
Grâce à sa marque Altaï France, le tour-opérateur entend se faire un nom dans son propre pays - Depositphotos.com, rcaucino
Vous pouvez acheter cet article à l'unité pour le prix de 3,99 € en cliquant ICI ou vous abonner pour 83€ TTC par an.
Altaï est en pleine ascension et entend s'imposer comme une marque globale dans le tourisme.
Le groupe dirigé par Yann Wulser grandit à vitesse grand V. Après les voyages à vélo, le rachat de Copines de Voyages et le développement à l'international, l'entreprise veut maintenant se faire un nom... en France.
Fort d'un peu moins de 30 bureaux à l'étranger, pour 150 salariés, Altaï Travel souhaite en effet revenir à ses racines.
Depuis le début de l'année, l'entreprise propose la France pour offrir toute l’expérience du Groupe à domicile, sans avoir besoin de franchir les frontières.
"Nous opérons depuis toutes les agences locales où nous sommes implantés, c'est-à-dire exclusivement à l'étranger. Il nous manquait la France qui n'avait pas de production, donc de séjours dans l'esprit de ceux proposés par Altaï Travel.
Nous comblons un manque avec Altaï France," nous explique Cathy Huillier, la directrice du tour-opérateur.
Altaï France : "Rendre le voyage de plus en plus responsable"

Tout d'abord, il y a eu la crise sanitaire et la redécouverte de la France par ses habitants, mais ce n'est pas la seule raison. Le Groupe s'est aussi lancé dans l’obtention des labels Travel Life, ATR et B-Corp.
"L’an dernier, nous avons engagé une réflexion sur une nouvelle manière de voyager. Nous avons lancé des voyages en train, des road trips en van aménagé, entre autres. Si le voyage durable au sens strict n’existe pas, nous nous efforçons de le rendre toujours plus responsable," affirme Cathy Huillier.
Le processus a d’abord été interne, mais la tendance montante a aussi favorisé ce virage. En effet, depuis maintenant quelques années, les micro-aventures sont devenues un segment touristique à part entière.
C’est sous cet angle qu'Altaï France entend se frayer un chemin auprès des voyageurs.
"La demande pour des courts séjours et de la micro-aventure est en hausse. Si vous additionnez tous ces arguments, créer des micro-aventures et des aventures en France était donc une évidence. Tout convergeait pour qu’Altaï Travel s’implante aussi dans l'Hexagone."
Altaï France doit générer 4% du chiffre d'affaires
Sans surprise, la branche française basée à Chamonix propose des découvertes de la Chartreuse, le tour du Mont-Blanc ou encore la traversée du Vercors.
Et comme le client type du Groupe est plutôt un cinquantenaire attaché à son confort, il n'est pas question de proposer des aventures de quelques jours rudimentaires ou spartiates.
C'est aussi une façon de se différencier de la concurrence. "Chez Altaï Travel, nous insistons beaucoup sur l'hébergement. Dans nos séjours, il peut y avoir ponctuellement des nuits en tente, mais ce n'est pas le cœur du voyage. Cela doit rester une expérience exceptionnelle" précise Cathy Huillier, la directrice du tour-opérateur.
A lire en complément : Altaï : un nouveau DG et de grandes ambitions
"Nous avons un ADN très orienté vers le challenge, mais de l'aventure proche de la maison, multi-activités, centrée sur la découverte d’une nouvelle discipline. Nous ne voulons pas attirer uniquement des sportifs aguerris ; nous proposons du kayak, l'apprentissage de l'alpinisme, etc., poursuit-elle.
Le but n'est pas d'avoir un catalogue débordant d’itinéraires, plutôt de mettre en avant ce que nous savons faire".
Il n'y aura sans doute pas une couverture complète du territoire pour Altaï France. Le développement sera progressif.
Mais - outre le fait d'être dans les clous des différents labels - ce lancement n'est pas un gadget ou une opportunité marketing.
L'enjeu économique est réel pour les équipes : la branche française devrait générer autour de 4% du chiffre d'affaires global.
Cette production doit permettre de conserver un lien avec la clientèle, en lui proposant des circuits plus proches et tout au long de l'année.
C'est aussi l'occasion de toucher une clientèle plus jeune, alors que le voyageur type est plutôt un cinquantenaire.
Et comme le client type du Groupe est plutôt un cinquantenaire attaché à son confort, il n'est pas question de proposer des aventures de quelques jours rudimentaires ou spartiates.
C'est aussi une façon de se différencier de la concurrence. "Chez Altaï Travel, nous insistons beaucoup sur l'hébergement. Dans nos séjours, il peut y avoir ponctuellement des nuits en tente, mais ce n'est pas le cœur du voyage. Cela doit rester une expérience exceptionnelle" précise Cathy Huillier, la directrice du tour-opérateur.
A lire en complément : Altaï : un nouveau DG et de grandes ambitions
"Nous avons un ADN très orienté vers le challenge, mais de l'aventure proche de la maison, multi-activités, centrée sur la découverte d’une nouvelle discipline. Nous ne voulons pas attirer uniquement des sportifs aguerris ; nous proposons du kayak, l'apprentissage de l'alpinisme, etc., poursuit-elle.
Le but n'est pas d'avoir un catalogue débordant d’itinéraires, plutôt de mettre en avant ce que nous savons faire".
Il n'y aura sans doute pas une couverture complète du territoire pour Altaï France. Le développement sera progressif.
Mais - outre le fait d'être dans les clous des différents labels - ce lancement n'est pas un gadget ou une opportunité marketing.
L'enjeu économique est réel pour les équipes : la branche française devrait générer autour de 4% du chiffre d'affaires global.
Cette production doit permettre de conserver un lien avec la clientèle, en lui proposant des circuits plus proches et tout au long de l'année.
C'est aussi l'occasion de toucher une clientèle plus jeune, alors que le voyageur type est plutôt un cinquantenaire.
Altaï Travel : "un univers puissant autour du vélo"
Autres articles
-
USA : le tourisme sera-t-il Trumpé par le 47e président ? [ABO]
-
Quelles ambitions pour Altaï avec le rachat de Copines de Voyages ? [ABO]
-
Altaï Group vise 60 millions de chiffre d'affaires en 2025 [ABO]
-
Nicolas Bichet devient directeur de 66° Nord
-
Altaï Travel : Cathy Huillier nommée directrice générale
Très dynamique, le Groupe qui a racheté Copines de Voyages n'arrête pas d'innover et de se développer, avec un focus particulier sur les séjours à vélo, en partenariat avec Skoda et Kilian Bron également.
A lire en complément : Altaï Group vise 60 millions de chiffre d'affaires en 2025
Le VTTiste star des réseaux sociaux a approché la directrice pour imaginer des synergies entre son activité, sa communauté et Altaï Travel.
"Il amène une vision plus approfondie de l'univers du vélo. Dans le secteur du tourisme, on parle beaucoup du train, des road trips ou des voyages en van, mais il y a vraiment tout un univers puissant autour du vélo. C'est une activité qui se développe à grande vitesse. Nous sortons des voyages avec lui qui sont vendus en quelques semaines à peine.
Puis, nous avons notre nouveau partenariat avec Skoda, pour proposer un programme de fidélité en France avec des week-ends centrés sur le vélo et la gastronomie".
Pour Cathy Huillier, "le covid a réellement été un déclencheur pour la micro-aventure, les séjours de proximité et les vacances à la montagne. La crise sanitaire a été un véritable levier positif pour l'outdoor. Une dynamique qui a profité à Altaï Travel.
Nous sommes un bébé du covid, car nous avons été créés durant cette période. Nous voyons un changement dans la façon de voyager, un besoin de se reconnecter avec la nature".
Des voyages en groupe ont aussi été lancés à la fin de l'année dernière. De quoi positionner Altaï comme un concurrent légitime à Voyageurs du Monde ?
L'avenir nous le dira, mais le Groupe semble suivre les traces de la success story de l’entreprise de Jean-François Rial...
A lire en complément : Altaï Group vise 60 millions de chiffre d'affaires en 2025
Le VTTiste star des réseaux sociaux a approché la directrice pour imaginer des synergies entre son activité, sa communauté et Altaï Travel.
"Il amène une vision plus approfondie de l'univers du vélo. Dans le secteur du tourisme, on parle beaucoup du train, des road trips ou des voyages en van, mais il y a vraiment tout un univers puissant autour du vélo. C'est une activité qui se développe à grande vitesse. Nous sortons des voyages avec lui qui sont vendus en quelques semaines à peine.
Puis, nous avons notre nouveau partenariat avec Skoda, pour proposer un programme de fidélité en France avec des week-ends centrés sur le vélo et la gastronomie".
Pour Cathy Huillier, "le covid a réellement été un déclencheur pour la micro-aventure, les séjours de proximité et les vacances à la montagne. La crise sanitaire a été un véritable levier positif pour l'outdoor. Une dynamique qui a profité à Altaï Travel.
Nous sommes un bébé du covid, car nous avons été créés durant cette période. Nous voyons un changement dans la façon de voyager, un besoin de se reconnecter avec la nature".
Des voyages en groupe ont aussi été lancés à la fin de l'année dernière. De quoi positionner Altaï comme un concurrent légitime à Voyageurs du Monde ?
L'avenir nous le dira, mais le Groupe semble suivre les traces de la success story de l’entreprise de Jean-François Rial...