Marseille a accompli un bond en avant touristique impressionnant, détectable à première vue, lors d’un séjour passant par le Vieux Port, le quartier du Panier ou le Cours Julien - Depositphotos.com Auteur saiko3p
Quand les villes nord-américaines ont entrepris de cribler leur skyline de fabuleux édifices dont certains, comme l’Empire State Building, dépassaient les 300 mètres, les touristes européens ont tôt fait de se précipiter vers New York, Boston, Chicago (reconstruite après l’incendie de 1905) pour s’extasier sur ces nouveaux gestes architecturaux combinant esthétique, innovation, technologie et démesure.
La hauteur, le béton, l’acier, les tours gigantesques entraient dans le cercle d’or des chefs-d'œuvre de l’humanité et y sont restés, puisque de nouvelles destinations comme Bangkok, Tokyo, Shanghai, Singapour, puis à peine plus tard Dubaï, Abu Dhabi, Doha ont forgé une grande partie de leur attractivité sur ces constructions aux altitudes et formes délirantes.
Burj Khalifa à Dubaï n’atteint-elle pas 828 mètres et ne témoigne-t-elle pas de la volonté de toute puissance de l’humanité ?
Ne témoigne-t-elle pas aussi de l’entrée de l’architecture dans une nouvelle modernité rompant systématiquement avec l’esthétique tout en courbes de l’Art nouveau (années 1900) et les codes épurés et rectilignes de l’Art décoratif des années 20 ?
La hauteur, le béton, l’acier, les tours gigantesques entraient dans le cercle d’or des chefs-d'œuvre de l’humanité et y sont restés, puisque de nouvelles destinations comme Bangkok, Tokyo, Shanghai, Singapour, puis à peine plus tard Dubaï, Abu Dhabi, Doha ont forgé une grande partie de leur attractivité sur ces constructions aux altitudes et formes délirantes.
Burj Khalifa à Dubaï n’atteint-elle pas 828 mètres et ne témoigne-t-elle pas de la volonté de toute puissance de l’humanité ?
Ne témoigne-t-elle pas aussi de l’entrée de l’architecture dans une nouvelle modernité rompant systématiquement avec l’esthétique tout en courbes de l’Art nouveau (années 1900) et les codes épurés et rectilignes de l’Art décoratif des années 20 ?
L’essor des architectures iconiques : de New York à Chandigarh
Alors que les USA confiaient leurs constructions à ce génie que fut Frank Lloyd Wright - qui signa l’une des plus grandes dates de l’architecture contemporaine : le musée Guggenheim de New York en 1959, et tant d’autres chefs-d’œuvre (la Johnson Wax à Racine) faisant autorité aujourd’hui - n’oublions pas que le Brésil imposait au monde une nouvelle image.
Où ? A travers l’architecture étonnamment révolutionnaire de sa nouvelle capitale Brasilia. Œuvre d’Oscar Niemeyer à qui l’on doit en France le siège du parti communiste à Paris ou le théâtre du Havre, cette nouvelle venue écrasa rapidement de son génie l’iconographie traditionnelle brésilienne composée de carnavals et de « girls from Ipanema ».
A la même époque, l’un des grands maîtres de l’architecture mondiale contemporaine, Le Corbusier, testait à Marseille le concept d’immeuble-ville concentrant toutes les fonctions indispensables aux habitants : écoles, commerces, logements, salles de sport… le tout dans un cadre verdoyant préservant du bruit et autorisant l’entrée de la lumière (voir Charte d’Athènes).
La Cité radieuse était née. Et toujours bien vivante, elle accueille tous les jours un lot de visiteurs nationaux et internationaux, férus de ce maître dont l’œuvre est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2016, qui édifia surtout la ville indienne de Chandigarh.
Une ville parmi les quatorze villes nouvelles construites en Inde après l’indépendance qui fut conçue comme une utopie sociale et un idéal esthétique.
Rappelons aussi enfin la naissance de la célèbre Auroville démarrée en 1968 à partir d’une volonté du guru Sri Aurobindo et de la prêtresse nommée « La mère ».
Signée par l’architecte français Roger Anger, un expert des façades de béton « rythmées » qui laisse aussi en France de très nombreux édifices, notamment à Paris et Grenoble (centre des J.O de 68), cette architecture occupe toujours une large place sur les cartes touristiques et attire des flux grandissants de visiteurs plus ou moins spécialisés.
Où ? A travers l’architecture étonnamment révolutionnaire de sa nouvelle capitale Brasilia. Œuvre d’Oscar Niemeyer à qui l’on doit en France le siège du parti communiste à Paris ou le théâtre du Havre, cette nouvelle venue écrasa rapidement de son génie l’iconographie traditionnelle brésilienne composée de carnavals et de « girls from Ipanema ».
A la même époque, l’un des grands maîtres de l’architecture mondiale contemporaine, Le Corbusier, testait à Marseille le concept d’immeuble-ville concentrant toutes les fonctions indispensables aux habitants : écoles, commerces, logements, salles de sport… le tout dans un cadre verdoyant préservant du bruit et autorisant l’entrée de la lumière (voir Charte d’Athènes).
La Cité radieuse était née. Et toujours bien vivante, elle accueille tous les jours un lot de visiteurs nationaux et internationaux, férus de ce maître dont l’œuvre est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2016, qui édifia surtout la ville indienne de Chandigarh.
Une ville parmi les quatorze villes nouvelles construites en Inde après l’indépendance qui fut conçue comme une utopie sociale et un idéal esthétique.
Rappelons aussi enfin la naissance de la célèbre Auroville démarrée en 1968 à partir d’une volonté du guru Sri Aurobindo et de la prêtresse nommée « La mère ».
Signée par l’architecte français Roger Anger, un expert des façades de béton « rythmées » qui laisse aussi en France de très nombreux édifices, notamment à Paris et Grenoble (centre des J.O de 68), cette architecture occupe toujours une large place sur les cartes touristiques et attire des flux grandissants de visiteurs plus ou moins spécialisés.
Opéras, musées, stades…
Concurrençant le patrimoine historique traditionnel offert par les destinations urbaines, une nouvelle architecture était donc en marche dès les années cinquante et surtout soixante, prête à détrôner ses rivales des siècles passés en proposant à la fois des formes et des fonctions repensées donc réinventées.
Alors que le Guggenheim de New York devenait l’un des phares de l’attractivité de la ville, de nouveaux projets muséaux s’apprêtaient à conquérir les politiques et donneurs d’ordre et à donner les premiers coups de pioche des chantiers énormes qui s’engageaient.
Parmi eux, signalons surtout l’Opéra de Sydney dû à l’architecte danois Jørn Oberg Utzon, vite devenu l'emblème de la ville et l'un des symboles les plus connus au monde de l’Australie. On était en 1973.
Immense réalisation inévitable sur la carte touristique européenne, la pyramide du Louvre signée par l’architecte chinois Pei, a tôt fait, elle aussi, dès 1988, de donner au tourisme parisien un visage totalement inédit. Tandis que sa situation en plein cœur de la capitale française assure un succès grandissant au musée (environ 9 millions de visiteurs annuels).
Certes, le Louvre possède des collections que peu de ses concurrents sont à même de proposer. Mais, c’est la modernité surtout et la conception de la Pyramide qui en font une icône.
Une icône tout aussi imbattable que le célébrissime Centre Pompidou à Paris qui, après avoir été victime d’un combat entre « anciens et modernes » est devenu l’un des poumons touristiques et culturels de la ville.
Véritable destination, le quartier du plateau Beaubourg a même supplanté en notoriété et en fréquentation le musée sorti de terre en 1977 dont la fermeture prochaine pour 5 ans de travaux n’est guère appréciée par le personnel touristique.
Alors que le Guggenheim de New York devenait l’un des phares de l’attractivité de la ville, de nouveaux projets muséaux s’apprêtaient à conquérir les politiques et donneurs d’ordre et à donner les premiers coups de pioche des chantiers énormes qui s’engageaient.
Parmi eux, signalons surtout l’Opéra de Sydney dû à l’architecte danois Jørn Oberg Utzon, vite devenu l'emblème de la ville et l'un des symboles les plus connus au monde de l’Australie. On était en 1973.
Immense réalisation inévitable sur la carte touristique européenne, la pyramide du Louvre signée par l’architecte chinois Pei, a tôt fait, elle aussi, dès 1988, de donner au tourisme parisien un visage totalement inédit. Tandis que sa situation en plein cœur de la capitale française assure un succès grandissant au musée (environ 9 millions de visiteurs annuels).
Certes, le Louvre possède des collections que peu de ses concurrents sont à même de proposer. Mais, c’est la modernité surtout et la conception de la Pyramide qui en font une icône.
Une icône tout aussi imbattable que le célébrissime Centre Pompidou à Paris qui, après avoir été victime d’un combat entre « anciens et modernes » est devenu l’un des poumons touristiques et culturels de la ville.
Véritable destination, le quartier du plateau Beaubourg a même supplanté en notoriété et en fréquentation le musée sorti de terre en 1977 dont la fermeture prochaine pour 5 ans de travaux n’est guère appréciée par le personnel touristique.
Et puis surgit Bilbao !
La plus remarquable des réussites en matière d’architecture muséale n’en reste pas moins le musée Guggenheim de Bilbao en 1997.
A la rescousse d’une ville industrielle en déshérence, à l’attractivité portuaire anesthésiée, ce musée dû à l’architecte américain Franck Ghery a non seulement sonné un coup de canon en matière d’architecture mais aussi et surtout fait la démonstration de l’impact touristique d’une construction exceptionnelle pour une ville et toute une région.
Oubliée des touristes, Bilbao est devenue en peu de temps une destination à part entière où les visiteurs séjournent parfois plusieurs jours pour profiter de la région, tandis que le musée seul bat des records de fréquentation : plus de 1,3 million en 2023 majoritairement internationaux.
Il a aussi déclenché la jalousie de bon nombre de capitales régionales comme Lyon, rêvant de Guggenheim !
Lire aussi : Futuroscopie - L’architecture des villas contemporaines comme guide 🔑
A la rescousse d’une ville industrielle en déshérence, à l’attractivité portuaire anesthésiée, ce musée dû à l’architecte américain Franck Ghery a non seulement sonné un coup de canon en matière d’architecture mais aussi et surtout fait la démonstration de l’impact touristique d’une construction exceptionnelle pour une ville et toute une région.
Oubliée des touristes, Bilbao est devenue en peu de temps une destination à part entière où les visiteurs séjournent parfois plusieurs jours pour profiter de la région, tandis que le musée seul bat des records de fréquentation : plus de 1,3 million en 2023 majoritairement internationaux.
Il a aussi déclenché la jalousie de bon nombre de capitales régionales comme Lyon, rêvant de Guggenheim !
Lire aussi : Futuroscopie - L’architecture des villas contemporaines comme guide 🔑
Et puis survint Valencia et l’œuvre de Calatrava
Résolument moderne, soucieuse de donner une nouvelle image d’elle-même, l’Espagne compte également à son actif quelques monuments contemporains à Barcelone, Séville, Madrid.
Mais c’est surtout la ville de Valence et son immense coulée de béton, œuvre de l’Espagnol Santiago Calatrava, qui fournit le meilleur exemple de l’attractivité de nouveaux quartiers repensés par des as de la modernité.
Symbole de la cité récemment meurtrie par des inondations épouvantables, la Cité des Arts et des Sciences inaugurée en 1998 aura permis à Valence de se ranger parmi les grandes capitales régionales d’un pays qui en compte déjà beaucoup…
Mais c’est surtout la ville de Valence et son immense coulée de béton, œuvre de l’Espagnol Santiago Calatrava, qui fournit le meilleur exemple de l’attractivité de nouveaux quartiers repensés par des as de la modernité.
Symbole de la cité récemment meurtrie par des inondations épouvantables, la Cité des Arts et des Sciences inaugurée en 1998 aura permis à Valence de se ranger parmi les grandes capitales régionales d’un pays qui en compte déjà beaucoup…
Entre la « Bonne mère » et le Mucem : Marseille joue gagnante
Marseille a surtout à offrir l’un des grands musées de la Méditerranée : le Mucem qui en est devenu l’emblème au cœur d’un quartier transformé en une destination à part entière, de plus en plus séduisante donc fréquentée… - Photo RP
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Pour en revenir à ces villes en plein renouveau architectural, revenons à Marseille. En évolution, la capitale 2013 de la culture a beau défrayer régulièrement l’actualité de la criminalité, elle n’en a pas moins accompli un bond en avant touristique impressionnant, détectable à première vue, lors d’un séjour passant par le Vieux Port, le quartier du Panier ou le Cours Julien, classé douzième des « quartiers les plus cool » de l’année par le magazine Time Out.
Dévorée par des files impressionnantes de visiteurs empruntant soit leurs pieds, soit des bus, soit de petits trains pour la découvrir, la ville a certes de nombreux atouts.
Elle a la Méditerranée et un climat enviable. Elle est facilement accessible en train, voiture, avion. Elle rayonne sur le plan international grâce à ses incontournables de son patrimoine culturel et naturel comme les Calanques ou le Château d’If. Tandis que l’ouverture de la Grotte Cosquer lui a fourni un supplément de notoriété et d’attractivité.
Comme nous l’avons souligné, elle bénéficie aussi de la notoriété de l’architecte Le Corbusier avec la Cité Radieuse. Mais, elle a également un Vieux Port redessiné et reconstruit par le célèbre architecte Fernand Pouillon entre 1945 et 1955, qui lui donne une harmonie remarquable.
Plus récemment, elle a surtout à offrir l’un des grands musées de la Méditerranée : le Mucem qui en est devenu l’emblème au cœur d’un quartier transformé en une destination à part entière, de plus en plus séduisante donc fréquentée…
Moins connu que Rudy Ricciotti, le Japonais Kengo Kuma qui vient de signer la rénovation de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne a doté la cité phocéenne de l’une des plus élégantes et spectaculaires de ses constructions : la FRAC.
Toute en longueur, parée de panneaux grisés et couronnée d’une tour, celle-ci fait face à l’entrée de l’un des bâtiments les plus chers aux Marseillais, les anciens Docks entièrement rénovés derrière leurs façades d’origine afin d’accueillir bureaux centre commercial, restaurants.
Fer de lance d’un des plus grands centres d’affaires d’Europe, le quartier de La Joliette très fréquenté, a également à offrir d’autres architectures très bien intégrées à l’esprit méditerranéen et à ses fonctions comme les anciens silos transformés en salle de spectacle de plus de 2 000 places, ou la tour « La Marseillaise » signée par l’architecte Jean Nouvel, proche d’une autre tour signée par une grande dame de l’architecture trop tôt disparue : Zaha Hadid. Haute de 147 mètres, celle-ci abrite le siège de la CMA/CGM !
Et tout cela n’est pas fini. Et tout cela peut donner de nouveaux gages de modernité à une cité et à un public touristique en quête de dynamisme, audace, innovation, talent… qui, entre l’image de Notre-Dame de la Garde et l’ombrière de Norman Foster sur le Vieux Port, a désormais le choix entre hier et demain !
Notons pour mémoire que Paris a également ses chefs-d’œuvre d’architecture contemporaine : l’Institut du Monde arabe, la Fondation Louis Vuitton, le musée des Arts premiers, la Philharmonie, la Cité de la Musique, la Scène Musicale, la Fondation Cartier, le quartier de La Défense…
Dévorée par des files impressionnantes de visiteurs empruntant soit leurs pieds, soit des bus, soit de petits trains pour la découvrir, la ville a certes de nombreux atouts.
Elle a la Méditerranée et un climat enviable. Elle est facilement accessible en train, voiture, avion. Elle rayonne sur le plan international grâce à ses incontournables de son patrimoine culturel et naturel comme les Calanques ou le Château d’If. Tandis que l’ouverture de la Grotte Cosquer lui a fourni un supplément de notoriété et d’attractivité.
Comme nous l’avons souligné, elle bénéficie aussi de la notoriété de l’architecte Le Corbusier avec la Cité Radieuse. Mais, elle a également un Vieux Port redessiné et reconstruit par le célèbre architecte Fernand Pouillon entre 1945 et 1955, qui lui donne une harmonie remarquable.
Plus récemment, elle a surtout à offrir l’un des grands musées de la Méditerranée : le Mucem qui en est devenu l’emblème au cœur d’un quartier transformé en une destination à part entière, de plus en plus séduisante donc fréquentée…
Moins connu que Rudy Ricciotti, le Japonais Kengo Kuma qui vient de signer la rénovation de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne a doté la cité phocéenne de l’une des plus élégantes et spectaculaires de ses constructions : la FRAC.
Toute en longueur, parée de panneaux grisés et couronnée d’une tour, celle-ci fait face à l’entrée de l’un des bâtiments les plus chers aux Marseillais, les anciens Docks entièrement rénovés derrière leurs façades d’origine afin d’accueillir bureaux centre commercial, restaurants.
Fer de lance d’un des plus grands centres d’affaires d’Europe, le quartier de La Joliette très fréquenté, a également à offrir d’autres architectures très bien intégrées à l’esprit méditerranéen et à ses fonctions comme les anciens silos transformés en salle de spectacle de plus de 2 000 places, ou la tour « La Marseillaise » signée par l’architecte Jean Nouvel, proche d’une autre tour signée par une grande dame de l’architecture trop tôt disparue : Zaha Hadid. Haute de 147 mètres, celle-ci abrite le siège de la CMA/CGM !
Et tout cela n’est pas fini. Et tout cela peut donner de nouveaux gages de modernité à une cité et à un public touristique en quête de dynamisme, audace, innovation, talent… qui, entre l’image de Notre-Dame de la Garde et l’ombrière de Norman Foster sur le Vieux Port, a désormais le choix entre hier et demain !
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Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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