C’est dans son ouvrage intitulé Bains de mer que Morand donne la pleine mesure de son mépris pour le nouvel ordre touristique, tout en consacrant cependant de merveilleuses pages à sa passion pour la mer et la baignade. - DR
Paul Morand a voyagé en eaux troubles durant la deuxième guerre. Il l’a payé cher. On lui en voudra. A raison.
Néanmoins, il reste difficile quand on s’intéresse à la littérature de voyages et aux stéréotypes que l’histoire à façonnés, de faire l’impasse sur celui qui a non seulement produit de merveilleuses oeuvres de fiction, romans et autres nouvelles mais a également, tout comme Simenon dont il était contemporain, passé sa vie en voyage.
Ne disait-il pas d’ailleurs peu avant de mourir : « j’aimerais que l’on transforme ma peau en valise ! » Une déclaration d’amour plus qu’une simple boutade !
Né en 1888 dans les beaux quartiers, diplomate, explorateur, journaliste, baroudeur, romancier, académicien, riche, talentueux, célèbre, Morand a écumé toute la planète : l’Afrique dont il retirera le célèbre Voyage à Tombouctou dans lequel il conseille aux noirs de « se défier des blancs », l’Amérique dont il rapporte un portrait de ville : New York, les Caraïbes dont il tire une sorte de documentaire Hiver Caraïbes, les Indes au sujet desquelles il écrit dès 1935.
La route des Indes, et surtout l’Europe et la Méditerranée qu’il chérissait par dessus tout … « Certes, nous ne prétendions pas avoir découvert le voyage, précise-t-il dans une conférence datant de 1933, nous cherchâmes à vivre au plus vite et à nous immobiliser le moins possible… nous renversâmes volontairement le pôle dramatique du voyage et au thème de l’héroïsme du globe trotter romantique, nous nous efforçâmes d’opposer le thème de la petitesse de la terre ».
Faisant allusion à ses contemporains, autres grands voyageurs comme lui, le poète Saint John Perse, Claudel, Valery Larbaud ou Segalen, Morand veut en somme signer l’avènement d’une génération de voyageurs à la curiosité insatiable qui éprouve une véritable jubilation à visiter le monde et en « regrette les limites »…
En quelques mots, tout est dit : Morand est et sera excessif durant toute sa vie. Mais, avec l’élégance de la bourgeoisie et de cette poignée de happy few à qui la terre est acquise. Sauf que, doucement, au fur et à mesure que les années passent et que les moyens de transport s’améliorent, Morand tombe de haut et découvre que sa planète est rognée par d’autres. Qui ? Des voyageurs de plus en plus nombreux aux mauvaises manières de « touristes » avec lesquels il va désormais falloir se partager l’espace et le plaisir de la découverte ! Et voilà le drame de Paul Morand !
En quarante ans, il a vu la terre changer, un monde s’achever et un autre naître. Il a vu en fait naître et se propager le tourisme de masse. Mais, à l’inverse de Simenon qui tente de comprendre la mécanique infernale qui corrompt la terre dès lors qu’elle est livrée au tourisme et la dénonce, Morand oppose une sorte de dignité outragée. En témoignent les deux versions d’un petit opus sur le voyage écrit pour la collection Notes et Maximes d’Hachette, une première fois en 1927, une seconde fois en 1963.
Néanmoins, il reste difficile quand on s’intéresse à la littérature de voyages et aux stéréotypes que l’histoire à façonnés, de faire l’impasse sur celui qui a non seulement produit de merveilleuses oeuvres de fiction, romans et autres nouvelles mais a également, tout comme Simenon dont il était contemporain, passé sa vie en voyage.
Ne disait-il pas d’ailleurs peu avant de mourir : « j’aimerais que l’on transforme ma peau en valise ! » Une déclaration d’amour plus qu’une simple boutade !
Né en 1888 dans les beaux quartiers, diplomate, explorateur, journaliste, baroudeur, romancier, académicien, riche, talentueux, célèbre, Morand a écumé toute la planète : l’Afrique dont il retirera le célèbre Voyage à Tombouctou dans lequel il conseille aux noirs de « se défier des blancs », l’Amérique dont il rapporte un portrait de ville : New York, les Caraïbes dont il tire une sorte de documentaire Hiver Caraïbes, les Indes au sujet desquelles il écrit dès 1935.
La route des Indes, et surtout l’Europe et la Méditerranée qu’il chérissait par dessus tout … « Certes, nous ne prétendions pas avoir découvert le voyage, précise-t-il dans une conférence datant de 1933, nous cherchâmes à vivre au plus vite et à nous immobiliser le moins possible… nous renversâmes volontairement le pôle dramatique du voyage et au thème de l’héroïsme du globe trotter romantique, nous nous efforçâmes d’opposer le thème de la petitesse de la terre ».
Faisant allusion à ses contemporains, autres grands voyageurs comme lui, le poète Saint John Perse, Claudel, Valery Larbaud ou Segalen, Morand veut en somme signer l’avènement d’une génération de voyageurs à la curiosité insatiable qui éprouve une véritable jubilation à visiter le monde et en « regrette les limites »…
En quelques mots, tout est dit : Morand est et sera excessif durant toute sa vie. Mais, avec l’élégance de la bourgeoisie et de cette poignée de happy few à qui la terre est acquise. Sauf que, doucement, au fur et à mesure que les années passent et que les moyens de transport s’améliorent, Morand tombe de haut et découvre que sa planète est rognée par d’autres. Qui ? Des voyageurs de plus en plus nombreux aux mauvaises manières de « touristes » avec lesquels il va désormais falloir se partager l’espace et le plaisir de la découverte ! Et voilà le drame de Paul Morand !
En quarante ans, il a vu la terre changer, un monde s’achever et un autre naître. Il a vu en fait naître et se propager le tourisme de masse. Mais, à l’inverse de Simenon qui tente de comprendre la mécanique infernale qui corrompt la terre dès lors qu’elle est livrée au tourisme et la dénonce, Morand oppose une sorte de dignité outragée. En témoignent les deux versions d’un petit opus sur le voyage écrit pour la collection Notes et Maximes d’Hachette, une première fois en 1927, une seconde fois en 1963.
De 1927 à 1963 : un nouveau monde
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En plus de trente ans d’écart, le ton a radicalement changé. En 1927, Morand fournit des conseils raffinés à une élite dont il est : « Emportez peu d’argent… Je ne saurai vous recommander les malles en fer…. Faites vos adieux à domicile, n’encombrez pas les quais de gares de vos effusions sentimentales… ».
Mais, en 1963, ce bon connaisseur de l’industrie touristique -ne fut-il pas directeur du tourisme en 1932- change de ton ! On trouve dans ses écrits des remarques comme : « Désormais, la paresse rapporte plus que le travail », « En Sologne, mieux vaut ouvrir un golf qu’une usine », ou encore : « motif fréquent des voyages, le bon marché ! ». Et quand il s’agit de fournir des conseils ne dérive t- il pas dans les courants de la nostalgie ? « Dites adieu à ces valises aux tons fauves et au parfum de cuir… » Ou encore : « les malles font penser aux cadavres à la consigne » !
Mieux ! Ne va-t-il pas jusqu’à écrire un chapitre intitulé « Voyager sans argent » dans lequel il met en scène les mille astuces permettant à un globe-trotter de parcourir le monde sans le sou ? Avec condescendance bien entendu, histoire de démontrer que les temps ont changé !
Mais, en 1963, ce bon connaisseur de l’industrie touristique -ne fut-il pas directeur du tourisme en 1932- change de ton ! On trouve dans ses écrits des remarques comme : « Désormais, la paresse rapporte plus que le travail », « En Sologne, mieux vaut ouvrir un golf qu’une usine », ou encore : « motif fréquent des voyages, le bon marché ! ». Et quand il s’agit de fournir des conseils ne dérive t- il pas dans les courants de la nostalgie ? « Dites adieu à ces valises aux tons fauves et au parfum de cuir… » Ou encore : « les malles font penser aux cadavres à la consigne » !
Mieux ! Ne va-t-il pas jusqu’à écrire un chapitre intitulé « Voyager sans argent » dans lequel il met en scène les mille astuces permettant à un globe-trotter de parcourir le monde sans le sou ? Avec condescendance bien entendu, histoire de démontrer que les temps ont changé !
La passion des bains de mer
C’est cependant dans son ouvrage intitulé Bains de mer que Morand donne la pleine mesure de son mépris pour le nouvel ordre touristique, tout en consacrant cependant de merveilleuses pages à sa passion pour la mer et la baignade. Sportif né, Morand raffole des bains de mer qu’il pratiquera sur tous les rivages, avec délice.
En cela, il est bel et bien le porte parole de l’immense population d’estivants qui ne cessera de déferler sur les plages dés l’après-guerre sur la trace de quelques audacieux prédécesseurs dont Freud -voir page 24- et continuera d’y adopter les mêmes attitudes qu’autrefois, à quelques détails près. Lucide, voire visionnaire, Morand anticipe également un phénomène moderne : la nudité, qu’il commente à sa façon : « Ce besoin de dépouillement aussi est symptomatique, il présage les habitudes d’une humanité future » écrit-il avant d’ajouter : « Le moi est toujours haïssable, surtout quand il est nu ! ». Céline ne faisait pas mieux !
Mais cette ode à la mer et à ses bienfaits qu’est Bains de mer constitue surtout pour l’écrivain une formidable occasion de se désoler de la nouvelle configuration du monde, notamment de ses rivages : « Je serais infini si je devais arrêter ma mémoire dans ce coin le plus enviable du monde, ou qui le fut, ces îles Baléares qui s’offrirent à moi pour la première fois à l’automne 1919 » écrit-il déjà en 1959.
« Le Lido vide du début du XXe siècle était fascinant, ajoute t-il plus loin, mais il a perdu son aspect languido et l’on n’entend plus les sabots fantômes des chevaux de l’apocalypse que galopait Byron mais le vrombissement des avions de l’aérodrome voisin ».
Pire ! Le cynisme se conjuguant à la nostalgie, Morand joue sur les mots et se lamente : « La douceur de vivre est devenue là une terrible fadeur de vivre ! » Autre exemple de ces fleuves de récriminations déferlant dans les écrits tardifs de l’écrivain : « à Capri, la ville a perdu ses rides qui dataient de Tibère. Elle est désormais trop neuve » ou « l’Italie est devenue avec l’Espagne un redoutable paradis international balnéaire » et « Seule Ischia défendue par ses prix et par l’absence de route, reste encore à l’abri des vacanciers ! »
En cela, il est bel et bien le porte parole de l’immense population d’estivants qui ne cessera de déferler sur les plages dés l’après-guerre sur la trace de quelques audacieux prédécesseurs dont Freud -voir page 24- et continuera d’y adopter les mêmes attitudes qu’autrefois, à quelques détails près. Lucide, voire visionnaire, Morand anticipe également un phénomène moderne : la nudité, qu’il commente à sa façon : « Ce besoin de dépouillement aussi est symptomatique, il présage les habitudes d’une humanité future » écrit-il avant d’ajouter : « Le moi est toujours haïssable, surtout quand il est nu ! ». Céline ne faisait pas mieux !
Mais cette ode à la mer et à ses bienfaits qu’est Bains de mer constitue surtout pour l’écrivain une formidable occasion de se désoler de la nouvelle configuration du monde, notamment de ses rivages : « Je serais infini si je devais arrêter ma mémoire dans ce coin le plus enviable du monde, ou qui le fut, ces îles Baléares qui s’offrirent à moi pour la première fois à l’automne 1919 » écrit-il déjà en 1959.
« Le Lido vide du début du XXe siècle était fascinant, ajoute t-il plus loin, mais il a perdu son aspect languido et l’on n’entend plus les sabots fantômes des chevaux de l’apocalypse que galopait Byron mais le vrombissement des avions de l’aérodrome voisin ».
Pire ! Le cynisme se conjuguant à la nostalgie, Morand joue sur les mots et se lamente : « La douceur de vivre est devenue là une terrible fadeur de vivre ! » Autre exemple de ces fleuves de récriminations déferlant dans les écrits tardifs de l’écrivain : « à Capri, la ville a perdu ses rides qui dataient de Tibère. Elle est désormais trop neuve » ou « l’Italie est devenue avec l’Espagne un redoutable paradis international balnéaire » et « Seule Ischia défendue par ses prix et par l’absence de route, reste encore à l’abri des vacanciers ! »
Les autres se baignent trop !
Au sujet de la côte basque, l’écrivain va encore plus loin : « Je fuis désormais ces endroits comme la peste ». Même traitement pour la Côte d’Azur : « Si l’on n’entrait pas dans la mer en 1900 ; aujourd’hui par contre, on s’y baigne trop ! ».
Autre perle : « Juan-les-pins comptait non pas seize cents villas mais seize », se souvient-il en y évoquant un séjour de rêve avec Darius Milhaud en 1920, les bains du soir à Porquerolles à la même époque, le Lavandou en compagnie de Radiguet, et autres déjeuners sous la treille muscate de Colette, à Saint Tropez…
Autant de moments qui ne sont plus ! Seules trouvent grâce à ses yeux les calanques de Marseille. Mais Morand de conclure par une dernière salve de dédain : « à l’époque j’étais presque seul dans une mer à moi. C’est bien fini. Aujourd’hui, toute la littérature se baigne et parfois se lave… C’est l’inflation du plaisir universel dans le cauchemar d’un salon nautique » !
Autre perle : « Juan-les-pins comptait non pas seize cents villas mais seize », se souvient-il en y évoquant un séjour de rêve avec Darius Milhaud en 1920, les bains du soir à Porquerolles à la même époque, le Lavandou en compagnie de Radiguet, et autres déjeuners sous la treille muscate de Colette, à Saint Tropez…
Autant de moments qui ne sont plus ! Seules trouvent grâce à ses yeux les calanques de Marseille. Mais Morand de conclure par une dernière salve de dédain : « à l’époque j’étais presque seul dans une mer à moi. C’est bien fini. Aujourd’hui, toute la littérature se baigne et parfois se lave… C’est l’inflation du plaisir universel dans le cauchemar d’un salon nautique » !
La nostalgie était ce qu’elle est toujours
Inutile de poursuivre et d’accumuler d’autres citations. Toutes reprennent le même leitmotiv : c’était mieux avant ! C’était surtout mieux parce que les masses n’avaient pas envahi les routes et les plages, parce que les congés payés n’avaient pas encore été inventés, parce que le monde n’avait pas été saccagé, parce qu’une élite seule profitait de ses richesses et de ses beautés…
« Et mes paradis perdus que sont-ils devenus ? » interroge l’écrivain du haut de son grand âge et de sa grande expérience. La réponse est un nouvel assaut contre l’industrie touristique. Nous ne la citerons pas. Néanmoins, l’attitude de Morand aussi répréhensible soit-elle, illustre à merveille l’attrait irrépressible de chaque époque pour le passé et sa conviction illusoire que le monde d’hier était meilleur.
Une constante dans l’histoire de l’humanité que les touristes d’aujourd’hui éprouvent comme ceux d’hier et comme ceux de demain. A chaque déception, le présent est mis en pièce et la nostalgie revient au grand galop. Qui ne regrette pas les Mykonos et Ibiza des années soixante et quel routard n’a pas la nostalgie des plages vierges de Goa ?
Le touriste a d’autant plus facilement la larme à l’oeil et le regret facile qu’il est incité à le faire par un marketing récurrent cherchant à exploiter la fibre nostalgie à l’aide d’un story-telling permanent, séduisant mais trompeur. Nostalgique hier, on le sera toujours.
Sources : Bains de mer. Editions Arléa Voyages. Editions Robert Laffont
« Et mes paradis perdus que sont-ils devenus ? » interroge l’écrivain du haut de son grand âge et de sa grande expérience. La réponse est un nouvel assaut contre l’industrie touristique. Nous ne la citerons pas. Néanmoins, l’attitude de Morand aussi répréhensible soit-elle, illustre à merveille l’attrait irrépressible de chaque époque pour le passé et sa conviction illusoire que le monde d’hier était meilleur.
Une constante dans l’histoire de l’humanité que les touristes d’aujourd’hui éprouvent comme ceux d’hier et comme ceux de demain. A chaque déception, le présent est mis en pièce et la nostalgie revient au grand galop. Qui ne regrette pas les Mykonos et Ibiza des années soixante et quel routard n’a pas la nostalgie des plages vierges de Goa ?
Le touriste a d’autant plus facilement la larme à l’oeil et le regret facile qu’il est incité à le faire par un marketing récurrent cherchant à exploiter la fibre nostalgie à l’aide d’un story-telling permanent, séduisant mais trompeur. Nostalgique hier, on le sera toujours.
Sources : Bains de mer. Editions Arléa Voyages. Editions Robert Laffont
Retrouvez les autres articles de notre série "La contribution des écrivains voyageurs"
D’hier à demain
Cette posture consistant à embellir le passé et à s’y réfugier est une tactique de survie. Elle est en général renforcée par l’ambiance anxiogène de certaines époques minées par des conflits et des crises. Le sentiment de nostalgie est bien entendu accentué par la standardisation à laquelle s’adonne l’industrie touristique et le monde dans son ensemble.
Une partie de la population touristique s’y réfugie régulièrement, et cela continuera aussi longtemps que l’histoire humaine se poursuivra, d’autant que l’individualisme désormais commun à toutes les sociétés nourrit en partie le sentiment de nostalgie. La nostalgie produit aussi de belles images et de belles histoires susceptibles d’être racontées aux générations plus jeunes.
En cela, elle est un excellent outil de séduction. Enfin, ravivant sans cesse le mythe du paradis perdu, la nostalgie est parfaitement adaptée aux aspirations d’un touriste qui, dans ses déplacements vacanciers, est en quête permanente de retour à un monde d’avant le monde… La nostalgie pour le touriste n’est donc pas seulement une mode, elle est un sentiment quasi permanent.
Une partie de la population touristique s’y réfugie régulièrement, et cela continuera aussi longtemps que l’histoire humaine se poursuivra, d’autant que l’individualisme désormais commun à toutes les sociétés nourrit en partie le sentiment de nostalgie. La nostalgie produit aussi de belles images et de belles histoires susceptibles d’être racontées aux générations plus jeunes.
En cela, elle est un excellent outil de séduction. Enfin, ravivant sans cesse le mythe du paradis perdu, la nostalgie est parfaitement adaptée aux aspirations d’un touriste qui, dans ses déplacements vacanciers, est en quête permanente de retour à un monde d’avant le monde… La nostalgie pour le touriste n’est donc pas seulement une mode, elle est un sentiment quasi permanent.
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
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