Aérien : la Commission européenne préconise une taxation du kérosène - Crédit photo : Michael Schwarzenberger de Pixabay
L'aérien n'a jamais été autant contesté que depuis le début de l'année 2019.
Après le mouvement scandinave Flygskam, signifiant la "honte de l’avion", c'est à la Commission européenne de regarder le transport aérien d'un mauvais oeil.
L'idée de taxe le kérosène a fait son chemin en France, notamment avec la contestation populaire des Gilets Jaunes, mais celle-ci aurait débordé de nos frontières.
Selon nos confrères du Monde, la Commission européenne a commandé une étude, dont la conclusion serait de taxer de 33 centimes d’euros par litre le kérosène des avions.
Cette nouvelle taxe sur le transport aérien aurait pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique et permettrait de réduire de 10% les émissions de dioxyde de carbone sur le territoire européen.
Après le mouvement scandinave Flygskam, signifiant la "honte de l’avion", c'est à la Commission européenne de regarder le transport aérien d'un mauvais oeil.
L'idée de taxe le kérosène a fait son chemin en France, notamment avec la contestation populaire des Gilets Jaunes, mais celle-ci aurait débordé de nos frontières.
Selon nos confrères du Monde, la Commission européenne a commandé une étude, dont la conclusion serait de taxer de 33 centimes d’euros par litre le kérosène des avions.
Cette nouvelle taxe sur le transport aérien aurait pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique et permettrait de réduire de 10% les émissions de dioxyde de carbone sur le territoire européen.
Pendant ce temps, le trafic aérien devrait doubler...
La baisse des émissions, toujours selon nos confrères du Monde, serait induite par une chute de la demande occasionnée par le prix des billets.
Si pour le moment aucune suite n'a été donnée à cette étude, les prochaines élections européennes et la pression populaire pourraient obliger l'Europe à légiférer.
D'autant que les émissions du secteur aérien ne sont pas appelées à fortement réduire dans les années à venir, car IATA prévoit que le trafic devrait doubler d’ici à 2036.
En attendant, Airbus a compris que les prochains appareils devront réduire la voilure et planche déjà sur des moteurs électriques.
Si pour le moment aucune suite n'a été donnée à cette étude, les prochaines élections européennes et la pression populaire pourraient obliger l'Europe à légiférer.
D'autant que les émissions du secteur aérien ne sont pas appelées à fortement réduire dans les années à venir, car IATA prévoit que le trafic devrait doubler d’ici à 2036.
En attendant, Airbus a compris que les prochains appareils devront réduire la voilure et planche déjà sur des moteurs électriques.