Air Tahiti assurait la liaison de 47 îles réparties sur les 5 archipels ainsi que les îles Cook une fois par semaine, avant le confinement.../crédit JDL
Air Tahiti assurait la liaison de 47 îles réparties sur les 5 archipels ainsi que les îles Cook une fois par semaine, avant le confinement.
Une desserte effectuée au nom de la continuité territoriale mais que l’entreprise n’a plus les moyens de maintenir sans l’aide de l’Etat français.
Manate Vivish, le patron de la compagnie aérienne, a explique que sa société ne peut plus désormais supporter seule les lignes déficitaires.
Auparavant les bénéfices de quelques lignes (Bora Bora, Raiatea, Rangiroa) servaient à lisser et compenser les pertes des autres.
La donne a changé avec la crise sanitaire. Le manque de rentabilité de ces lignes pèse trop lourd désormais car i[“ Certaines iles sont très éloignées et très peu peuplées et leur liaisons ne seront jamais financièrement viables.'"i
La situation n’est pas nouvelle. Air Tahiti avait déjà réclamé judiciairement avec succès une compensation pour le préjudice économique subi dans l’exploitation de lignes déficitaires aux Marquises et aux Tuamotu.
i[“Il incombe aujourd’hui à la collectivité de prendre en charge la desserte de ces iles]"i, insiste Manate Vivish, DG d’Air Tahiti.
Une desserte effectuée au nom de la continuité territoriale mais que l’entreprise n’a plus les moyens de maintenir sans l’aide de l’Etat français.
Manate Vivish, le patron de la compagnie aérienne, a explique que sa société ne peut plus désormais supporter seule les lignes déficitaires.
Auparavant les bénéfices de quelques lignes (Bora Bora, Raiatea, Rangiroa) servaient à lisser et compenser les pertes des autres.
La donne a changé avec la crise sanitaire. Le manque de rentabilité de ces lignes pèse trop lourd désormais car i[“ Certaines iles sont très éloignées et très peu peuplées et leur liaisons ne seront jamais financièrement viables.'"i
La situation n’est pas nouvelle. Air Tahiti avait déjà réclamé judiciairement avec succès une compensation pour le préjudice économique subi dans l’exploitation de lignes déficitaires aux Marquises et aux Tuamotu.
i[“Il incombe aujourd’hui à la collectivité de prendre en charge la desserte de ces iles]"i, insiste Manate Vivish, DG d’Air Tahiti.