. De son côté le CENIPA (le BEA brésilien), écarte l'hypothèse du foudroiement.
Pour les experts, il est probable que lors de la traversée d'une "turbulence sévère" les moteurs de l'avion noyés par le gel et l'eau soient tombés en panne.
La perte des réacteurs aurait pu entraîner un "décollage" brutal de l'appareil qui aurait ainsi atteint une "altitude irrecuperable", l'inclinaison d'une des ailes de plus de 20 degrés ou même la chute libre avec une désintégration de l'appareil qui volait à 11km de hauteur et à 840 km/heure.