
N'hĂ©sitons pas Ă faire nous-mĂȘmes la police, dans lâintĂ©rĂȘt bien compris de tous et Ă chasser sans scrupules ceux qui sous couvert de dĂ©fense de lâenvironnement, ne font que du greenwashing... /crĂ©dit DepositPhoto Auteur stokkete
Cette fois-ci, nous y sommes !
Lâenvironnement et le tourisme durable sont devenus des notions concrĂštes sinon palpables pour la plupart des acteurs de notre industrie.
En quelques mois, la crise Ă©nergĂ©tique, la canicule, la sĂ©cheresse et la pĂ©nurie dâessence ont fait prendre conscience aux Français de lâextrĂȘme fragilitĂ© de notre planĂšte.
Mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. ConfrontĂ©s Ă des dĂ©fis majeurs, tous les pays sâinterrogent sur la meilleure mĂ©thode de faire bouger les lignes.
Ănergivore et polluante, lâindustrie du tourisme dans sa forme actuelle est particuliĂšrement dans le collimateur des acteurs du climat. Le transport aĂ©rien, les croisiĂšres et les dĂ©placements en car, montrĂ©s du doigt sont, Ă des titres divers, des facteurs non nĂ©gligeables de pollution.
Or, cette activitĂ© qui sâest relevĂ©e avec une extraordinaire vigueur de la crise sanitaire et dont la croissance est repartie de plus belle, va devoir balayer trĂšs vite devant sa porte.
En particulier le transport aérien, responsable de 2 à 3% des émissions de gaz à effet de serre et de 5 à 6% sur l'impact climatique récent des activités humaines.
Lâenvironnement et le tourisme durable sont devenus des notions concrĂštes sinon palpables pour la plupart des acteurs de notre industrie.
En quelques mois, la crise Ă©nergĂ©tique, la canicule, la sĂ©cheresse et la pĂ©nurie dâessence ont fait prendre conscience aux Français de lâextrĂȘme fragilitĂ© de notre planĂšte.
Mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. ConfrontĂ©s Ă des dĂ©fis majeurs, tous les pays sâinterrogent sur la meilleure mĂ©thode de faire bouger les lignes.
Ănergivore et polluante, lâindustrie du tourisme dans sa forme actuelle est particuliĂšrement dans le collimateur des acteurs du climat. Le transport aĂ©rien, les croisiĂšres et les dĂ©placements en car, montrĂ©s du doigt sont, Ă des titres divers, des facteurs non nĂ©gligeables de pollution.
Or, cette activitĂ© qui sâest relevĂ©e avec une extraordinaire vigueur de la crise sanitaire et dont la croissance est repartie de plus belle, va devoir balayer trĂšs vite devant sa porte.
En particulier le transport aérien, responsable de 2 à 3% des émissions de gaz à effet de serre et de 5 à 6% sur l'impact climatique récent des activités humaines.
Transport aérien : 2 à 3% des émissions de gaz à effet de serre

Ce dernier devrait doubler dâici une vingtaine dâannĂ©es.
Par ailleurs, la flotte mondiale portĂ©e par lâexpansion du trafic et le remplacement des vieux appareils, dĂ©passera les 46 000 avions dâici Ă 2041.
Deux menaces que ne compenseront pas les ruptures technologiques attendues d'ici 10 Ă 15 ans, comme l'avion Ă hydrogĂšne ou l'aile volante.
Si nous voulons Ă©viter que des mouvements anti-tourisme prennent de lâampleur et finissent par ostraciser notre secteur, alors nous devrons prendre le diable par les cornes.
Et pour cela ne pas hĂ©siter Ă faire, nous-mĂȘmes, la police dans lâintĂ©rĂȘt bien compris de tous et Ă chasser sans scrupules ceux qui sous couvert de dĂ©fense de lâenvironnement, ne font que du greenwashing. Ceux dont lâobjectif nâest autre que de gruger le consommateur et fourguer leur camelote avec un bolduc vert pĂąlichon autour.
Il est capital que les consommateurs fassent confiance aux pros !
Symboliquement, Guillaume Jouffre GreenGo, alternative française et responsable à Booking et Airbnb, a porté plainte cette semaine contre Skyscanner, auprÚs du Jury de Déontologie Publicitaire de l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité.
LâincohĂ©rence de lâaffichage des vols et de leur impact carbone sur la plateforme qui attire 5 millions d'internautes/mois, a titillĂ© la curiositĂ© puis suscitĂ© la colĂšre du crĂ©ateur de la jeune start-up.
Quelle que soit la suite donnĂ©e Ă cette plainte, câest une initiative louable et que tous, nous devons encourager et soutenir parce quâelle va dans le sens de la transparence de nos mĂ©tiers. Câest aussi un coup de semonce aux tricheurs.
Il est capital que les consommateurs fassent confiance aux professionnels. Le conseil au client doit ĂȘtre global et ne pas se limiter aux aspects rapport-qualitĂ©-prix produit dont la dimension environnementale deviendra, quâon le veuille ou non, lâun des principaux critĂšres de choix des clients dans les mois et les annĂ©es Ă venir.
LâincohĂ©rence de lâaffichage des vols et de leur impact carbone sur la plateforme qui attire 5 millions d'internautes/mois, a titillĂ© la curiositĂ© puis suscitĂ© la colĂšre du crĂ©ateur de la jeune start-up.
Quelle que soit la suite donnĂ©e Ă cette plainte, câest une initiative louable et que tous, nous devons encourager et soutenir parce quâelle va dans le sens de la transparence de nos mĂ©tiers. Câest aussi un coup de semonce aux tricheurs.
Il est capital que les consommateurs fassent confiance aux professionnels. Le conseil au client doit ĂȘtre global et ne pas se limiter aux aspects rapport-qualitĂ©-prix produit dont la dimension environnementale deviendra, quâon le veuille ou non, lâun des principaux critĂšres de choix des clients dans les mois et les annĂ©es Ă venir.
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