Richard Fain (à g) Adam Goldstein (au ctr) et Laurent Castaing (STX à dr) - Photo F.W.
La construction navale à ses traditions. Parmi celles-ci, la découpe de la première tôle donne lieu à une cérémonie toujours solennelle.
Ce lundi, les Chantiers STX de Saint-Nazaire mettaient en route la construction de l'A34, nom de code du 3ème paquebot de classe Oasis de Royal Caribbean. La partie technique de l'opération n'est guère impressionnante : fini le temps de la découpe de la tôle au laser ou au plasma sous l'eau.
A la pointe de la technologie et des normes antipollution, l'usinage des tôles à Saint-Nazaire se fait désormais sous caisson hermétique et en quelques secondes. La tôle, d'une épaisseur conséquente, ressort découpée selon le programme informatique enregistré.
Ce qui, en revanche, était impressionnant, c'est le nombre de journalistes (plus d'une cinquantaine) venus du monde entier et, pour ce qui concerne la France, la présence de tous les grand médias.
Il faut dire que la construction de l'Oasis 3, comme on dit à Miami en attendant de connaître le vrai nom du navire, est un événement de taille, tant pour l'industrie de la croisière que pour les Chantiers : ce nouveau géant de Royal Caribbean sera le plus grand paquebot construit par les Chantiers de l'Atlantique,et pour cause, puisqu'il sera aussi le plus grand paquebot du monde, rien de moins. Une commande arrivée à point pour les Chantiers.
Ce lundi, les Chantiers STX de Saint-Nazaire mettaient en route la construction de l'A34, nom de code du 3ème paquebot de classe Oasis de Royal Caribbean. La partie technique de l'opération n'est guère impressionnante : fini le temps de la découpe de la tôle au laser ou au plasma sous l'eau.
A la pointe de la technologie et des normes antipollution, l'usinage des tôles à Saint-Nazaire se fait désormais sous caisson hermétique et en quelques secondes. La tôle, d'une épaisseur conséquente, ressort découpée selon le programme informatique enregistré.
Ce qui, en revanche, était impressionnant, c'est le nombre de journalistes (plus d'une cinquantaine) venus du monde entier et, pour ce qui concerne la France, la présence de tous les grand médias.
Il faut dire que la construction de l'Oasis 3, comme on dit à Miami en attendant de connaître le vrai nom du navire, est un événement de taille, tant pour l'industrie de la croisière que pour les Chantiers : ce nouveau géant de Royal Caribbean sera le plus grand paquebot construit par les Chantiers de l'Atlantique,et pour cause, puisqu'il sera aussi le plus grand paquebot du monde, rien de moins. Une commande arrivée à point pour les Chantiers.
400 000 autres à venir
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Alors tout le monde était là : côté français, le Préfet, le Maire Joël-Guy Batteux et bien sûr Laurent Castaing, patron des Chantiers STX France.
Côté américain, toute la direction du groupe avec notamment Richard Fain, Chairman et CEO (pdg) du groupe RCCL et Adam Goldstein, Président & CEO de Royal Caribbean International, c'est à dire de toute l'activité croisières du groupe.
La première plaque,symbolique, est découpée en forme de silhouette du paquebot puis signée par les dirigeants de l'armateur et des chantiers. Il y en aura 400.000 autres à venir, destinés cette fois à la coque et l'armature du navire.
Laurent Castaing n'a pas caché son plaisir de retrouver un vieux client : il y a 27 ans déjà, RCCL faisait construire à St. Nazaire le Sovereign of the Seas, suivi de onze autres magnifiques paquebots.
Après 11 ans d'absence, Royal Caribbean revient donc sur les chantiers français, apportant 30 mois et 10 millions d'heures de travail à plus de 2000 employés de STX et de sous-traitants.
Richard Fain de son côté à exprimé avec conviction la passion de la croisière et de la construction maritime que partagent RCCL et les Chantiers. Il a surtout insisté sur l'impact écologique de plus en plus restreint de ce nouveau navire qui va consommer moins de fuel et va atteindre "un niveau jamais vu" en matière de recyclage et de retraitement opéré directement à bord du navire.
On peut aussi s'attendre à quelques nouveautés, qui ne seront dévoilées que plus tard, dans la liste incommensurable des activités à bord de ce nouveau paquebot... qui ne sera pas que beau.
Adam Goldstein quant à lui se refuse à toutes prévisions concernant de futures commandes : il faut dire que l'actualité se suffit à elle-même car avec l'arrivée, d'ici 2016, de 3 navires de classe Quantum et du nouvel Oasis 3, encore un peu plus grand que les deux premiers, les équipes marketing et commerciales ont du pain sur la planche.
Côté américain, toute la direction du groupe avec notamment Richard Fain, Chairman et CEO (pdg) du groupe RCCL et Adam Goldstein, Président & CEO de Royal Caribbean International, c'est à dire de toute l'activité croisières du groupe.
La première plaque,symbolique, est découpée en forme de silhouette du paquebot puis signée par les dirigeants de l'armateur et des chantiers. Il y en aura 400.000 autres à venir, destinés cette fois à la coque et l'armature du navire.
Laurent Castaing n'a pas caché son plaisir de retrouver un vieux client : il y a 27 ans déjà, RCCL faisait construire à St. Nazaire le Sovereign of the Seas, suivi de onze autres magnifiques paquebots.
Après 11 ans d'absence, Royal Caribbean revient donc sur les chantiers français, apportant 30 mois et 10 millions d'heures de travail à plus de 2000 employés de STX et de sous-traitants.
Richard Fain de son côté à exprimé avec conviction la passion de la croisière et de la construction maritime que partagent RCCL et les Chantiers. Il a surtout insisté sur l'impact écologique de plus en plus restreint de ce nouveau navire qui va consommer moins de fuel et va atteindre "un niveau jamais vu" en matière de recyclage et de retraitement opéré directement à bord du navire.
On peut aussi s'attendre à quelques nouveautés, qui ne seront dévoilées que plus tard, dans la liste incommensurable des activités à bord de ce nouveau paquebot... qui ne sera pas que beau.
Adam Goldstein quant à lui se refuse à toutes prévisions concernant de futures commandes : il faut dire que l'actualité se suffit à elle-même car avec l'arrivée, d'ici 2016, de 3 navires de classe Quantum et du nouvel Oasis 3, encore un peu plus grand que les deux premiers, les équipes marketing et commerciales ont du pain sur la planche.
Atmosphère de réel optimisme
Pour répondre à ce défi sur notre marché, Royal Caribbean semble enfin s'être mis en ordre de marche. Après les errements de ces dernières années, la situation s'est stabilisée et le tandem franco-espagnol semble bien fonctionner. Royal Caribbean n'embarque plus de passagers à Marseille, ne pouvant lutter sur ce marché de masse avec les leaders que sont Costa et MSC.
Mais c'est pour mieux revenir sur les fondamentaux de la compagnie : les croisières aux Caraïbes notamment, spécialité de Royal Caribbean, comme son nom l'indique. Et là, le rapport qualité-prix de Royal Caribbean redevient très compétitif.
Le service à bord se veut lui aussi un peu supérieur à la concurrence sur ces destination, et les problèmes de langue ne se posent plus.
Emmanuel Joly, directeur commercial pour la France et l'Espagne, insiste sur ce point : aux Caraïbes, Royal Caribbean fait voyager une importante clientèle québécoise (et déjà pas mal de Français) : on trouve donc à bord un personnel francophone assez nombreux, notamment mauricien et haïtien.
L'Oasis 3 sera délivré par les Chantiers de l'Atlantique au printemps 2016 mais d'ici là, on aura eu l'occasion de voir passer le long des côtes et dans certains ports européens son grand frère, le premier Oasis, lancé il y a 4 ans déjà.
Une micro-saison, un test pour ce géant à la conception unique au monde, qui viendra en septembre 2014 faire deux croisières courtes de 5 jours (Barcelone-Rome-Naples) et une plus longue de Barcelone à Rotterdam.
L'occasion, peut-être, de faire visiter le navire aux agents de voyage, comme un avant-goût du nouvel Oasis 3 "made in France" livré 18 mois plus tard.
Une atmosphère de réel optimisme régnait sous le soleil de Saint-Nazaire. La France construit le plus grand paquebot du monde, ce n'est pas rien.
Quant à Richard Fain, à qui l'on demandait comment se portait RCCL et l'industrie de la croisière en ces temps de crise financière et économique, il a été clair : "Si cette industrie à continué à faire si bien en temps de crise, imaginez ce que va être notre développement avec la reprise qui s'annonce."
Mais c'est pour mieux revenir sur les fondamentaux de la compagnie : les croisières aux Caraïbes notamment, spécialité de Royal Caribbean, comme son nom l'indique. Et là, le rapport qualité-prix de Royal Caribbean redevient très compétitif.
Le service à bord se veut lui aussi un peu supérieur à la concurrence sur ces destination, et les problèmes de langue ne se posent plus.
Emmanuel Joly, directeur commercial pour la France et l'Espagne, insiste sur ce point : aux Caraïbes, Royal Caribbean fait voyager une importante clientèle québécoise (et déjà pas mal de Français) : on trouve donc à bord un personnel francophone assez nombreux, notamment mauricien et haïtien.
L'Oasis 3 sera délivré par les Chantiers de l'Atlantique au printemps 2016 mais d'ici là, on aura eu l'occasion de voir passer le long des côtes et dans certains ports européens son grand frère, le premier Oasis, lancé il y a 4 ans déjà.
Une micro-saison, un test pour ce géant à la conception unique au monde, qui viendra en septembre 2014 faire deux croisières courtes de 5 jours (Barcelone-Rome-Naples) et une plus longue de Barcelone à Rotterdam.
L'occasion, peut-être, de faire visiter le navire aux agents de voyage, comme un avant-goût du nouvel Oasis 3 "made in France" livré 18 mois plus tard.
Une atmosphère de réel optimisme régnait sous le soleil de Saint-Nazaire. La France construit le plus grand paquebot du monde, ce n'est pas rien.
Quant à Richard Fain, à qui l'on demandait comment se portait RCCL et l'industrie de la croisière en ces temps de crise financière et économique, il a été clair : "Si cette industrie à continué à faire si bien en temps de crise, imaginez ce que va être notre développement avec la reprise qui s'annonce."
François Weill a effectué la plus grande partie de sa carrière dans le tour operating et la croisière. Une carrière qu'il a débutée, après des études de philosophie, en 1974 chez American Express puis aux Croisières Paquet, avant de faire de sa propre entreprise, Scanditours, le 1er voyagiste français spécialiste des destinations nordiques.
A la fin des années 90, il vend Scanditours à Kuoni et, après une parenthèse de quelques années comme consultant, journaliste, et enseignant à l'université de Marne-la-Vallée, il crée la filiale française de Hurtigruten dont il assure la présidence et la direction jusqu'en 2010 avec le succès que l'on sait.
En 2008, le Roi Harald V lui a décerné le titre d'Officier de l'Ordre Royal du Mérite de Norvège, pour les services rendus au développement de cette destination sur le marché français.
Président de l'AFCC durant plusieurs années, François Weill a repris ses activités de consultant.
Contact : fw@francoisweill.fr
A la fin des années 90, il vend Scanditours à Kuoni et, après une parenthèse de quelques années comme consultant, journaliste, et enseignant à l'université de Marne-la-Vallée, il crée la filiale française de Hurtigruten dont il assure la présidence et la direction jusqu'en 2010 avec le succès que l'on sait.
En 2008, le Roi Harald V lui a décerné le titre d'Officier de l'Ordre Royal du Mérite de Norvège, pour les services rendus au développement de cette destination sur le marché français.
Président de l'AFCC durant plusieurs années, François Weill a repris ses activités de consultant.
Contact : fw@francoisweill.fr