En service depuis 1995, le terminal de l’aéroport de Martinique-Aimé Césaire avait bien besoin de rafraichissement.
Entamés en 2015, les travaux de grande envergure entrent dans une nouvelle phase. Le but : moderniser l’aéroport, l’agrandir, le rendre plus performant, le remettre aux normes aéronautiques européennes et surtout absorber les hausses de trafic.
Nouvelles passerelles, nouvelle chaine de production du froid, nouveaux stationnements pour les avions long-courriers : la première phase terminée laisse maintenant place à l’agrandissement proprement dit de l’aéroport.
D’ici à 2022, le terminal principal gagnera 20 000 m2, doublant quasiment sa superficie actuelle. 10 comptoirs d’enregistrement en plus seront mis en place, ainsi que de nouveaux tapis bagages, ou encore une jetée régionale dédiée pour les embarquements des vols sur les Caraïbes. 1500 m2 de surfaces commerciales supplémentaires verront aussi le jour.
Coût total des opérations : 123 millions d’euros via un financement mixte (autofinancement, emprunts, subventions).
Entamés en 2015, les travaux de grande envergure entrent dans une nouvelle phase. Le but : moderniser l’aéroport, l’agrandir, le rendre plus performant, le remettre aux normes aéronautiques européennes et surtout absorber les hausses de trafic.
Nouvelles passerelles, nouvelle chaine de production du froid, nouveaux stationnements pour les avions long-courriers : la première phase terminée laisse maintenant place à l’agrandissement proprement dit de l’aéroport.
D’ici à 2022, le terminal principal gagnera 20 000 m2, doublant quasiment sa superficie actuelle. 10 comptoirs d’enregistrement en plus seront mis en place, ainsi que de nouveaux tapis bagages, ou encore une jetée régionale dédiée pour les embarquements des vols sur les Caraïbes. 1500 m2 de surfaces commerciales supplémentaires verront aussi le jour.
Coût total des opérations : 123 millions d’euros via un financement mixte (autofinancement, emprunts, subventions).
Une croissance continue… même sans XL ?
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Air Belgium renforce ses liaisons entre Bruxelles et Fort-de-France
« Nous sommes sur des années de belles croissances, environ 6% de passagers en plus chaque année », résume Frantz Thodiard, président du directoire du 3e aéroport d’outre-mer, à la 13e place des aéroports français.
« Ceci grâce aux nouvelles lignes et fréquences venant d’Europe et d’Amériques, notamment du Canada, mais aussi aux croisiéristes qui mettent en place des bateaux de plus en plus grands dans les Caraïbes », ajoute-t-il.
Pourtant, l’un des grands opérateurs des lignes métropole-antilles, XL Airways, vient de cesser ses opérations, et Norwegian a récemment quitté les Antilles.
« Même s’il faut toujours regretter la disparition d’une compagnie, les autres opérateurs compenseront les pertes de trafics », avance le patron de l’aéroport. « Jet Blue remplace Norwegian sur les lignes américaines, Air France ajoute des fréquences, Air Belgium commencera ses opérations en fin d’année, Air Caraïbes augmente les capacités avec des A350-1000… », justifie-t-il. L’aéroport reste desservi actuellement par 11 compagnies aériennes.
En août 2019, le trafic passagers de l’aéroport de Martinique, situé sur la commune du Lamentin, a encore progressé de 2,36% par rapport à août 2018. En cumulé à la fin août, l’aéroport observe même une hausse de 6% de sa fréquentation par rapport à 2018, soit presque 1,5 millions de passagers transportés.
Alors que la plateforme martiniquaise frôle les 2 millions de passagers annuels, son objectif est de dépasser la barre des 2,5 millions d’ici à 2025.
« Ceci grâce aux nouvelles lignes et fréquences venant d’Europe et d’Amériques, notamment du Canada, mais aussi aux croisiéristes qui mettent en place des bateaux de plus en plus grands dans les Caraïbes », ajoute-t-il.
Pourtant, l’un des grands opérateurs des lignes métropole-antilles, XL Airways, vient de cesser ses opérations, et Norwegian a récemment quitté les Antilles.
« Même s’il faut toujours regretter la disparition d’une compagnie, les autres opérateurs compenseront les pertes de trafics », avance le patron de l’aéroport. « Jet Blue remplace Norwegian sur les lignes américaines, Air France ajoute des fréquences, Air Belgium commencera ses opérations en fin d’année, Air Caraïbes augmente les capacités avec des A350-1000… », justifie-t-il. L’aéroport reste desservi actuellement par 11 compagnies aériennes.
En août 2019, le trafic passagers de l’aéroport de Martinique, situé sur la commune du Lamentin, a encore progressé de 2,36% par rapport à août 2018. En cumulé à la fin août, l’aéroport observe même une hausse de 6% de sa fréquentation par rapport à 2018, soit presque 1,5 millions de passagers transportés.
Alors que la plateforme martiniquaise frôle les 2 millions de passagers annuels, son objectif est de dépasser la barre des 2,5 millions d’ici à 2025.
La bonne santé du tourisme antillais.
A la Martinique, comme en Guadeloupe, les professionnels du tourisme ont le sourire. Boostés par les ouvertures de lignes aériennes et par la bonne santé des séjours et des croisières, les Antilles françaises battent des records de fréquentation. Si l’aéroport de Pointe-à-Pitre a encore progressé de 5% en 2018, la destination Guadeloupe a accueilli 1,1 million de visiteurs l’an passé. La Martinique bat aussi un record historique de fréquentation en accueillant plus d’un million de touristes.