Certes, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Les attentats de Madrid démontrent qu'on est plus à l'abri nulle part de la folie meurtrière de quelques obscurantistes. L'Europe vient brutalement de se réveiller, la peur du terrorisme au ventre. A qui le tour ensuite ? A la Grande Bretagne ou aux Antipodes, en Australie par exemple ?
Ce type d'interrogation, poussée jusqu'à l'absurde signifie, on s'en douterait, la fin de l'industrie touristique. Alors que faire : rester terré chez soi ou apprendre à gérer cette insécurité latente ? Apparemment, les touristes ont choisi.
Dans un monde d'insécurité permanente, ils veulent continuer à vivre et à voyager, partir à la découverte de nouvelles contrées et faire ainsi le plus beau pied de nez qui soit aux terrorismes de tous acabits.
Un marché mouvant et qui se dérobe en permanence
Voilà donc une bonne nouvelle pour la profession, secouée par deux années de vaches maigres avec des crises (transport aérien, Sras, Grippe aviaire, Sharm el Cheikh...) à répétition et un marché mouvant et qui se dérobe en permanence. Programmer une destination, aussi prometteuse soit elle, devient un exercice de haute voltige.
La Chine qui s'éveillait au tourisme a trébuché sur le Sras et entraîné dans sa chute une grande partie de l'Asie. Quant au transport aérien, il se remet très péniblement d'une mauvaise gestion chronique et d'une concurrence low cost qui met les tarifs là où ça fait mal.
Mais si l'espoir pointe de nouveau pour certains, les doutes vont grandissant pour d'autres. Le secteur le plus fragile de notre métier (La Distribution) connaît une crise sans précédent. Une crise financière avec le recul de 2% des ventes en 2003 mais également une crise identitaire.
Chahutée par un tissu associatif toujours plus "entreprenant", elle n'a pu faire autrement que de laisser entrer le loup dans la bergerie. La réforme en préparation, mal expliquée et atteinte d'un déficit chronique de communication, passe "mal".
Une profession divisée alors qu'il faudrait se serrer les coudes
La profession est divisée au moment même où elle aurait besoin de se serrer les coudes pour affronter de nouveaux défis tels la baisse des commissions ou la concurrence croissante d'internet.
Les choses ne sont pas simples. Mais s'il fallait lâcher du lest sur la licence attribuée aux associations il faudrait que ce soit du donnant-donnant. Par exemple sur le chapitre de la Responsabilité, qui fait porter aujourd'hui à l'agent de voyages l'un des fardeaux les plus lourds qui soient en la matière.
Mais attention, car la marge de manœuvre est étroite : on ne peut à la fois revendiquer les garanties professionnelles découlant pour le consommateur d'un statut professionnel exigeant et son contraire.
Quant aux questions de réglementation du commerce électronique, la complexité du média internet est telle qu'il ne faudrait pas se tirer une balle dans le pied en pensant qu'on a éliminé un adversaire.
Nous devrions, d'ici la fin de la semaine, être mieux fixés sur un tous ces sujets...
Ce type d'interrogation, poussée jusqu'à l'absurde signifie, on s'en douterait, la fin de l'industrie touristique. Alors que faire : rester terré chez soi ou apprendre à gérer cette insécurité latente ? Apparemment, les touristes ont choisi.
Dans un monde d'insécurité permanente, ils veulent continuer à vivre et à voyager, partir à la découverte de nouvelles contrées et faire ainsi le plus beau pied de nez qui soit aux terrorismes de tous acabits.
Un marché mouvant et qui se dérobe en permanence
Voilà donc une bonne nouvelle pour la profession, secouée par deux années de vaches maigres avec des crises (transport aérien, Sras, Grippe aviaire, Sharm el Cheikh...) à répétition et un marché mouvant et qui se dérobe en permanence. Programmer une destination, aussi prometteuse soit elle, devient un exercice de haute voltige.
La Chine qui s'éveillait au tourisme a trébuché sur le Sras et entraîné dans sa chute une grande partie de l'Asie. Quant au transport aérien, il se remet très péniblement d'une mauvaise gestion chronique et d'une concurrence low cost qui met les tarifs là où ça fait mal.
Mais si l'espoir pointe de nouveau pour certains, les doutes vont grandissant pour d'autres. Le secteur le plus fragile de notre métier (La Distribution) connaît une crise sans précédent. Une crise financière avec le recul de 2% des ventes en 2003 mais également une crise identitaire.
Chahutée par un tissu associatif toujours plus "entreprenant", elle n'a pu faire autrement que de laisser entrer le loup dans la bergerie. La réforme en préparation, mal expliquée et atteinte d'un déficit chronique de communication, passe "mal".
Une profession divisée alors qu'il faudrait se serrer les coudes
La profession est divisée au moment même où elle aurait besoin de se serrer les coudes pour affronter de nouveaux défis tels la baisse des commissions ou la concurrence croissante d'internet.
Les choses ne sont pas simples. Mais s'il fallait lâcher du lest sur la licence attribuée aux associations il faudrait que ce soit du donnant-donnant. Par exemple sur le chapitre de la Responsabilité, qui fait porter aujourd'hui à l'agent de voyages l'un des fardeaux les plus lourds qui soient en la matière.
Mais attention, car la marge de manœuvre est étroite : on ne peut à la fois revendiquer les garanties professionnelles découlant pour le consommateur d'un statut professionnel exigeant et son contraire.
Quant aux questions de réglementation du commerce électronique, la complexité du média internet est telle qu'il ne faudrait pas se tirer une balle dans le pied en pensant qu'on a éliminé un adversaire.
Nous devrions, d'ici la fin de la semaine, être mieux fixés sur un tous ces sujets...