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Air Canada va réduire la voilure et tailler dans son réseau

investir dans la flotte plutôt que d’amasser de la trésorerie


La compagnie canadienne s’estime en meilleure posture que ses concurrentes américaines pour faire face à l’envolée du prix du kérosène, mais elle ne dispose pas pour autant des mêmes couvertures pétrole que les grandes compagnies européennes.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Jeudi 12 Juin 2008

Air Canada maintient ses fondamentaux : 43% de ses recettes proviennent du réseau domestique, 37% de l’international et 20% du transfrontalier américain
Air Canada maintient ses fondamentaux : 43% de ses recettes proviennent du réseau domestique, 37% de l’international et 20% du transfrontalier américain
Ce n’est pas parce qu’on est en bonne santé qu’il ne faut pas se mettre au régime.

a compagnie canadienne qui a dégagé un excédent d’exploitation de 433 millions de dollars canadiens l’année dernière sur un CA de 10,6 milliards n’en est pas moins soumise à la pression du prix du baril de pétrole. Des décisions s’imposent.

La performance de l’année dernière est d’autant plus remarquable que sa couverture pétrole couvrait moins d’un tiers de sa consommation. A sa sortie de l’équivalent du chapitre 11, ou plus exactement de la loi sur les arrangements avec les créanciers, Air Canada a fait le choix stratégique d’investir dans sa flotte plutôt que d’amasser de la trésorerie.

Résultat, les avions sont neufs et donc moins gourmands en kérosène mais à moins de 20% de hedging cette année, la facture pétrole devrait atteindre 35% des coûts d’exploitation.

« On va devoir augmenter les tarifs de façon radicale et pourtant, faire grimper indéfiniment les surcharges carburant qui sont déjà de 400 dollars sur un billet A/R Canada-Japon ou de 210 dollars sur un France-Canada aura des conséquences sur le trafic Loisirs », estime Yves Dufresne, vice-président réseau international et affaires légales.

Supprimer les lignes les plus fragiles

Résultat, il va falloir couper les lignes les plus fragiles. La compagnie devrait annoncer d’ici à la fin du mois un programme d’hiver allégé. D’ores et déjà, elle arrête la desserte d’Osaka, suspend celle de Rome, de novembre à mars.

Les lignes plus récentes mais néanmoins stratégiques dans le développement de l’axe Amérique du Sud, de Lima et Bogota au départ de Toronto, seront desservies avec un appareil de moindre capacité.

Sur l’axe français, l’offre restera identique et l’accord d’Open Sky qui sera signé entre l’Europe et le Canada à Montreal en octobre prochain devrait, au contraire, permettre d’étendre les accords de code share passés avec Corsairfly sur les vols domestiques en « beyond » des hubs de Toronto et de Montreal.

Idem pour les possibilités de connexion avec le partenaire de la Star Alliance, Lufthansa. Les Bordeaux-Francfort, par exemple, pourront porter le code AC. La compagnie envisage même de reprendre le vol de Lyon. « Pas tout seuls mais avec un partenaire, cela pourrait se faire », explique Yves Dufresne.

En attendant, Air Canada maintient ses fondamentaux : 43% de ses recettes proviennent du réseau domestique, 37% de l’international et 20% du transfrontalier américain.

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