DR - Photo Raguya Hannani - TourMagMaroc.com
Le lieu, la méthode opératoire, la cible, l'heure (?)... tout semble indiquer que l'attentat de Marrakech est un acte terroriste mûrement réfléchi.
Le ou les auteurs ont voulu clairement frapper le secteur touristique, devenu une cible parce qu'au coeur même de la stratégie de développement de l'économie du Royaume.
Le moment choisi ne pouvait être pire. Alors que les Français, principale clientèle marocaine, doutent et redoutent les destinations d'Afrique du Nord, le coup porté à l'ensemble de l'économie touristique est terrible.
Le Royaume qui connaît depuis le début de l'année une baisse généralisée de sa fréquentation, n'avait pas besoin de cela. Les voyagistes français non plus.
Après la perte de la Tunisie, les débouchés se rétrécissent comme peau de chagrin. Thomas Cook évoquait dernièrement le manque à gagner considérable de la baisse des réservations et des reports sur le Maroc.
Les riads, habituellement pris d'assaut pour les ponts de mai, affichent tous des disponibilités et le tourisme d'affaire et d'incentive annule à tour de bras conventions et séminaires.
La saison, déjà compromise, pourrait être définitivement perdue. Les professionnels marocains, pour beaucoup, en ont fait leur deuil et se projettent d'ores et déjà à septembre prochain.
Sauf que si le tourisme grippe, c'est le moteur de l'économie qui risque de tomber en panne sèche. C'est en dizaines de milliards que l'on comptabilise actuellement les projets d'investissement dans le cadre de la Vision 2020, le plan directeur du pays pour la décennie à venir.
Le Maroc déploie en ce moment même ses plus beaux atours pour séduire et attirer capitaux et investisseurs.
Une population qui ne met la main à la poche que lorsque sécurité et stabilité politique sont au rendez-vous...
Le Maroc a aujourd'hui son destin en main mais la marge de manœuvre est étroite et le moment sensible.
Difficile pour Mohamed VI de se lancer dans une politique de répression qui ferait l'affaire des détracteurs du régime.
Mais d'un autre côté, les auteurs de cet acte ignoble doivent être retrouvés rapidement et jugés pour rassurer les touristes et les Etats sur la sécurité de leur ressortissants.
Une position inconfortable et un dilemme dont il va falloir sortir rapidement...
Le ou les auteurs ont voulu clairement frapper le secteur touristique, devenu une cible parce qu'au coeur même de la stratégie de développement de l'économie du Royaume.
Le moment choisi ne pouvait être pire. Alors que les Français, principale clientèle marocaine, doutent et redoutent les destinations d'Afrique du Nord, le coup porté à l'ensemble de l'économie touristique est terrible.
Le Royaume qui connaît depuis le début de l'année une baisse généralisée de sa fréquentation, n'avait pas besoin de cela. Les voyagistes français non plus.
Après la perte de la Tunisie, les débouchés se rétrécissent comme peau de chagrin. Thomas Cook évoquait dernièrement le manque à gagner considérable de la baisse des réservations et des reports sur le Maroc.
Les riads, habituellement pris d'assaut pour les ponts de mai, affichent tous des disponibilités et le tourisme d'affaire et d'incentive annule à tour de bras conventions et séminaires.
La saison, déjà compromise, pourrait être définitivement perdue. Les professionnels marocains, pour beaucoup, en ont fait leur deuil et se projettent d'ores et déjà à septembre prochain.
Sauf que si le tourisme grippe, c'est le moteur de l'économie qui risque de tomber en panne sèche. C'est en dizaines de milliards que l'on comptabilise actuellement les projets d'investissement dans le cadre de la Vision 2020, le plan directeur du pays pour la décennie à venir.
Le Maroc déploie en ce moment même ses plus beaux atours pour séduire et attirer capitaux et investisseurs.
Une population qui ne met la main à la poche que lorsque sécurité et stabilité politique sont au rendez-vous...
Le Maroc a aujourd'hui son destin en main mais la marge de manœuvre est étroite et le moment sensible.
Difficile pour Mohamed VI de se lancer dans une politique de répression qui ferait l'affaire des détracteurs du régime.
Mais d'un autre côté, les auteurs de cet acte ignoble doivent être retrouvés rapidement et jugés pour rassurer les touristes et les Etats sur la sécurité de leur ressortissants.
Une position inconfortable et un dilemme dont il va falloir sortir rapidement...