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Un jour de juin 2020, j’irai à New-York avec toi...

Etonnant, non ?


149 euros avec repas chez Corsair, 129 euros sans repas chez French bee et chez Level… La guerre du meilleur tarif s’intensifie sur les liaisons entre Paris et New-York. Quitte à perdre toujours un peu plus les passagers.


Rédigé par le Mercredi 18 Septembre 2019

Chez French Bee, on parie sur les cupcakes et sur un aller simple à 129 euros © DR
Chez French Bee, on parie sur les cupcakes et sur un aller simple à 129 euros © DR
Comment se retrouver dans la jungle tarifaire des billets d’avion ?

Entre surcapacité en sièges, nombre croissant de compagnies aériennes, options toutes différentes les unes des autres, l’incompréhension est souvent totale du côté des passagers.

A compter du 10 juin 2020, elle le sera encore davantage sur la ligne emblématique et « millionnaire » qu’est le Paris-New York. A cette date, et comme nous l’avons beaucoup évoqué ces derniers jours dans nos colonnes, pas moins de 10 compagnies (5 à Orly, 5 à Roissy) y batailleront ensemble.

Le nerf de la guerre, évidemment : le prix. Toutes les compagnies affichent des tarifs de plus en plus imbattables.

Mais rien n’est plus déstabilisant qu’un prix d’appel. Basse ou haute saison ? Bagage en soute ? Repas à bord ? Possibilité de remboursement et de changement de dates ? Qu’est-ce qu’il se cache vraiment derrière les termes low fare, flex, premium flex, basic, smart … ?

Des repas et des cupcakes

En attendant d’y voir un peu plus clair dans cette épaisse jungle grâce à une série de grands comparatifs que TourMaG.com va publier prochainement, les compagnies se lancent dans des campagnes de communication rivalisant d’ingéniosité.

Chez Norwegian on parie ces derniers jours sur de de petits spots publicitaires qui se glissent dans toutes les stories Instagram des voyageurs, et dans lesquels deux membres de la mafia new-yorkaise vantent des vols à 129 euros.

Corsair, plus sobrement, communique sur un tarif d’appel de 149 euros avec repas mais sans bagage et estime par la voix de son P-DG que « les prix sont trop bas, il y a trop d’offres et de surcapacité, mais qu’il ne fait pas oublier que l’offre génère le trafic ».

Enfin, depuis ce 18 septembre, French bee propose aussi à la vente des one way à partir de 129 euros entre Orly et la Big Apple,. Un tarif (imbattable) qui, s'il n'offre pas de repas à bord, a été annoncé par l’envoi aux journalistes de … cupcakes typiquement new-yorkais !

De quoi nous ouvrir l'appétit avant de croquer dans la grosse pomme !

Pierre Georges Publié par Pierre Georges Journaliste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par SERGE 13 le 19/09/2019 04:49 | Alerter
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La concurrence a toujours fait augmenter le trafic. Alors NYC en fera partie.

2.Posté par redbar le 19/09/2019 09:44 | Alerter
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Certes la concurrence génère du trafic additionnel avec des tarifs d’appel de l’ordre de €129. Mais il y aura quand même des victimes car la surcapacité engendre un effondrement des recettes unitaires sur toutes les classes, peu importe la saison. Sans entrer dans les détails, au vu de la situation financière révélée des compagnies en concurrence sur cet axe, quelles sont celles qui présentent le plus grand risque d’annulation pour les passagers? 1) A priori les compagnies traditionnelles sont exemptes de ce risque. 2) LEVEL est détenue par un actionnaire solide IAG. 3) Norwegian a obtenu un sursis de la part de ses créanciers pour un an. Mais cela sera-t ’il suffisant pour tenir la saison d’été prochaine? 4) XL a reconnu être en difficulté à la recherche d’un repreneur. Mais qui reprendra une compagnie qui contrairement à celles opérant au départ d’Orly a peu d’actifs? Qui plus est sur un marché de plus en plus saturé. Dans ce contexte, XL passera-t ’elle l’hiver? 5) Pour Corsair et French Bee, malgré des déclarations rassurantes de leurs dirigeants, rien ne permet d’avoir la certitude d’une pérennité de ces dernières sur un axe aussi concurrentiel. Les coûts de lancement de ligne, même avec des avions les plus performants, sont colossaux par rapport aux recettes attendues. Ces deux compagnies sont totalement inconnues sur le marché Américain qui contribue davantage en trafic que le marché Français. Combien de temps et d’argent le Groupe DUBREUIL et les nouveaux actionnaires de Corsair sont prêt à investir en attendant une hypothétique rentabilité alors qu’ils sont connus pour ne pas avoir vocation à subventionner les voyages de leurs passagers pendant longtemps. Malgré cela, je pense que ces deux dernières persévèreront jusqu’à la fin 2020.

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