Au premier jour du congrès Manor, une grande annonce a eu lieu.
Le réseau a noué une alliance avec Prêt-à-Partir et le groupe Salaün, autour du GIE Manor Loisirs, pour créer un "contrepoids" requis par les producteurs.
Malgré cette annonce, Laurent Abitbol a fait le déplacement et pas n'importe comment : il est venu à Cannes aux commandes... d'un avion.
Il est venu délivrer un message d'unité au sein d'une profession de moins en moins bienveillante face à la réussite et à l'importance prise par l'entrepreneur lyonnais.
"Je crois que c'est la première fois qu'il vient à un congrès autre que celui de Selectour. Un ou deux adhérents sont venus me voir et m'ont posé la question : pourquoi Manor invite-t-il le président de Selectour ?
J'ai trouvé cette question assez pertinente. Nos réseaux sont en compétition, mais ce n'est pas pour cela que nous ne partageons pas et n'apprenons pas les uns des autres.
Si nous ne sommes pas unis sur certains sujets, nous n'avancerons pas," justifie Grégory Mavoian, le maitre de cérémonie de la 29e convention Manor.
Et c'est sous les applaudissements nourris de la salle, que le président du groupe Marietton a pris la parole et rejoint son homologue.
Le réseau a noué une alliance avec Prêt-à-Partir et le groupe Salaün, autour du GIE Manor Loisirs, pour créer un "contrepoids" requis par les producteurs.
Malgré cette annonce, Laurent Abitbol a fait le déplacement et pas n'importe comment : il est venu à Cannes aux commandes... d'un avion.
Il est venu délivrer un message d'unité au sein d'une profession de moins en moins bienveillante face à la réussite et à l'importance prise par l'entrepreneur lyonnais.
"Je crois que c'est la première fois qu'il vient à un congrès autre que celui de Selectour. Un ou deux adhérents sont venus me voir et m'ont posé la question : pourquoi Manor invite-t-il le président de Selectour ?
J'ai trouvé cette question assez pertinente. Nos réseaux sont en compétition, mais ce n'est pas pour cela que nous ne partageons pas et n'apprenons pas les uns des autres.
Si nous ne sommes pas unis sur certains sujets, nous n'avancerons pas," justifie Grégory Mavoian, le maitre de cérémonie de la 29e convention Manor.
Et c'est sous les applaudissements nourris de la salle, que le président du groupe Marietton a pris la parole et rejoint son homologue.
Laurent Abitbol : "J'ai des liens directs avec Ben Smith, Air France nous écoute"
Et le président de Manor de reconnaitre aussi l'influence positive de l'entrepreneur lyonnais.
"Sur différents dossiers, j'ai appelé Laurent, pour lui demander son aide, il a toujours répondu présent.
Et quand, c'est l'inverse, la réponse est invariablement la même. Cette relation illustre bien l'esprit de Manor : Unis, nous sommes plus forts," a introduit Grégory Mavoian.
Après une montée des marches devant les paparazzis d'un festival de Cannes simulé, le Lyonnais a pris la parole, touché par l'invitation et l'accueil.
Il a tenu un discours d'unité, rappelant, que tout le monde fait le même métier et se trouve confronté aux mêmes problèmes avec les fournisseurs.
"NDC ça ne marche pas. J'ai de la chance d'avoir des liens directs avec Ben Smith, Air France nous écoute. Quand ça ne marche pas, ça ne marche pas et ils repoussent la mise en place de la surcharge.
Le moment le plus dur de ma carrière a été aussi celui, où j'ai le plus rendu service à la profession, avec les avoirs.
Le 10 mars, j'ai appelé Nicolas Sarkozy et je lui ai dit : aidez-nous, nous allons à la catastrophe," se remémore Laurent Abitbol.
A lire sur le sujet : Coronavirus : l'Italie a trouvé la parade au remboursement des voyages... quid de la France ?
Il est 7h45, quand il ouvre les portes du bureau de l'ancien président de la République. L'homme politique lui demande comment aider le secteur. S'il rembourse les clients, il s'effondre.
Nicolas Sakozy appelle Bruno Le Maire qui ne semble pas saisir l'urgence de la situation. Il prend le taureau par les cornes et contacte Alexis Kohler, le très influent secrétaire général de la présidence de la République française.
"Sur différents dossiers, j'ai appelé Laurent, pour lui demander son aide, il a toujours répondu présent.
Et quand, c'est l'inverse, la réponse est invariablement la même. Cette relation illustre bien l'esprit de Manor : Unis, nous sommes plus forts," a introduit Grégory Mavoian.
Après une montée des marches devant les paparazzis d'un festival de Cannes simulé, le Lyonnais a pris la parole, touché par l'invitation et l'accueil.
Il a tenu un discours d'unité, rappelant, que tout le monde fait le même métier et se trouve confronté aux mêmes problèmes avec les fournisseurs.
"NDC ça ne marche pas. J'ai de la chance d'avoir des liens directs avec Ben Smith, Air France nous écoute. Quand ça ne marche pas, ça ne marche pas et ils repoussent la mise en place de la surcharge.
Le moment le plus dur de ma carrière a été aussi celui, où j'ai le plus rendu service à la profession, avec les avoirs.
Le 10 mars, j'ai appelé Nicolas Sarkozy et je lui ai dit : aidez-nous, nous allons à la catastrophe," se remémore Laurent Abitbol.
A lire sur le sujet : Coronavirus : l'Italie a trouvé la parade au remboursement des voyages... quid de la France ?
Il est 7h45, quand il ouvre les portes du bureau de l'ancien président de la République. L'homme politique lui demande comment aider le secteur. S'il rembourse les clients, il s'effondre.
Nicolas Sakozy appelle Bruno Le Maire qui ne semble pas saisir l'urgence de la situation. Il prend le taureau par les cornes et contacte Alexis Kohler, le très influent secrétaire général de la présidence de la République française.
Les avoirs : "c'est une victoire de la profession"
Celui-ci se montre plus compréhensif. Pour obtenir l'approbation de l'Elysée, l'ancien président affirme que non seulement tout le monde déposera le bilan, créant de facto des millions de chômeurs en plus, mais qu'en plus les clients ne seront jamais remboursés.
Afin d'éviter une grogne sociale immense qui pourrait toucher des millions de Français, le secrétaire général de l'Elysée s'empare du dossier.
En quelques minutes, ils écrivent à 8 mains, le texte de loi qui sauvera toute une industrie.
"Quatre jours plus tard, Edouard Philippe parle au journal de 20h, il annonce que le gouvernement aidera les agences de voyages.
Il ne savait même pas ce que nous faisions. Le 21 mars, nous obtenons les à valoirs. Je vous assure, c'est une victoire de la profession," affirme celui qui aspire à plus de calme autour de sa personne.
Le patron de Marietton fustige les critiques qu'il reçoit et lit, après chaque rachat d'agences ou de tour-opérateur. Il aimerait bien plus de bienveillance, mais pas seulement.
A lire : Rêve Voyages : Marietton met la main sur le mini-réseau
Afin d'éviter une grogne sociale immense qui pourrait toucher des millions de Français, le secrétaire général de l'Elysée s'empare du dossier.
En quelques minutes, ils écrivent à 8 mains, le texte de loi qui sauvera toute une industrie.
"Quatre jours plus tard, Edouard Philippe parle au journal de 20h, il annonce que le gouvernement aidera les agences de voyages.
Il ne savait même pas ce que nous faisions. Le 21 mars, nous obtenons les à valoirs. Je vous assure, c'est une victoire de la profession," affirme celui qui aspire à plus de calme autour de sa personne.
Le patron de Marietton fustige les critiques qu'il reçoit et lit, après chaque rachat d'agences ou de tour-opérateur. Il aimerait bien plus de bienveillance, mais pas seulement.
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"Laurent Abitbol : "Je souffre de la jalousie énorme qu'on a envers moi"
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Le vice-président de l'APST de poursuit, avec une pointe d'émotion dans sa voix.
"Je vous le dis, je souffre de la jalousie énorme qu'on a envers moi. Il faut voir les messages de méchanceté que je reçois.
Des messages de la part des gens du tourisme qui dépassent les questions professionnelles et mettent même en cause ma religion , c'est très très dur," partage l'invité d'honneur de la soirée.
Ces derniers mois, les critiques fuseraient sous forme de commentaires, de messages et même de lettres anonymes.
La réussite engendre toujours la frustration et l'industrie touristique ne fait pas exception. Et ces mots durs, ces insultes, percent la carapace d'un dirigeant qui, dans les affaires, semble intouchable.
"Quoi qu'il arrive, je me battrai toujours pour le tourisme, car j'aime la profession.
Que ce soit Selectour, Manor ou Havas, nous sommes tous dans le même lot. Merci pour l'accueil et la gentillesse que vous m'avez témoignés, je vous aime tous.
Vive la profession et vive notre métier d'agent de voyages," lance en guise de clôture, Laurent Abitbol.
Un discours d'unité, empreint d'émotion qui ressemble à s'y m'éprendre (?) à la première étape d'une future campagne électorale...
"Je vous le dis, je souffre de la jalousie énorme qu'on a envers moi. Il faut voir les messages de méchanceté que je reçois.
Des messages de la part des gens du tourisme qui dépassent les questions professionnelles et mettent même en cause ma religion , c'est très très dur," partage l'invité d'honneur de la soirée.
Ces derniers mois, les critiques fuseraient sous forme de commentaires, de messages et même de lettres anonymes.
La réussite engendre toujours la frustration et l'industrie touristique ne fait pas exception. Et ces mots durs, ces insultes, percent la carapace d'un dirigeant qui, dans les affaires, semble intouchable.
"Quoi qu'il arrive, je me battrai toujours pour le tourisme, car j'aime la profession.
Que ce soit Selectour, Manor ou Havas, nous sommes tous dans le même lot. Merci pour l'accueil et la gentillesse que vous m'avez témoignés, je vous aime tous.
Vive la profession et vive notre métier d'agent de voyages," lance en guise de clôture, Laurent Abitbol.
Un discours d'unité, empreint d'émotion qui ressemble à s'y m'éprendre (?) à la première étape d'une future campagne électorale...